Divulgation par Oise Hebdo de l’identité et de la commune de résidence du policier Florian M.

Oise Hehdo déballe tout du policier, mais ne révèle rien de ses « sources de gauche »

Qui a informé les sources de gauche de Oise Hebdo?

Présentation à charge et
il ne manque pas la photo:
la Rédaction assume !

Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s’appelle Florian Menesplier et vit à Bornel dans l’Oise

Florian Menesplier vit à Bornel. L’ancien militaire a été motard dans des unités de police controversées comme la BRAV-M ou encore la CSI-93.

Après la mort de Nahel tué par la police [et non un policier: l’institution ?] à Nanterre, on en sait davantage sur le policier qui serait à l’origine de ce tir mortel. Ce policier s’appelerait Florian Menesplier et vivrait à Bornel, dans l’Oise. Ce sont plusieurs médias d’extrême gauche qui ont révélé l’information.

Une enfance passée en Gironde

Le policier qui a ouvert le feu sur Nahel, ce mineur de 17 ans qui a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier, s’appelle Florian Menesplier. Il vit dans la commune de Bornel, au Sud de Beauvais. Cet homme est âgé de 38 ans. Florian Menesplier est un ancien militaire. Il est originaire du Sud-Ouest de la France et passé la plus grande partie de sa scolarité à Saint-Denis-de-Pile, à Libourne et à Bordeaux en Gironde.

Militaire, il a servi en Afghanistan

Il a notamment servi au sein du 35ème régiment d’infanterie basé à Belfort, comme on peut le lire sur le site Copains d’avant. Le média allemand Frankfurter Allgemeine rapporte que le jeune homme a servi en Afghanistan.

Au moment de la crise des gilets jaunes, il était gardien de la paix. Et le 5 mai 2021, le préfet de police de Paris de l’époque (Didier Lallement) lui décerne une distinction. Le jeune gardien de la paix se voit alors remettre la médaille de bronze «pour actes de courage et de dévouement». Il était alors affecté à la Direction de l’ordre public et de la circulation.

Il était passé par la BRAV-M et la CSI-93, deux unités au centre de l’actualité

Marié et père d’un enfant, Florian Menesplier travaillait depuis le mois de septembre comme brigadier dans les Hauts-de-Seine, rapporte le média 20 Minutes. Il était affecté à la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts-de-Seine. Mais avant de rejoindre ce poste, le policier est passé par les unités de la préfecture de police de Paris dont les modes d’intervention ont fait débat. C’est ce que révèle le journal Libération, qui indique qu’il a aussi fait un passage par la Brav-M (brigade de répression des actions violentes motorisée ou encore par la CSI-93 (Compagnie de sécurisation et d’intervention) toujours comme motard.

La BRAV-M avait été créée en 2019 pour faire face au mouvement des Gilets jaunes. Ses membres ont pour missions de disperser les regroupements, selon un emploi de la force gradué et proportionné, et procéder à un maximum d’interpellations. Leurs interventions ont été régulièrement critiquées pour leur violence.

Quant à la CSI-93, elle aussi est régulièrement montrée du doigt pour ses méthodes. Depuis 2017, elle aurait fait l’objet de 17 enquêtes, rapporte le média StreetPress.


Florian Menesplier, maintenu en détention

Ce jeudi 6 juillet, la Chambre de l’instruction de Versailles a confirmé le maintien en détention de Florian Menesplier, le policier soupçonné d’être l’auteur du tir mortel contre Nahel à Nanterre, ce jeune de 17 ans qui avait refusé d’obtempérer, avant d’être abattu [dans un délit de fuite].

La Chambre de l’instruction a donc suivi les réquisitions du parquet général en confirmant l’ordonnance du Juge des libertés et de la détention de Nanterre qui avait ordonné le placement du policier en détention provisoire. Florian Menesplier avait fait appel de cette décision mais n’a donc pas eu gain de cause.

Selon les informations du Parisien, le policier a assisté à l’audience par visioconférence.

Florian Menesplier est présumé innocent.

