Les All Blacks rendent hommage à leurs anciens avec le haka au cimetière de Longueval

Fierté d’une identité – perdue en France – et respect des soldats morts pour la liberté d’un continent lointain

A huit jours du match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby 2023 entre la France et la Nouvelle-Zélande au Stade de France, les fameux All Blacks font étape en Picardie ce jeudi 31 août 2023, pour honorer leurs aînés tombés dans la Somme pendant la Première Guerre mondiale.

Ces soldats du Commonwealth britannique étaient un peu plus d’un millier sur le front en 1916, tombés sur le champ et enterré au cimetière de Longueval, dans la Somme.

Les joueurs néo-zélandais ont visité les tunnels creusés par les soldats, témoins des féroces combats qui se sont livrés dans la région. « C’était plutôt bouleversant », a déclaré Tamaiti Williams, 23 ans, qui a fait ses débuts avec les All Blacks contre l’Afrique du Sud en juillet. « J’ai découvert que mon arrière-arrière-grand-père était dans ces tunnels. C’était un moment très spécial pour la famille », a confié le joueur, indiquant en avoir fait part sur les réseaux sociaux.

« J’ai un peu pleuré avec ma mère »

« Quand je suis revenu dans ma chambre d’hôtel, j’ai un peu pleuré avec ma mère. C’est venu comme ça », avoue-t-il, en précisant qu’aucun membre de sa famille n’était venu en France. « Je vis dans un petit village en Nouvelle-Zélande et pour mon arrière-arrière-grand-père de venir d’aussi loin à l’autre bout du monde me donne une bonne représentation de qui je suis et d’où je viens. ».

« De savoir que nous avons des joueurs dans l’équipe qui ont des aïeux qui ont été présents dans un endroit aussi spécial, bouleversant, dur et dévasté, vous apporte une connexion avec la France, a estimé, de son côté, le talonneur Codie Taylor. Ce qu’ils ont fait dépasse tellement le rugby mais ils y sont allés pour leur pays et pour remplir une mission. Nous accomplissons la même mission pour le sport et le rugby. »

A 25 km de Laon, la commune de Longueval abrite dans son cimetière communal les sépultures de combattants britanniques de la guerre 1914-1918, ainsi que les sépultures de 4 combattants français, dont 3 tombés au Chemin des Dames.

Les sépultures britanniques présentes dans ce cimetière sont celles de soldats du régiment du 9th Lancers tués dans le bombardement de leurs casernements à Longueval le 29 septembre 1914.

Il y a une vingtaine de victimes de guerre de 1914-1918 auxquelles il est rendu hommage sur ce site.

Avant les All Blacks, les Australiens avaient fait, eux aussi, une halte, le 19 août, dans la Somme pour visiter le mémorial australien de Villers-Bretonneux et rendre hommage à un ancien joueur tué durant la Guerre 14-18.

Les éoliennes perturbent les communes de la Somme

Le préfet et la cour d’Appel, ligués contre la population réfractaire

France Chlon David a tout quitté en 2020, son mandat de maire de Bayonvillers et même la commune, puisqu’elle est allée s’installer à l’autre bout du département, en baie de Somme. Elue maire de ce petit village de 350 habitants en 2014, elle a rapidement été confrontée à un épineux dossier qui lui a gâché une bonne partie du mandat. « Quand je suis arrivée, j’avais un dossier sur mon bureau. C’était un projet éolien » raconte-t-elle. Le promoteur éolien qui souhaite implanter des éoliennes sur quatre communes, dont la sienne, lui explique alors que le dossier est déjà bien avancé. Mais pour elle, tout de suite, il y a une évidence: elle doit demander l’avis de la population.

Pression du promoteur éolien

Une consultation est alors organisée et le non aux éoliennes l’emporte largement. Le tout sous l’œil d’un huissier dépêché par le promoteur éolien pour s’assurer que le scrutin se déroule dans les règles. Mais, loin de calmer les porteurs du projet, cela envenime les relations. « Ils m’ont dit que cela ne changeait rien, que ce n’était pas aux habitants de décider » se remémore France Chlon David. Courriers menaçants, pressions, le promoteur, la société Lilloise Ecotera, persiste. Elle est présidée par Patrick Decostre, devenu PDG de Boralex, groupe québécois, spécialisé dans la production d’énergie renouvelable. Elle réalise au Québec le projet Apuiat, un parc éolien de 200 mégawatts qui sera déployé sur la Côte-Nord en partenariat avec la Nation innue, une nation autochtone du Labrador et du nord-est du Québec depuis des millénaires. Mais la jeune élue ne lâche rien.

