Marseille: comment Rubirola débarrassera-t-elle le plancher, mais pour qui ? 

La presse prévoit la réussite du manipulateur guériniste tapi derrière sa complice écologiste démissionnaire

Le socialiste Benoît Payan fera-t-il
main basse sur la ville?

Les 101 conseillers municipaux de Marseille élisent le nouveau maire ce lundi. Un vote rendu nécessaire après la démission d’une prête-nom écologiste, Michèle Rubirola, le 15 décembre, après cinq mois de présence virtuelle à l’Hôtel de ville, où l’élue a refusé de poser ses valises, puisque le « deal » des gauches consistait à tromper l’électeur sur la marchandise. Le Monde le révèle, l’insipide Rubirola serait tête de gondole et le contrat signé, une promesse de retrait en faveur de son 1er adjoint, un CDD de trois mois, dans le dos des Marseillais: elle ne pouvait sacrifier plus longtemps ses heures de chorale… La presse ne voit rien à redire à la méthode, une vaste escroquerie du ‘Printemps marseillais’, aussi énorme que le ‘Printemps arabe’, un mouvement démocratique de libération populaire qui a ouvert la voie aux islamistes du Proche-Orient. Arrivé à la mairie par tromperie, Benoît Payan, un guériniste (lien), premier adjoint socialiste, compte bien faire valider la supercherie par un vote de ses complices, dont la camarade socialiste Samia Ghali, histoire de se donner l’apparence de legitimité. Une succession qui serait une caricature de la démocratie, un modèle d’arnaque (anti-)républicaine.

Le premier adjoint et la maire de Marseille, le binôme va-t-il s'inverser comme le souhaite Michèle Rubirola ?
Le premier adjoint et Rubirola,
la maire fantoche de Marseille:
le binôme va-t-il s’inverser comme le souhaite Payan ?

Qui va prendre sa place ? Cinq mois après son élection surprise à la tête de la deuxième ville de France, l’écologiste Michèle, le docteur Rubirola a jeté l’éponge le 15 décembre pour des raisons officielles de santé. Le conseil municipal se réunit donc lundi 21 décembre pour élire un nouveau maire.

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Comment les Marseillais n’éliront pas le maire de la deuxième ville de France

L’article 49.3 contourne le Parlement, le stratagème des gauches du ‘Printemps marseillais’ efface les Marseillais de la photo.

Staline reconnaîtra les siens. La démission de Michèle Rubirola est un stratagème, mais tout à fait légal ! Ce cas est prévu par le code général des collectivités territoriales dans l’article L. 2122-15, lequel n’envisage pas une magouille, si le motif est insincère. Le 16 décembre, le préfet des Bouches-du-Rhône Christophe Mirmand a entériné la décision de Michèle Rubirola, ce qui la rend définitive.

Elue le 4 juillet 2020, Michèle Rubirola, 64 ans, a choisi d’abandonner ses fonctions pour des raisons de santé, lesquelles ne sont pas précisées. La tête de liste du Printemps marseillais a expliqué : « Etre maire de Marseille, c’est 300% de son temps, j’en donne 150″… Début septembre, l’élue écologiste avait dû subir une intervention chirurgicale mystérieuse et c’est déjà le premier adjoint PS Benoît Payan qui avait assuré l’interim pendant sa convalescence.

Novice en politique, Michèle Rubirola a mis entre parenthèses son métier de médecin fonctionnaire pour devenir maire. Mais elle ne semblait pas très à son aise dans la fonction, laissant souvent son premier adjoint en première ligne depuis son élection, indépendamment de ce problème médical soudain. Un retrait previsible, selon un article paru dans le Monde en octobre, une fois la main basse réalisée, et qui évoquait la confidence de son CDDCes dernières semaines, la rumeur enfla sans entrave dans Marseille que Michèle Rubirola n’irait pas au bout de son mandat.

Qui participe à la mascarade du vote ?

La Loi PLM, en vigueur à Marseille comme à Paris et Lyon, impose un mode de scrutin particulier, au suffrage universel indirect. 

Ce sont les 101 conseillers municipaux élus dans les 8 secteurs de la ville, aux dernières élections municipales en juin, qui élisent le maire et ses adjoints, court-circuitant les Marseillais. 

