Ils forcent la sortie d’un Carrefour avec des caddies remplis

Pour ne pas payer, ils se déclarent militants

Des « militants en lutte contre la précarité » se sont servis samedi dans un magasin Carrefour à Paris pour prendre des « produits de première nécessité« .

Une soixantaine de voyous se revendiquant « non-violents«  se sont emparés de produits « essentiels » au préjudice d’un magasin Carrefour Market du XIIIe arrondissement de Paris, ce 30 janvier 2021, peu avant 11 heures.

Le Carrefour Market laisse partir les pilleurs humanitaires, sans preuve

Pour faire croire à du militantisme, les escrocs ont déployé une banderole avant d’entrer dans le magasin et de piller plusieurs rayons de l’hypermarché de la Porte d’Italie, à deux pas de Bercy.

Après des négociations (on se demande ce qu’il y avait à négocier ! ), le magasin les a laissés repartir avec des chariots débordant de produits alimentaires et hygiéniques. Des policiers ont toutefois procédé à des contrôles d’identité. Pour la bonne forme.

Le directeur du magasin a souligné des « moments de tension » et regretté la mise en danger des clients. « Carrefour étudie les suites à donner en matière judiciaire », a indiqué une porte-parole de l’enseigne.

Le magasin a ensuite été fermé pendant une heure, pour permettre aux employés de reprendre leurs esprits.

« Nous sommes un collectif de personnes en précarité investies dans la solidarité et nous avons décidé de mener cette action politique pour alerter sur la crise sociale », a raconté une animatrice de l’opération.

On notera l’écriture inclusive, signature de la gauche extrême

« L’Etat ne fait rien pour les personnes précaires »

« Nous déplorons vivement de tels agissements qui ont suscité une vive émotion parmi nos clients et nous saluons le professionnalisme de nos équipes qui ont su éviter la confrontation et fermer le magasin dans le calme », a réagi la porte-parole du groupe Carrefour.

Une autre activiste a tenté de justifier l’illégalité de cette action coup de poing par son  aspect « absolument non violent », jurant bien que les produits seraient redistribués à des personnes en situation de précarité « notamment à des mères isolées, des cantines et des étudiants ». Depuis quand les cantines acceptent-elles des produits dont la provenance n’est pas certifiée par un organisme habilité ?

« Ce n’est pas une action ponctuelle: c’est un appel public à dénoncer la crise sociale », a-t-elle proclamé, confirmant l’intention plus subversive que solidaire. Avant de prétendre que « l’Etat [c’est-à-dire les contribuables, qui apprécieront le prix que la gauche accorde à leur solidarié] ne fait rien pour les personnes précaires, nous, on agit ».

Carrefour Market ItalieDeux, cible favorite de plusieurs opérations de l’extrême gauche

Le activistes ne distribuent pas ce qui leur appartient… Le 28 mars 2009, un militant du collectif « l’Appel de la pioche » distribuait aux clients des produits pris dans les rayons d’un centre commercial. µ

28 mars 2009 — Un militant du collectif « l’ Appel de la pioche » distribue à un client des produits pris dans les rayons d’un centre commercial

Ci-dessus, on assiste à la mise à disposition – d’autorité – de Ferrero Rocher qui, jusqu’à plus ample informé, ne sont pas des « produits de première nécessité » et, au hasard, sans aucun critère social…

En juin 2011, une vingtaine de personnes, des chariots chargés de nourriture prise dans les rayons du Carrefour Market du centre commercial Italie 2 (XIIIe arrondissement), avaient installé une table au milieu du rayon fruits et légumes et invité les clients à « grignoter les marges de Carrefour ». Le collectif L’appel et la pioche, lié au NPA du révolutionnaire trotskiste Olivier Besancenot, avaient revendiqué l’opération pique-nique contre la hausse des prix dans la grande distribution, un délit de grivèlerie.

