Pétition anti-RN de la SDJ de France 3, service public, dit neutre et indépendant

Ces journalistes d’extrême gauche respectent-ils leur déontologie professionnelle?

Plus de 80 media appellent à voter contre le Rassemblement national aux élections législatives et à soutenir la mobilisation sociale en cours contre « la montée de l’extrême droite ». Parmi eux, on retrouve notamment la SDJ de France 3, L’Humanité, Médiapart, ou encore Arrêt sur image…  

Dans une tribune publiée mercredi 19 juin dans Reporterre – site écologiste accusé, par L’Express en juillet 2023, de confusionniste, voire de complotiste – elle appelle à un “front commun des médias” contre le RN. Les signataires accusent le Rassemblement national de « discrimination raciste, sexiste, homophobe », ainsi que de porter un projet « de basculement liberticide et de régression écologique ».

Les media aux a priori idéologiques craignent également pour la liberté de la presse, rappelant que « celle-ci est violemment attaquée » dans les pays où l’extrême droite est au pouvoir. « Interdiction de publication, destruction du secret des sources, multiplication des procédures-baillons, censure, pressions et intimidations, assèchement des aides publiques à la presse », énumèrent les signataires.

« Sans presse libre, pas de démocratie »

Avec cette tribune, les media de gauche, pour la plupart d’extrême gauche sectaire, disent qu’ils cherchent à « préserver la possibilité même d’une presse indépendante du pouvoir politique, pluraliste, avec des journalistes exerçant leur métier en toute liberté ». « Sans presse libre, pas de démocratie », insistent-ils. Malgré leur obligation de neutralité, ils appellent ainsi à « soutenir la mobilisation sociale et citoyenne en cours ». Cette mobilisation étant, selon eux, en capacité « d’empêcher le RN d’accéder au pouvoir le 7 juillet ». « La lutte contre l’extrême droite nous requiert tous et toutes, et nous, en premier lieu, comme acteurs de la société civile », concluent les media, faiseurs d’opinion.

Sans vote libre, pas de démocratie… Les pressions des 80 media – wokistes et islamo-gauchistes, voire révolutionnaires et/ou antisémites, pour certains, ne font-elles pas obstacle à la liberté de vote du citoyen ? Les 32% d’électeurs du RN aux Européennes – un électeur sur trois – sont-ils de mauvais Français, « racistes, sexistes, homophobes  » ?

Liste des media signataires :

L’Humanité
Mediapart
Reporterre
Politis
Bondy Blog
Street Press
Regards
Là-bas si j’y suis
Basta !
Blast
La Marseillaise
Les Jours
La Deferlante
Arret sur image
Disclose
Au poste
QG Media
La Revue Dessinée
Revue Europe
L’Oeil d’Olivier
Orient XXI
Afrique XXI
Théâtre(s)
La Scène
Acrimed
Ubu, Scènes d’Europe
SDJ de France 3 – Edition nationale
Rapports de force
Revue Ballast
FPL
Théâtre public
Les Lettres françaises
SDJ d’Epsiloon
Siné Hebdo
Youpress
Le Crestois
Le Courrier des Balkans
Frictions
iHH™ Magazine
Paris Tonkar International
La Clé des Ondes
Le Media TV
SDJ Kombini
Le Peuple breton
Lokko
Podcastine
Reflets.info
Alternative Libertaire
Citizen Jazz
Climax
15-38 Méditerranée
Grand-Format
Court Circuit
MedFeminiswiya
La Lettre de l’Audiovisuel
Boukan
Alternatives Economiques
Splann !
En attendant Nadeau
Spectre podcasts
La revue Pays
Le Poulpe
Natura Sciences
Voxeurop
Zéphyr
AOC
L’âge de faire
Le Ch’ni
IPNS, journal du plateau de Millevaches
Les Autres Possibles
Médianes
Inf’OGM
Le Mouais
L’Empaillé
Espèces
L’Alterpresse68
CQFD
Paris Lights Up
La Messagère Libérée
Histoirecoloniale.net
Contretemps
À l’intersection
Ghettup
Radio Parleur
Guyaweb
Transrural
Socialter

Rousseau a reçu une plainte visant Julien Bayou (EELV) pour violences intra-familiales

La sexiste, une justicière écoféministe tous azimuts

Bayou, gros ventre de notable,
Mélenchon, Rousseau

Une « ex-compagne » de Julien Bayou, secrétaire national d’EELV, l’a accusé de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes ». Au pluriel…

La NUPES est gangenée par le fléau des violences faites aux femmes : ces derniers jours, après Adrien Quatennens, c’est le tour de Julien Bayou. Alors que l’affaire Adrien Quatennens place La France Insoumise (LFI) face à ses contrawictions, lundi 19 septembre sur France 5, la députée EELV et finaliste refoulée de la primaire écologiste Sandrine Rousseau a révélé qu’elle a reçu chez elle une femme accusant le secrétaire national d’EELV Julien Bayou de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes ».

Interrogée à propos du député de Paris, dans un numéro de l’émission C à vous consacré en partie aux violences conjugales qu’a avouées dimanche le député LFI Adrien Quatennens, n°2xdu parti de Jean-Luc Mélenchon, Sandrine Rousseau a répondu : « J’ai reçu chez moi très longuement une ex-compagne de Julien Bayou. Je pense que des comportements sont de nature à briser la santé morale des femmes. » Et la pychologue de poursuivre : « Elles sont manifestement plusieurs [dispose-t-elle d’informations – d’un dossier Bayou ! – ou suppute-t-elle?], moi je n’ai entendu qu’un seul témoignage. Une enquête journalistique semble être en cours, » a développé l’auteure de la rumeur.