Le code général des collectivités territoriales prévoit qu’un successeur soit désigné dans les 15 jours suivant la démission effective du maire. Le vote a donc lieu ce lundi, lors d’un conseil municipal extraordinaire, le dernier de l’année. La séance sera présidée par le doyen des membres du conseil municipal, Guy Teissier (LR), 75 ans.

Comment se déroule la deuxième tentative de désignation ? 

Le conseil, présidé par Guy Teissier, s’ouvrira sur un rappel des modalités du vote. La séance débute par l’appel de l’ensemble des 101 élus de la ville. L’élection se fait, à bulletin secret, au scrutin majoritaire à trois tours. Après chaque tour, l’urne est ouverte et les noms inscrits sur les bulletins sont lus dans l’hémicycle.

Les deux premiers tours se jouent à la majorité absolue des voix exprimées. Il faut donc 51 voix pour élire le maire. Si aucun candidat ne l’emporte, un deuxième tour est organisé. Si besoin, un 3e tour peut avoir lieu et, cette fois, la majorité relative suffit pour gagner. Et si aucune majorité ne se dégage, c’est le candidat le plus âgé qui est élu.

Qui sont les candidats ?

Tous les conseillers municipaux peuvent se présenter comme candidats au fauteuil de maire. Désigné comme successeur par la maire démissionnaire, le premier adjoint socialiste Benoît Payan, 42 ans, portera bien les couleurs du Printemps marseillais. Michèle Rubirola a souhaité que leur « binôme continue mais s’inverse ». Les Marseillais découvrent que les gauches le leur ont « fait à l’envers »…

Pour l’heure, aucun autre candidat ne s’est déclaré. En juillet, Martine Vassal, tête de liste de la droite avait renoncé à se présenter au profit de Guy Teissier, pour faire barrage à Michèle Rubirola. Lionel Royer-Perreaut, maire LR des 9e et 10e arrondissements largement réélu dans son secteur, s’était lui aussi porté candidat avant de se retirer. Seront-ils en lice lundi ? 

Le groupe Une volonté pour Marseille (37 conseillers) se prononcera dimanche soir « en fonction de l’évolution de la situation du côté du Printemps marseillais », a annoncé Catherine Pila, présidente du groupe LR.

Quelles sont les forces en présence ?

Avec 44 conseillers municipaux, le Printemps marseillais n’a pas obtenu la majorité absolue (51 voix), et doit donc compter sur les huit élus Divers gauche du groupe de Samia Ghali pour faire 52. En juillet, lors de l’élection de Michèle Rubirola, la sénatrice « socialiste » des quartiers Nord avait tenté en vain de négocier les voix de son groupe contre le poste de premier adjoint. Si elle l’avait alors obtenu, elle serait aujourd’hui en position de devenir maire de Marseille… Elle a dû menacer pour arracher le poste de deuxième adjoint. Or, malgré l’épreuve de force, jeudi, après deux jours de silence, Ghali a annoncé qu’elle apportera ses huit voix à Benoît Payan. Si les sept se prêtent à l’opération de marchandage.

La droite, elle, détient 41 + 5 sièges au conseil : 37 conseillers de la liste Une volonté pour Marseille, auxquels s’ajoutent cinq Divers Droite. 

LIEN vers la représentation graphique des forces en présence A Flourish election chart

Le Rassemblement national compte pour sa part neuf conseillers. Ses élus s’étaient abstenus lors de l’élection du maire en juillet, mais représentent 20% des voix du second tour. Michèle Rubirola avait recueilli 51 voix, contre 41 pour Guy Teissier, le candidat LR.

La droite peut-elle revenir au pouvoir ?

« Techniquement, tout est possible, explique André Roux, professeur de droit constitutionnel à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence, puisque le Printemps marseillais n’a pas à lui seul la majorité absolue ». Le groupe Samia Ghali votera pour Benoît Payan, c’est acquis, mais qu’en sera-t-il des Insoumis qui ne voulait pas de l’intrigant pour mener la campagne des municipales ? 