Il se passe d’ailleurs toujours quelque chose dans ce Carrefour Market. En février 2018, la CFDT (réformiste ?) organisa une manifestation contre le plan 2022 annoncé par Alexandre Bompart devant le Carrefour Market Place d’Italie dont était annoncé le passage en location-gérance, avec plus de 160 salariés concernés et, pour chacun, une perte d’environ deux mois de salaire. Laurent Berger était venu soutenir l’action des militants du Groupe Carrefour et une délégation avait été reçue à la FCD (Fédération du commerce et de la distribution). Lors de la pandémie de covid-19, Jacques Creyssel, délégué général de la FCD, indiqua que les distributeurs ne participeront pas au fonds de solidarité en faveur des entreprises, créé par l’Etat et les régions. Le PDG du groupe Carrefour a annoncé ce mardi 8 décembre que son entreprise allait embaucher « 15.000 jeunes » dans le courant de l’année 2021, en CDI ou en contrat d’alternance. Il souhaite également promouvoir « l’égalité des chances » par le recrutement d’employés issus de « quartiers défavorisés ».

Le futur restaurant du Petit Cambodge squatté par un collectif anticapitaliste et décolonialiste

L’extrême gauche récupère les décolonialistes à des fins révolutionnaires

Le local qui doit accueillir le troisième site du Petit Cambodge est squatté depuis la mi-novembre 2020
par des associations anti-républicaines d’un collectif altermondialiste

Ce restaurant avait été visé par les terroristes islamistes lors des attentats du 13 novembre 2015 commandités par Daesh: une série de fusillades et d’attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts, à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), et dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants, dont Le Petit Cambodge.

« Notre restaurant est squatté depuis le 14 novembre par diverses personnes qui aujourd’hui font circuler des affirmations relevant de la diffamation ». Sur sa page Facebook, le restaurant Le Petit Cambodge, situé à Paris et connu pour avoir été l’une des cibles des attentats de 2015, a lancé le 26 décembre un cri d’alarme après que des militants ont squatté le local qui doit prochainement être transformé en restaurant. Loué par le restaurant depuis cinq ans, le local devait être transformé en janvier en « restaurant » et en « laboratoire de préparation », mais la covid profite aux activistes et le gérant doit prendre son mal en patience.

Cette occupation serait l’oeuvre de militants associatifs, réuni dans un collectif intitulé « Les révolté.e.s de la Place Saint-Marthe », des « habitant·e·s du quartier de la place Sainte Marthe ou non, avec ou sans papiers, avec un domicile fixe ou sans, étudiant·e·s, travailleur·se·s précaires, chomeur.euse.s, RS-istes », gauchistes amateurs d’écriture inclusive, langage épicène, dit « non sexiste » ou « dégenré ». Dans ce collectif radical, on note la présence de ‘L’Arche’.

Plus répandu, mais non moins stupide, le macron sur les majuscules, par les incohérents qui réclament une simplification de l’orthographe du français, mais suivent les recommandations élitistes de l’Académie française préconisant notamment l’usage d’accent ou de tréma sur une majuscule (État ou Etat). Si beaucoup de publications écrivent « correctement » les majuscules (tout comme les capitales) avec les accents comme les minuscules, nombre de lettrés qui ne se prennent pas pour le peuple, certains éditeurs (Grasset, Actes Sud, etc.), ou organes de presse (se chargeant de l’instruction de ce peuple en demande, selon eux, de décryptages et d’analyses !, tels Le MondeLibération, etc.) ou de services officiels (voir le Journal officiel de la République française3) s’en dispensent et en restent aux archaïsmes « des gens ». Les mêmes pédants vous écrivent « pécunier », « aller sur Paris », « apte pour » ou « demander à ce que »… Bref !

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Or, à l’origine, les Communautés de l’Arche, fondées en 1948 par Lanza del Vasto sur le modèle des ashrams de Gandhi en Inde, dans l’esprit pacifiste et de la non-violence d’après-guerre, a dégénéré en mouvement alternatif dans les années 1950 à 1980, avant de virer à l’altermondialisme, rattaché à la fois à la tradition libertaire et à l’écologie punitive, assez bien illustré, malgré son hétérogénéité, par la radicalité d’ATTAC…

Le collectif prétexte des travaux inachevés

Le local occupé appartient à la SIEMP, « troisième bailleur social de la ville de Paris, » souligne le collectif.

Le Petit Cambodge explique son futur restaurant devait ouvrir en janvier. « Il nous reste à y déposer le matériel de cuisine, raccorder l’eau, disposer les tables et les chaises, allumer la lumière », peut-on lire sur le texte publié sur la page Facebook. Le restaurant assure qu' »un ‘collectif’ a investi les lieux, changé les serrures, badigeonné les murs » et « organise des apéros, propose de s’y réunir, d’y lutter ».  