Darmanin saisit la justice contre Oise Hebdo.

L’hebdomadaire Oise Hebdo, diffusé à Creil, a publié sur son site internet, jeudi 29 juin, un portrait du policier en révélant son identité et sa commune de résidence, près de Beauvais.

Gérald Darmanin a annoncé jeudi 6 juillet qu’il saisit la justice contre le journal « Oise Hebdo » pour avoir publié l’identité du policier qui a tiré accidentellement sur Nahel Marzouk, automobiliste sans permis de 17 ans, à Nanterre (Hauts-de-Seine) lors d’un délit de fuite.

La publication « Oise Hebdo publie des informations personnelles mettant en danger la vie de la famille du policier en détention », a tweeté le ministre de l’Intérieur. Une faute professionnelle.

« Malgré nos demandes de retrait de ce contenu irresponsable, celle-ci persiste. Je saisis le procureur de la République », a ajouté le ministre.

Le syndicat Unité SGP Police FO a « saisi et obtenu du ministre (de l’Intérieur) des poursuites contre cette honteuse révélation » d’Oise Hebdo, a-t-il annoncé, « permettant d’identifier le domicile (du policier et de sa famille) alors qu’ils sont menacés de mort ». Cette indiscrétion criminelle justifie la mise en sécurité du policier, via son placement en détention provisoire.

Le journal se défend

« Je m’étonne de la décision du ministre d’agir immédiatement contre Oise Hebdo, alors que l’information circule sur internet depuis six jours », a réagi jeudi soir le directeur du journal, Vincent Gérard. Il souligne avoir donné « juste le nom d’une ville de 5.000 habitants » alors que l’adresse précise du policier, comme son nom, sont accessibles sur internet.

Qui d’autre que Oise Hebdo a diffusé ces informations ? Libération ? Non.

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« 1 flic, 1 balle »: nouveaux tags anti-flics à Aubervilliers

Haine séparatiste et incitation impunie au crime en milieu communiste (jusque 2020)

La photo est coupée:
d’autres inscriptions, notamment
«justice sociale»
ou «milice du capital»,
soulignent une empreinte politique

De nouveaux tags anti-police ont été découverts cette semaine à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Des messages publics appelant une fois de plus à la mort des forces de l’ordre.

«1 flic, 1 balle», peut-on notamment lire sur une palissade de chantier de la cité de la Maladrerie, quartier Un quartier réhabilité par Renée Gailhoustet, une architecte spécialisée dans les logements sociaux et qui se visite et qui abrite de 900 logements sociaux. D’autres inscriptions, notamment «justice sociale» ou «milice du capital», plus politiques, amènent les syndicats à penser que ces messages proviendraient de militants d’extrême gauche.

Empreinte politique de anarchisme révolutionnaire

Grégory Joron, secrétaire général de l’Unité SGP Police FO, déclare au micro de CNews : «ça reste de l’intimidation [a minima] quoi qu’on en dise, ça reste des messages qui prônent la violence [anti-capitaliste révolutionnaire] quoi qu’on en dise. Ce n’est ni rassurant ni plaisant à lire pour mes collègues qui travaillent dans ces quartiers-là».

Le premier flic de France
se sent-il visé ?

Des tags anti-police qui se multiplient ces derniers jours. Le préfet de police Didier Lallement a notamment porté plainte – sans illusions – mercredi 3 novembre après cette découverte de tags anti-police dans le quartier de Beaugrenelle, ancienne zone résidentielle et commerciale du 15e arrondissement de Paris, face à la Maison de la Radio, pour des Il s’agit d’insultes et d’éléments permettant de les identifier : le numéro de plaque d’immatriculation de leurs véhicules, selon une source policière à CNews, comme à Savigny-le-Temple.

Le Parisien ne diffuse pas ces inscriptions qui mêlent délinquance mafieuse liée au trafic de stupéfiants et activisme anarcho-gauchiste. La gauche révolutionnaire, avec la complicité de la gauche dite modérée, amalgame deux séparatismes. La candidate socialiste, Anne Hidalgo, maire de Paris, ne condamne pas.