Un collectif d’habitants de Bayonvillers, Guillaucourt et Wiencourt-l’Équipée s’était déjà créé à la mi-février pour se battre contre l’implantation des huit éoliennes, un projet porté par la société Les Vents de Picardie, à Blendecques (Pas-de-Calais), et dirigée par… Patrick Decostre (président), prévoit l’implantation de huit éoliennes à Bayonvillers, Wiencourt-l’Equipée, Marcelcave et Lamotte-Warfusée.

France David mobilise jusqu’en Australie, car les huit éoliennes seraient visibles depuis un lieu de mémoire important de la Première Guerre mondiale, le mémorial australien de Villers-Bretonneux, situé à six kilomètres.

Comme pour chaque projet, une enquête publique est menée, et l’avis du commissaire-enquêteur est sans appel. Il est défavorable au projet. Mais la seule autorité compétente en matière d’éolien, c’est la préfecture de la Somme, qui peut délivrer ou refuser les projets. Dans le cas de Bayonvillers, le représentant de l’Etat émet lui aussi un avis défavorable. Une décision assez rare pour être soulignée. Le projet semble alors être enterré, mais en 2021, c’est la stupeur. 

La cour d’Appel de Douai désavoue la préfecture et valide le projet qui pourra donc voir le jour.

Un droit de veto des maires ?

Des histoires comme celle de Bayonvillers, il y en a de plus en plus dans la Somme, le département le plus éolien de France, avec près de 1.000 éoliennes déjà construites. « Le symbole de tout ce qu’il ne faut pas faire », déplore Laurent Somon, sénateur LR de la Somme et ancien président du Conseil départemental. Pour lui, comme pour la majorité de droite et du centre au Sénat, les maires ne peuvent rester de simples spectateurs face à l’implantation des éoliennes et aux préfets, fonctionnaires nomades. Une majorité de sénateurs a voté avec lui un amendement permettant aux maires d’opposer un droit de veto dans ce domaine. C’était en juin dernier, lors de l’examen du projet de loi Climat au Sénat.

Mais ni la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale, ni le gouvernement ne soutient cette proposition qui « n’incite pas à la concertation pour trouver des solutions ensemble », selon les mots de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. L’amendement sénatorial ne sera finalement pas retenu par les députés dans la version finale adoptée en juillet.

Une meilleure concertation

« Trouver des solutions ensemble », c’est ce que défendent d’autres élus de la Somme. Contrôleur de Gestion de GIE, groupement d’intérêt économique, Jean-Marie Blondelle est maire de Guyencourt-Saulcourt, et vice-président de la communauté de communes de la Haute Somme. Au milieu des années 2000, plusieurs promoteurs éoliens le démarchent. En concertation avec les autres élus du territoire, il lance un appel à projets pour choisir un seul candidat. « On a voulu que le promoteur éolien devienne un acteur économique du territoire, qu’il fasse appel à des entreprises locales, qu’il fasse vivre nos associations aussi », détaille Jean-Marie Blondelle. Il a aussi travaillé à une meilleure répartition des retombées financières. Même les communes qui n’ont pas d’éoliennes sur leur territoire mais qui sont à proximité touchent une partie de la fiscalité. De quoi dissiper les tensions.

« Quand il y a un projet conçu avec les élus, pour le territoire et les habitants, généralement cela se passe bien » appuie Rémi Cardon, sénateur socialiste du département. « Mais il manque une vision régionale et départementale » ajoute-t-il. « Aujourd’hui chacun peut faire un peu comme il le souhaite et cela peut aboutir au phénomène de saturation » insiste Rémi Cardon, qui mène depuis plusieurs mois un travail sur l’encadrement du développement éolien pour le groupe socialiste du Sénat.