« On voit mal un renversement d’alliance, estime André Roux. Je pense que les alliances qui ont été conclues au mois de juillet vont être reconduites lundi. »

Candidat malheureux à la mairie, le sénateur RN Stéphane Ravier a appelé à « constituer un front pour battre la gauche. » Mais, même si la droite répond à cette main tendue, le compte n’y serait toujours pas. D’autant qu’à droite, une stratégie alliance avec le parti lepeniste créerait de nouvelles divisions. 

Pourquoi les Marseillais ne revotent-ils pas ? 

C’est ce que le Rassemblement national demande depuis l’annonce de la démission de Michèle Rubirola. Le RN a dénoncé un « hold-up démocratique ». « Les Marseillais ont été floués, on leur a menti sur le produit, et je ne me satisfais pas de cette situation qui voudrait que le conseil municipal élise un nouveau maire, il faut que les Marseillais retournent aux urnes », a déclaré Stéphane Ravier.

Même analyse de la part de la députée LREM Claire Pitollat, qui estime que les Marseillais ont été dupés« Mon souhait, c’est qu’on repasse par les urnes parce que ce n’est pas Benoît Payan que les Marseillais ont élu, » juge-t-elle.

Mais un retour aux urnes des électeurs marseillais ne serait possible que si un tiers des conseillers municipaux démissionnaient lundi, ce qui ne semble pas d’actualité. Ou si le scrutin de lundi est annulé par le Conseil d’Etat...

Rubirola figurera-t-elle au conseil municipal ?

Démissionnaire du poste de maire, Michèle Rubirola n’en reste pas moins conseillère municipale. Sa santé lui permettra de devenir premier adjoint de Benoît Payan et se verrait bien en charge de délégation de la santé, actuellement aux mains de Christine Juste. Mais certains émettent déjà des doutes sur ses capacités à remplir pleinement la fonction de bras droit du maire.

« J’ai eu la flemme de tout lire. Vous pouvez me faire un petit résumé ? » (Rubirola)

« Si elle nous dit qu’elle a un problème de santé, c’est la vérité. Mais alors elle ne peut pas non plus être maire-adjointe. Ce n’est pas une promenade de santé d’être maire-adjoint de Marseille« , a estimé Renaud Muselier, président LR de la région et premier adjoint de Jean-Claude Gaudin pendant douze ans.

Covid-19: la région Paca déposera un référé contre la fermeture des restaurants

PACA dénonce une sanction au faciès

Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur Renaud Muselier aux côtés du premier ministre Jean Castex, en juillet.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé la fermeture des bars et restaurants de la métropole Aix-Marseille à partir de lundi, pour une durée d’au moins deux semaines.

Le président de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur Renaud Muselier a annoncé le dépôt vendredi 25 septembre d’un référé liberté en justice pour empêcher la fermeture des bars et restaurants de la métropole Aix-Marseille, annoncée par le gouvernement au nom de la lutte contre le Covid-19.

«J’invite le préfet à respecter scrupuleusement la loi car je déposerai dès demain, avec des restaurateurs et des cafetiers, un recours en référé liberté devant le tribunal administratif de Marseille contre tout acte restreignant l’exercice de la liberté d’entreprendre, d’industrie et du commerce de façon disproportionnée», a écrit Renaud Muselier dans un communiqué publié jeudi soir.

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Une semaine, ça va ; 15 jours, attention les dégâts !

Et si la fermeture des bars et restaurants était jugée applicable, le président de la région a indiqué qu’il demanderait au premier ministre de réduire cette fermeture à une semaine contre 15 jours annoncés. Les élus ont été reçus par le préfet des Bouches-du-Rhône jeudi après l’annonce la veille au soir de la fermeture des bars et restaurants samedi à Aix-Marseille, désormais en «alerte maximale», dernier niveau avant l’état d’urgence sanitaire.

«Nous sommes allés chez le préfet mais malheureusement il appliquera quand même son arrêté», a annoncé de son côté la présidente LR de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal. Selon elle, le préfet aurait confirmé que l’arrêté de fermeture entrera en vigueur samedi soir. Reste, selon Mme Vassal, à en définir le périmètre. À savoir: va-t-il concerner les 92 communes de la métropole ou seulement les plus grandes d’entre elles, Marseille, Aix ?