Quelques jours plus tôt, la tête des policiers avait été mise à prix à Savigny-le-Temple, dans un immeuble fréquenté par les dealers, où un tableau de prime avait été élaboré, avec notamment inscrit : «Couper la tête d’un policier = 500.000 euros», «Violer une policière, prime de 500.000 euros». 

Des « zones sans contrôles d’identité », idée crasse de la défenseure des droits

Ce penser faux et ravi accable les syndicats de police excédés par cette proposition de création de zones de non-droit

Claire Hédon, journaliste RFI et France Inter, membre d’ATD Quart Monde depuis 27 ans
et présidente depuis 2015, proposée par le président de la République 
à la suite de Jacques Toubon

Une telle mesure délirante risquerait de «créer des zones de non-droit». Ce qu’ils ne disent pas, c’est que cette verrue sur les institutions constitue une déviance anti-républicaine en développant l’idée que les contrôles de police seraient effectués au faciès. Une défenseure des droits qui participerait à l’essentialisation anti-flic des forces de l’ordre républicain, ça manquait au tableau !

«Est-ce qu’on ne pourrait pas expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité ?» s’est interrogée Claire Hédon, la défenseure des droits en question, vendredi 12 février sur France Info. «Dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable», ajoutait cette journaliste qui s’est fait connaître par ATD Quart Monde, association qui a pour objectif l’éradication de l’extrême pauvreté, liée selon elle à la violation des droits de l’homme. En estimant que «dans 95 % des cas les contrôles d’identité ne donnent rien», la droit de l’hommiste Claire Hédon – qui ne cite pas ses sources (elle fut journaliste !) – exprimait son souhait de créer «des zones sans contrôle d’identité».

A peine nommée (juillet 2020), aussitôt sortie des clous

Pour exister et justifier son traitement, faut-il pour autant faire de la surenchère avec France Inter ?

S’il fallait une femme pour museler les féministes, Macron n’a pas dégotté la meilleure. Au moins ne lui fera-t-elle pas trop d’ombre. Pas davantage que Castex… Elle a 58 ans et lui, 55: le quadra a-t-il compris que l’inexpérience de la jeunesse ne lui apporte pas le plus auquel il croyait: aurait-il fait le tour de lui-même et renoncé à miser sur les jeunes ?

Cette proposition de la bien-pensante fait bondir les syndicats de police, mais aussi tout Français qui ne renonce pas. Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a ironisé sur la création de «fan zones pour les délinquants», qu’il faudra «baliser pour que les honnêtes citoyens n’y entrent pas». Pour autant, depuis la covid, il tape dans les fonds de tiroir. Sans doute veut-il envoyer aux élections de 2021 ceux qui présentent encore pas trop mal.

Avec une maîtrise comme tout le monde, Hédon ne fait pas honneur au CELSA, l’une des quatorze écoles de journalisme françaises reconnues par la profession, où on apprend pas à construire une phrase qui ne commencerait pas par « il y a… qui/que », qui ne serait pas ponctuée de « eh bien » ou émaillée du mot « challenge » ou « générer », des succédanés de « dans » (au sein de) et de la seule préposition correcte à laquelle ils préfèrent « utile pour » et « accessible pour ». Une fois qu’ils ont mis bout à bout les éléments de langage de l’Elysée, illustrés d’exemples piochés dans les dépêches de l’AFP, ils ont fait le « job » et la présentatrice peut leur dire « merci pour votre éclairage »! Prenez ainsi Florian Tardif, à gauche, devenu du jour au lendemain spécialiste covid sur CNews (celui qui a toujours un ballet là où ça fait mal et qui porte gravement sur ses étroites épaules le destin sanitaire de la France), il en est à nous lire les chiffres qui s’alignent sur le tableau électronique: impressionnante, la tête bien faite qu’il a ! Il peut nous faire la météo…

La défonceuse des droits ne connaît rien au droit. «Il ne peut y avoir des zones de droit et des zones de non-droit en France. Pour être égal face à la loi, la loi doit être la même partout. En voilà une idée saugrenue ! Il n’est pas imaginable [eh ben, si !] qu’en certains endroits il puisse y avoir des contrôles d’identité et ailleurs ne pas en avoir. Cette proposition est totalement fantaisiste», explique David Le Bars, secrétaire général du SCPN. Et l’UNSA, c’est aussi facho que ‘Génération identitaire’ est « autonome ».