Une répartition géographique nationale

Quelle que soit leur couleur politique, la majorité des élus considèrent désormais que la Somme ne pourra plus connaître un déploiement éolien de la même ampleur dans les prochaines années. « Il faut désormais que d’autres départements prennent le relais » plaident en chœur les sénateurs de la Somme. Une nécessité puisque, selon tous les scénarii pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudra massivement augmenter la production éolienne dans les prochaines années. L’exemple de la Somme pourra servir de retour d’expérience sur ce sujet, tant par les blocages rencontrés que par les solutions dégagées.

Whirlpool à Amiens: Macron se victimise

« Je me suis fait avoir avec vous », reconnaît Macron face à des ex

Le contact avec Whirlpool n’avait pas été annoncé… « Je me suis fait avoir avec vous », a estimé Macron face à des anciens du groupe Whirlpool à Amiens, qu’il a rencontrés lundi matin dans un café du centre-ville.

L’AFP et Le Monde rapportent une version sensiblement moins humble de cet aveu de candeur:

Ces ex-employés reclassés avaient été choisis pour leur satisfaction de leur reclassement et la rencontre s’est déroulée dans une ambiance très sereine, au début d’un visite sur place, lors de son weekend familial au Touquet. « Ça montre que malheureusement la bonne volonté ne suffit pas. On s’est parfois fait prendre pour des imbéciles. On s’est parfois fait avoir collectivement », leur a-t-il dit, en allusion à la succession de faillites des repreneurs de ce site industriel, où il s’est rendu à plusieurs reprises depuis 2017, en promettant à chaque fois de faire redémarrer le site.

« Ça a été terrible »

« La dernière année a été tellement difficile, on nous a tellement menti. J’ai du mal à en parler, ça a été terrible », lui a dit une ancienne salariée, reconvertie dans l’immobilier. Il y a deux ans, le président de la République avait échangé avec les anciens de l’usine, qui ont connu depuis 2017 trois plans de licenciements après les échecs des deux repreneurs.

Trois indemnisations: l’indemnité légale est calculée à partir de la rémunération brute perçue par le salarié à la date du jour de l’envoi de la lettre de licenciement. Elle ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté.

Une entrevue tenue secrète jusqu’à la dernière minute.

La rencontre de lundi matin, avec neuf anciens de Whirlpool, dont quatre ex-syndicalistes, qui ne sont pas les plus durement frappés par les licenciements, a été dévoilée sur Twitter par François Ruffin, le député LFI de la Somme (ci-dessus, au centre). « Il a fallu insister très fort » pour cette rencontre, a déclaré le député LFI sur France Bleu Picardie. « Il y a une énorme lassitude quand on subit trois plans de licenciements, qu’il y a trois fois des repreneurs et qu’on vous dit trois fois « C’est la bonne » et que vous êtes à nouveau licenciés : vous finissez en miettes après une expérience comme celle-là », a commenté François Ruffin.

43 personnes toujours en attente de reconversion

« Sur les 278 salariés initiaux, seuls restent à date 43 personnes à qui il faut trouver une solution », a précisé la DRH du groupe. 191 ont bénéficié d’emploi ou de formation (124 CDI, 41 CDD, 20 créations d’entreprise, 6 personnes en formation) et 41 sont parties en retraite ou pré-retraite. L’usine de sèche-linges Whirlpool avait fermé définitivement en juin 2018. Le premier repreneur WN avait connu une liquidation un an et demi plus tard et le second, Ageco, avait connu le même sort.

En 2017 dans l’entre-deux tours, l’usine était devenue un totem politique, après un duel-surprise sur place entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, tous deux promettant de sauver les emplois.

« Ca va la claque?, » demande un écolier à Macron…

Evocation cruelle, sans concertation, du coup de sang du révolté de Tain, Drôme

Le calvaire du président de la République continue en déplacement de campagne des régionales dans la Somme ce jeudi 17, où il a rencontré des classes primaires de la commune de Poix-de-Picardie. L’un des enfants l’a interrogé sur la gifle reçue dans la Drôme mardi dernier.

A la mi-journée de la troisième étape de son « tour de France » dit de « concertation » était en discussion avec plusieurs classes dans la cour de récré de l’école, lorsque l’un d’eux a levé la main pour lui poser une question:

– « Dis-moi », lui répond Macron.

– « Ca va la claque que tu t’es prise? », l’interroge l’enfant.

– « Oh bah, oui ça va, mais ce n’est pas agréable, hein. Et c’est pas bien, hein, il ne faut jamais faire ça, même dans la cour », lui répond le chef de l’Etat.