La « n°2 » d’EELV se satisferait-elle d’une mise au placard du n°1 ?

L’« écoféministe » a raconté : « Au moment où j’ai reçu cette femme, elle était dans un état très déprimé, elle était très mal, elle a d’ailleurs fait une tentative de suicide quelques semaines après. » Un entretien privé qui a donc agravé le mal-être de la plaignante. Sandrine Rousseau a-t-elle envenimé la situation?

« Ça fait partie des questions qui vont venir sur la table » au parti, a ajouté la très médiatisée Sandrine Rousseau. Interrogée de savoir si elle pensait qu’ il faut que Julien Bayou se mette en retrait comme Adrien Quatennens vient de le faire – au même motif de violence intra-conjugale – également à la NUPES, mais version LFI, l’ex-membre du conseil fédéral d’EELV a répondu : « On verra, step by step (« chaque chose en son temps »]».

« Je vais revenir et en force »

Julien Bayou avait assuré début juillet au Figaro qu’il serait interrogé par une commission interne du parti « dans les meilleurs délais sur ce qui ne constitue en rien des violences sexistes ou sexuelles ni des comportements inappropriés envers quiconque », selon lui.

« Il s’agit malheureusement d’une histoire qui se termine dans la souffrance, et d’une rupture qui s’accompagne de menaces à peine voilées à mon endroit et d’une forme d’instrumentalisation que je ne peux que déplorer », avait-il ajouté. Il avait évoqué « une rancœur qu’elle ne cache pas puisqu’elle m’a clairement écrit, trois jours après avoir saisi la commission interne d’EELV : “Inquiète-toi. Je vais revenir et en force. […] La chute va être douloureuse.” »

Roussel (PCF) veut des « règles » communes aux partis

Le patron du PCF Fabien Roussel a appelé mardi les partis politiques à réfléchir ensemble à un « cadre de règles » internes pour traiter les violences faites aux femmes, en s’appuyant sur une justice qui doit être « rapide » et « spécialisée ». Sur ce sujet, « il y a un vide, chacun prend son propre dispositif de lutte contre les violences dans son parti, je propose que nous en discutions ensemble, entre dirigeants politiques de gauche, de droite, nous sommes tous confrontés à ça », a proposé sur BFMTV et RMC le député du Nord.

« Aujourd’hui on nous demande à nous, on demande à l’opinion, d’être les procureurs de ces cas, on nous demande à nous, chefs de parti, chefs d’entreprise, responsables de syndicats, d’être les procureurs et de juger, et je pense que ce n’est pas à nous de le faire, c’est à la justice de le faire, et rapidement », a expliqué Fabien Roussel. « Est-ce que tout cela doit être rendu public, comme l’a fait Sandrine Rousseau, moi j’ai un doute là-dessus », a-t-il mis en garde, tout en précisant : « Ce que je souhaite, c’est que les femmes soient protégées, qu’elles se sentent en sécurité. »https://d-24865882383596356775.ampproject.net/2208242209000/frame.html

« On a besoin d’avoir un cadre, des règles qui nous permettent de savoir comment on agit », a-t-il insisté. « Il y a une vraie difficulté, c’est que nous sommes amenés à faire la justice sans être la justice, j’appelle sincèrement à ce que l’on puisse y réfléchir collectivement, à créer un cadre pour ça, avec peut-être une justice spécialisée, adaptée pour tenir compte de cette libération de la parole qui nous fait tant de bien après #MeToo », a-t-il poursuivi.

Bayou est juge suppléant de Danielle Obono à la Cour de justice de la République

Bayou (EELV) est juge suppléant de …Danielle Obono (LFI) à la Cour de Justice de la République !

Faut-il sauver les écologistes ?

Bayou est l’ex-trublion de Génération précaire, collectif fondé en 2005 et dénonçant, via des événements médiatisés, la condition des stagiaires dont pourtant ce privilégié de la gauche radicale ne souffrira nullement puisqu’il bénéficiera personnellement d’avantages, sinon exceptionnels, du moins réservés aux bien pensants. Avec ses actions pour « Jeudi Noir » (ci-dessous avec DAL), puis pour « Sauvons les riches » (ci-dessous en Dalton, bien avant les rodéos urbains, à Lyon notamment) , il gagnera son certificat d’appartenance à l’idéologie dominante.

Le parcours universitaire de ce fils de bougeois maoistes est plus que suspect: on dira « protégé »… Son DEA en économie internationale, accordé à la faveur d’un stage protégé à la rédaction d’Alternatives économiques, mensuel altermondialiste appartenant à « la gauche de la gauche » et responsable de la diffusion d’idées antilibérales dans l’enseignement français, via les éditeurs Hachette et Bordas, l’une des causes de défiance des élèves vis-à-vis de l’économie de marché. En 2011 – à l’àge de 31 ans -, il obtient une licence (bac +3) de droit en prenant des cours …par correspondance, intègre l’Ecole de formation professionnelle des barreaux (EFB) de la Cour d’appel de Paris en 2018, bien qu’un élève avocat lambda soit recruté au minimum à …bac+4 et sur examen, et il obtient le certificat d’aptitude à la profession d’avocat en 2020, alors qu’il suffit de …dix-huit mois pour recevoir cette formation à l’EFB.

EELV attend sans doute le verdict de l’ancienne magistrate Eva Joly, ex-candidate d’Europe Écologie Les Verts à l’élection présidentielle de 2012 où elle recueillit 2,31 % des voix. En 2911, Bayou était son « directeur mobilisation » et collecteur de fonds.