«Les habitants de ces quartiers ont le même droit à la sécurité partout, pas uniquement dans les quartiers bobo», abonde Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), CFE-CGC. Il dénonce une proposition hors-sol qui va créer des «zones de non-droit».

Faut-il faire interner Hédon ?

«La prochaine fois que les policiers croiseront une bande en route pour une expédition punitive armée, ils détourneront le regard ? Le défenseur des droits est définitivement hors sol et vit dans un monde parallèle de bobos», a quant à lui tweeté le syndicat Synergie-Officiers, également affilié à la CFE-CGC, sans passer par la case CFDT.

«Des zones où on pourrait encore plus voler, dealer et terroriser les habitants. Le caïdat se substituant à la Loi de la République et la racaille en roue libre», a ajouté le syndicat dans un autre tweet. «Les contrôles d’identité permettent de retrouver d’éventuelles personnes recherchées. C’est le seul socle dont nous disposons pour procéder à des palpations», précise  Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers.

«Le problème de nos quartiers, ce ne sont pas les policiers. Ne facilitez pas le travail des délinquants en créant des zones de non-droit», répond de son côté Alliance, un des principaux syndicats de gardiens de la paix, dans un tract diffusé samedi. Il fallait le dire, car Hédon n’y aurait pas pensé.

Pour Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO, cette proposition répond à des demandes associatives et est totalement déconnectée du terrain. «Des individus pourront commettre des délits et des crimes sans que les policiers ne puissent plus s’adresser à eux. Cette initiative donne un blanc-seing à la délinquance et à la criminalité. Cela va mettre en difficulté les victimes dans ces territoires», explique Linda Kebbab. Cette initiative donne un blanc-seing à la délinquance et à la criminalité, prévient-elle.

«La défenseure des droits suppose que c’est l’action de la police qui est responsable de la délinquance dans certains quartiers. Il n’y aura pas de baisse de la délinquance mais simplement une baisse des interpellations», fait valoir la syndicaliste. Une baisse du chiffre suffirait-elle à ramener les antiracistes racialisés à Macron ? Selon elle, les policiers «sont encore en train de payer les mots du président de la République sur les contrôles au faciès».

Macron avait en effet validé l’existence de contrôles au faciès.

Début décembre, lors d’un entretien au medium en ligne Brut, Macron avait annoncé une plateforme nationale de signalement des discriminations, inaugurée vendredi par Elisabeth Moreno, ministre  déléguée franco-cap-verdienne chargée de l’Egalité, avec la Défenseure des droits. En signe de protestation, des syndicats de police avaient appelé à l’arrêt des contrôles d’identité. En janvier 2017, un rapport du Défenseur des droits (Jacques Toubon) estimait qu’un «jeune homme perçu comme noir ou arabe (…) a une probabilité 20 fois plus élevée» d’être contrôlé que l’ensemble du reste de la population.

Ce dimanche 14 février, le délégué général d’En Marche, Stanislas Guerini, a estimé que des zones sans contrôles d’identité seraient «un recul terrible pour la République» 

Quant au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, il a également exprimé des réserves. Invité ce dimanche du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, il a évoqué une «proposition illusoire». «Imaginez que l’on ne puisse plus contrôler un territoire (…) On ne vit pas au pays des Bisounours», a-t-il cinglé.

Il s’est en revanche dit favorable aux «caméras-piétons» .

Cerise sur le gateau, Jean-Christophe Lagarde s’est déclaré favorable à la remise d’un «récépissé» après des contrôles d’identité