Lors d'un deplacement dans une ecole primaire de Poix-de-Picardie, dans la Somme, un eleve s'est enquis de demander des nouvelles a Emmanuel Macron.

Lors de cette visite, Macron s’est aussi entretenu avec d’anciens élèves de sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès, qui a dirigé l’école élémentaire de Poix-de-Picardie, ainsi qu’avec avec des parents d’élèves, « pour échanger sur l’impact de la crise sur les enfants,  » selon l’Elysée.

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Macron doit ensuite se rendre dans la commune de Château-Thierry, dans l’Aisne, en compagnie de Brigitte Macron et de l’acteur Fabrice Luchini. Il y échangera avec des élèves de primaire, collège et lycée, autour des fables de Jean de La Fontaine, poète né il y a 400 ans, le 8 juillet 1621, dans cette ville.

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L’homme qui a giflé Macron, Damien Tarel, a depuis été condamné à 18 mois de prison, dont 4 mois ferme. Sans considération du traumatisme occasionné sur certains adultes par les pénuries de personnels et de matériels hospitaliers, par les retards de vaccination et les hésitations de Macron.

Il a aussi échangé avec des parents d’élèves sur l’impact de la crise sanitaire sur les enfants.

Gratuité des masques: Macron se décharge sur les territoires

Le département de la Somme va distribuer gratuitement des masques à ses collégiens

L’Etat décrète mais ne paie pas.

Le département de la Somme prendra à sa charge la distribution gratuite de deux masques en tissu distribués à ses collégiens pour la rentrée. Un mauvais signal adressé à l’Etat qui se désengage d’un maximum des contraintes qu’il impose et aussi aux territoires pauvres abandonnés de la République: la Seine-Saint-Denis hurlera à l’injustice sociale, avec l’Aude (PS) ou le Pas-de-Calais (PS) redoubleront d’efforts. Côté départements, l’Essonne (UMP-LR depuis 2015) et la Seine-Saint-Denis, en région parisienne, mais aussi les Deux-Sèvres (4 députés PS sur 4) ou encore les Landes (PS) et le Calvados (UDI-LR) optent pour la gratuité. Se retourneront-ils contre l’Etat qui s’en lave les mains au gel hydroalcoolique ?

Le ministère de l’Education dite nationale s’est défaussé, alors la rentrée des collégiens de la Somme se fera avec des masques distribués gratuitement par le département, mais néanmoins toujours payés par les contribuables. « Une initiative qui devrait délester un premier poids des épaules des familles », selon la presse étatique, pour qui la santé à l’école publique serait à la charge des parents. « Le département souhaite aider les familles en fournissant à chaque collégien de la Somme deux masques en tissu lavables », a déclaré le président du département, Laurent Somon.

56.600 masques

Au total, ce sont 56.600 masques lavables 50 fois qui seront fournis aux adolescents des 50 collèges publics et 17 collèges privés du département. « Les masques sont prêts, ils nous restent à organiser la logistique, leur distribution », a précisé le Conseil départemental. Une initiative qui pourrait se répéter une fois les masques n’étant plus utilisables « Pour l’instant, nous sommes concentrés sur la rentrée, mais cela devrait se répéter en cas de besoin ».

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Cette annonce intervient au lendemain de celle de la région Hauts-de-France.  Le président du Conseil régional, Xavier Bertrand, avait annoncé qu’elle fournirait un masque gratuit à tous les lycéens.

L’état d’urgence sanitaire a pris fin le 11 juillet 2020 au matin, sauf en Guyane et à Mayotte où le virus circule toujours activement. Il était entré en vigueur le 24 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Il est remplacé pendant quatre mois par un régime transitoire défini par la Loi organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire parue au Journal officiel le 10 juillet 2020. Cette Loi envisage des mesures restrictives, mais élude le devoir de l’Etat de garantir la santé publique…

Lors de la finale – au Portugal – de la Ligue des Champions, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, avait précisé que le zonage imposant le port du masque allait être élargi autour des Champs-Elysées, des contrôles seraient effectués pour vérifier le respect de ce geste barrière. Dans ce secteur, le ministère de l’Intérieur, Darmanin, avait prévu de distribuer 2.000 masques à des supporteurs et des casseurs… Macron n’a pas de masques pour les scolaires.