Et d’ajouter que Hidalgo loue le local depuis 2015 au Petit Cambodge, explique le collectif « les révolté.e.s de la Place Saint-Marthe », dans un communiqué publié sur le site Paris-Luttes.info. « Malgré quelques périodes de travaux sporadiques à l’intérieur du local, celui-ci est resté de fait fermé depuis son attribution en 2015 malgré l’obligation que comporte normalement un bail commercial de tenir les lieux loués toujours ouverts et achalandés« , assure le collectif, covid-19 ou pas covid-19.  

Les militants jugent qu’une ouverture en janvier aurait été impossible à cause « de l’inachèvement des travaux ». « En tant que locataire d’un lieu relevant du domaine public, puisqu’il est détenu par la SIEMP pour la Ville de Paris, nous pensons qu’il est légitime qu’un tel espace revienne à l’animation et à la vie collective du quartier », écrivent encore les activistes.  

Le Petit Cambodge a rouvert ses portes ce lundi 14 mars. A 19h, le premier client s'est attablé. A 19h30, l'établissement était plein.
Le Petit Cambodge a rouvert ses portes ce lundi 14 mars 2016.
A 19h, le premier client s’est attablé. A 19h30, l’établissement était plein
Le restaurant ne peut plus afficher son enseigne

Une inscription raciste

Affiche contre la gentrification.
L’idée pour certains à gauche que
les Juifs sont des riches et une menace

Sur les vitrines du local, situé rue Claude Vellefaux, dans le nord-est parisien, la phrase « Ce local est squatté pour lutter contre la gentrification«  a été graffée. En assurant que les Cambodgiens tentent de transformer le quartier de populaire à commerçant, par l’arrivée de catégories sociales plus entreprenantes et, à terme, plus favorisées, dans un quartier où les loyers sont déjà plutôt élevés, ce collectif cherche à abaisser le niveau de vie de la population locale, favorisant sa ghettoïsation et la communautarisation.  

Professeure associée à l’École [macron typographique] des hautes études en sciences sociales (EHESS), où elle enseigne la pratique des métiers du politique, la maire socialiste du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, affiche sa fermeté et souhaite maintenir les Cambodgiens dans ce qui sera leur troisième lieu de fixation, avenue Claude Vellefaux, dans le nord-est parisien, à la Porte-Saint-Denis, territoire à conquérir depuis l’Est, à partir du 19e arrondissement. Se disant opposé à la gentrification du quartier et à la spéculation immobilière, le collectif estime pour sa part qu' »à une époque où le logement et l’emploi suivent la même évolution : raréfaction de l’offre et précarisation de l’existant, les attentats, aussi dramatiques qu’exceptionnels, ne sont pas les seuls maux qui nous touchent. »  Compassion, j’écris ton nom…

Pour l’heure, le Petit Cambodge appelle les habitants du quartier à les soutenir.

Simon Octobre, l’un des cofondateurs du Petit Cambodge, dénonce une violation de domicile et une mise en danger de la vie d’autrui. « C’est révoltant et surtout inquiétant, s’indigne Simon Octobre. Parce que nous, en tant que restaurateur, cela fait des semaines et des mois qu’on applique les mesures barrières et aujourd’hui si les courbes épidémiques ne descendent pas, on est pas près de rouvrir. »

Pour Me Eric Bernard, l’un des avocats du Petit Cambodge, ces activistes n’ont rien à faire là et doivent être expulsés. « La demande d’expulsion est une procédure civile fondée tout simplement sur l’occupation illicite, explique-t-il. Ils sont entrés par effraction et occupent le lieu de manière illicite. » « Ils sont occupants sans droit ni titre et on demande l’expulsion de personnes qui n’ont pas à être dans ce local : ils n’ont aucun droit d’y être », poursuit-il. 