Restaurateurs, cafetiers et plus généralement acteurs du monde économique marseillais ont prévu de se rassembler vendredi à 9H00 pour protester contre ce qui s’apparente pour eux à un «reconfinement économique». Les élus s’y joindront, ont-ils précisé.

Christophe Mirmand a été nommé le 29 juillet 2020, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud, préfet des Bouches-du-Rhône.

Coronavirus : Renaud Muselier « très surpris que le président du conseil scientifique parle à tort et à travers »

Choisi par Olivier Véran pour avaliser la politique de Macron, le professeur Jean-François Delfraissy est le fusible du pouvoir

Renaud Muselier, sur franceinfo jeudi 26 septembre.
Renaud Muselier, sur franceinfo jeudi 26 septembre.

Mais qu’est-il allé faire dans cette galère, le professeur ? Le président du Conseil scientifique a évoqué l’accélération de cas de coronavirus dans le sud de la France et prôné une stratégie de « tester-tracer-isoler ». « C’est à Marseille qu’on teste le plus », s’indigne le président Les Républicains de la région Sud, face à cet acharnement du pouvoir contre la région du Pr Didier Raoult.

Lui-même médecin diplômé en médecine du sport, le président de la Région Sud s’est déclaré « très surpris » que « le président du Conseil scientifique parle à tort et à travers ». Au cours d’une conférence de presse en ligne? Jean-François Delfraissy a en effet déclaré mercredi que le gouvernement va « devoir prendre des décisions difficiles » dans les prochains jours en raison de l’accélération de cas de coronavirus, notamment dans le sud de la France. « La démarche du président du Conseil scientifique est incroyable », a dénoncé Bruno Muselier,  jeudi 10 septembre sur franceinfo. C’est en effet depuis Macron que le conseil d’un président s’exprime publiquement en lieu et place du pouvoir.

« Je suis très surpris que le président du Conseil scientifique parle à tort et à travers, réagit Renaud Muselier. Il devrait se souvenir du nombre de sottises qu’il a pu raconter dans la première vague, pour protéger l’exécutif. Il ne fallait pas se masquer, il ne fallait pas se tester. Il fallait s’isoler. Il fallait se soigner à l’aspirine en attendant que ça aille mal et en attendant le Sam, » a rappelé Renaud Muselier.

Jean-François Delfraissy a pointé la région PACA qui pourrait « se trouver en situation difficile dans l’offre de soins en termes de lits de réanimation dans les semaines qui viennent ». Il faut, selon lui, être très actif sur la stratégie de « tester-tracer-isoler ».

Bruno Muselier regrette que le président du Conseil scientifique vienne « sur que nous appliquons déjà et que nous avons appliqué dans la première période de tester, testé en masse, de soigner et de tracer le test ». Selon lui, le test en masse existe de façon très importante à Marseille: « A l’IHU, c’est 800 personnes qui peuvent être testées tous les jours. Nous avons une nouvelle machine qui permet d’avoir les résultats en 20 minutes. On est les premiers en France et c’est à Marseille qu’on teste le plus« , a-t-il précisé.

Macron n’a pas apprécié que Jean Castex se laisse précéder par le Pr Delfraissy dans l’annonce des mesures sanitaires, raconte maintenant l’Elysée.

Le Conseil de défense qu’il avait réuni devait donner de la solennité aux décisions prises. On se marre depuis qu’on sait de quoi a accouché le Conseil… Macron en veut actuellement au monde entier, Trump, Poutine, Erdogan et on en passe, ainsi qu’aux journalistes, singulièrement Georges Malbrunot, et donc à ses ministres aussi, comme à son habitude. Il pique des crises à tout propos: lui seul est à la hauteur ! Ainsi n’a-t-il encore pas digéré l’incapacité de son premier ministre à mettre fin à la dispute des ministres de l’Intérieur, G. Darmanin, et de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qui divergent gravement sur les politiques à suivre, notamment face à l’ « ensauvagement » de la société, réalité ou « sentiment d’insécurité ». A l’occasion du séminaire gouvernemental, le président de la République a donc rappelé à l’ordre tous ses ministres. Mamie Brigitte ne parvient pas à faire comprendre au petit qu’à chaque fois qu’il accable ainsi ses collaborateurs, c’est un aveu d’incompétence à son poste.