« On a un bail, on a des travaux en cours, on a une activité. Nous ne sommes pas du tout sur le terrain politique des problématiques qu’ils évoquent. Et on ne doit pas l’être. »Me Eric Bernard  franceinfo)

Les gérants craignent de retrouver leur futur restaurant dégradé  et de devoir payer des travaux supplémentaires. Le tribunal judiciaire a reçu l’affaire en audience mardi matin et rendra sa décision jeudi. Les activistes, eux, avaient organisé un rassemblement mardi matin devant le tribunal.

Trois ans de travaux et des « centaines de milliers d’euros » ont été investis dans ce futur restaurant, font valoir les gérants dans un courrier adressé à la mairie de Paris. Or, désormais, entre les mains des associations qui squattent le lieu luttent contre la gentrification du quartier et contre la spéculation immobilière. Entre leurs mains, le local fait office de « centre social auto-géré et solidaire » dans lequel des « apéros de quartier » sont organisés tous les vendredis soirs. Parmi ces drôles de citoyens, ‘Youth for Climate’, mouvement probablement apolitique et uniquement préoccupé du réchauffement climatique dans l’avenue Vellefaux, derrière l’hystérique militante écologiste Greta Thunberg ! Mais il est vrai que l’écologiste Julien Bayou est candidat EELV déclaré parti à l’assaut du Conseil régional et que l’adjointe d’Anne Hidalgo chargée de l’agriculture et de l’alimentation durable, Audrey Pulvar, s’est déclarée candidate à la candidature, avec le soutien du PS…

L’exemple vient du continent américain, comme le mouvement Black Lives Matter

En 2013, une étude sur la gentrification à Paris analysait « la lutte des classes qui traverse l’espace urbain ».

Coupe à la garçonne (ci-contre) pour ne pas déplaire à la féministe Alice Coffin, la géographe Anne Clerval proposa une analyse de la gentrification dans la capitale. Cette universitaire du CNRS – un repaire – était censée penser par elle-même – – sans plagiat bien évidemment, juste une simple transposition géographique – mais elle s’inspirait en fait de la géographie radicale anglo-saxonne et notamment de Neil Smith, décédé en 2012 et apprécié de Mediapart:  pour N. Smith, « radical » signifiait marxiste, par opposition au gloubi-boulga post-structuraliste qui fait aujourd’hui figure de « critique » dans les sciences sociales. Voici ce que dit Mediapart de cet ancien élève de David Harvey.

« Il est surtout connu des spécialistes de la géographie urbaine pour son analyse de la « gentrification » : la reconquête des centres-villes des grandes métropoles (d’abord nord-américaines, puis européennes) depuis la fin des années 1980 par la bourgeoisie, et l’expulsion en conséquence des plus pauvres en périphérie. Il a appelé ce phénomène l’« urbanisme revanchard ». Ses travaux ont aussi porté sur le rôle de la science géographique dans l’impérialisme américain et la responsabilité des intellectuels dans la propagation de la dite « globalisation » néolibérale. Et Mediapart de conclure : « pour Smith, notre rapport au monde naturel est de plus en plus un rapport capitaliste : nous modifions des organismes génétiques, nous faisons pousser des forêts, nous extrayons des ressources naturelles afin  de satisfaire le besoin d’accumulation du capital. La crise écologique globale qui en résulte vient du fait que le capital essaie de modeler la nature à son image. A l’inverse, notre objectif socialiste doit être de démocratiser la production de la nature, afin de satisfaire les besoins humains plutôt que ceux du capital. Son souvenir reste vif. Son héritage nous oblige. » A tel point que la France s’aligne: une sorte de dérive de la pensée qui a mis sept ans ! Pendant toutes ces années, la gauche s’est pourtant indignée que les riches abandonnent Paris et autre centres-villes…

Conservatisme des gauches

Ce mouvement intellectuel renouvelle les analyses marxistes pour les appliquer à l’urbanisme. Ce courant « fait le lien entre les mutations contemporaines du système capitaliste mondial et la gentrification des centres-villes », estime Anne Clerval en bonne lectrice de Neil Smith. 

L’embourgeoisement des centres-villes des métropoles semble bien connu. Des magasins bios, des cafés « branchés » et des galeries designs permettent d’augmenter les prix du logement dans les quartiers populaires. Une nouvelle population, la petite bourgeoisie intellectuelle, remplace les classes populaires qui habitent depuis longtemps dans les vieux immeubles réhabilités des centre-villes. Ce phénomène s’observe dans de nombreuses villes, comme à Montpellier. Mais, en France, Paris apparaît comme le laboratoire de ce phénomène de gentrification.  Ce courant « fait le lien entre les mutations contemporaines du système capitaliste mondial et la gentrification des centres-villes », précise Anne Clerval. 

Ghettoïsation et anti-gentrification,
même combat des gauches pour un nivellement par le bas

En avril 2017, à Hochelaga-Maisonneuve, quartier de Montréal, Canada, un groupe anarchiste anonyme avait revendiqué une action anti-gentrification, terme d’origine anglaise: des commerçants avaient trouvé des affiches apposées visiblement au cours de la nuit par des activistes dénonçant l’embourgeoisement de ce quartier historiquement défavorisé de Montréal. Il se montra menaçant: «Nous ne laisserons pas ces boutiques s’installer en paix — cette paix de façade qui n’est autre que l’invisibilisation de la guerre en cours contre les pauvres et les marginaux.ales [écriture inclusive reprise par Benoît Hamon]. Nous ne les laisserons pas faire monter les prix de nos loyers, et participer au nettoyage social qui vient nécessairement avec leur clientèle bon chic bon genre», avait alors prévenu les activistes ( lien ) .

« Il faut dire que ce n’est pas la première fois que ce quartier de l’est de Montréal est ciblé par des actes de vandalisme perpétrés par des militants disant lutter contre la «gentrification» et l’embourgeoisement d’Hochelaga-Maisonneuve. Le SPVM a recensé plus d’une vingtaine de ces actes au cours de la dernière année.

Dans certains cas, des vitrines ont été fracassées. L’intérieur de certains commerces, dont deux artisans qui restaurent des meubles, a également été aspergé de peinture en novembre dernier. » (source citée en lien)

Les thèses «décolonialistes» infiltrent les universités françaises

Cela fait plus de 60 ans que la colonisation française s’est achevée. On pourrait croire le débat clos en France, mais on assiste à la prolifération des thèses « décolonialistes » à l’Université, assortie de l’éviction des poils-à-gratter. Le sociologue Stéphane Dorin qui dénonçait la progression endémique de ces thèses à l’Université a été écarté du Groupe de recherches sociologiques sur les sociétés contemporaines (GRESCO). La députée LFI Danièle Obono, proche du Parti des Indigènes de la République, a été nommée au Conseil d’administration de l’UFR de Science politique de La Sorbonne. Partout, les relais de cette idéologie s’installent et prospèrent, cherchant à exercer une hégémonie culturelle.

Les « décolonialistes » s’attaquent à la République et à la Nation. En prônant les ateliers en non-mixité raciale comme à l’université de La Sorbonne, pourtant symbole dans le monde des libertés intellectuelles, ils participent à la stigmatisation de communautés et attisent les haines inter-ethniques. Le racialisme est en train de gagner du terrain à l’Université, il est urgent de réagir parce-que le racialisme porte en germe la guerre civile. On ne peut laisser prospérer ces folles théories qui, sous couvert de (pseudo) vérité scientifique, ne sont que l’œuvre de militants communautaristes. Ma génération fait face à un immense défi : celui de lutter contre la dictature de la pensée unique, notamment dans ce domaine. Attachés à la liberté, à l’égalité et à la fraternité, on ne nous empêchera jamais de combattre les ennemis des « Lumières » et de la Nation française.

Les Français malgré eux ont cédé la place aux naturalisés (telle Obono ou Salamé) et aux migrants installés (qui animent les associations « engagé.e.s » et conseillent les illégaux sur leurs droits) : racialistes, décolonialistes, indigénistes, ils veulent « déconstruire la France », qu’elle soit chrétienne ou laïque.

Pour l’heure, en France, les forces de l’ordre sont figées.

Les squatteurs politiques n’ont pas été « délogés ». Le Petit Cambodge explique qu’il est mis dans l’obligation de saisir la justice: ainsi le Parquet passe-t-il la patate chaude au ministère de la Justice. Le gouvernement participe donc à l’instauration d’une république des juges. Après un renvoi de l’audience décidé par président du tribunal judiciaire le 18 décembre, une nouvelle audience doit avoir lieu mardi. 

Suivi : lien