Voile islamique dans le sport : la préfecture de Paris interdit une manifestation de «Hijabeuses»

Ces sportives veulent imposer leur particularisme religieux communautariste

Instrumentalisation du sport
et détournement
faussement féministe

Leur communautarisme religieux leur avait valu des interdictions de compétition par plusieurs fédérations sportives françaises, mais des activistes musulmanes ont voulu s’élever contre ces décisions de leurs autorités fédérales qui s’opposent à tout prosélytisme religieux, dans le respect de la législation. Elles avaient prévu de manifester mercredi après-midi devant l’Assemblée nationale pour protester contre un amendement interdisant le port de signes religieux ostensibles dans le sport.

Le défi au Parlement n’aura pas lieu. Ces françaises avaient prévu de provoquer les représentants du peuple républicain en jouant au football devant l’Assemblée nationale La manifestation a été interdite par la préfecture de police de Paris, ce mardi, et les séparatistes devront choisir entre leur voile et le football.

« Il est à craindre que cette manifestation n’attire, outre les personnes qui la soutiennent, des personnes hostiles à la cause défendue et susceptibles d’en découdre avec les premiers », justifie dans un communiqué le préfet, qui « a pris un arrêté d’interdiction de cette manifestation ».

« Les arguments avancés par le préfet sont scandaleux »

Politisation du sport

Dans l’arrêté publié, la préfecture de police évoque également une revendication « qui fait l’objet d’un vif débat et d’un clivage important dans la société entre partisans de l’affirmation d’un islam politique, qui prône le port du voile par les femmes, et partisans des valeurs républicaines d’égalité entre les femmes et les hommes », ainsi que le « contexte électoral actuel », la situation des femmes « dans certains pays musulmans tels que l’Iran ou l’Afghanistan » ou encore le reportage de « Zone interdite » consacré au « danger de l’islam radical ».

« Les arguments avancés par le préfet sont scandaleux et ne reposent sur rien d’autre que des préjugés racistes et une confusion politique délibérément entretenue », a réagi l’association « Les Hijabeuses » dans un communiqué, qui annonce avoir « saisi le tribunal pour contester cette décision arbitraire, injuste et complètement disproportionnée ».

Une première mobilisation devant le Sénat

Les Hijabeuses, ici devant le Sénat, pour protester contre l’activité législative des élus. 

La semaine dernière, le collectif avait manifesté devant le Sénat en jouant au football avant d’être invité à partir par les gendarmes, au moment où les sénateurs débattaient de plusieurs amendements dont celui qui interdit le port du voile lors des compétitions sportives, dans le cadre de la discussion au Parlement de la proposition de loi visant à démocratiser le sport – le texte doit être rediscuté mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans la sphère de l’association Alliance citoyenne, membre d’ACORN international et constitue une des principales formes d’importation des méthodes dite de community organizing (syndicats de citoyens) en France, les « Hijabeuses » mènent une campagne pour que toutes les femmes, et en particulier les femmes musulmanes, puissent pratiquer leur sport en compétition et porter le voile. La Fédération française de football interdit toujours le port du voile au sein de ses championnats, alors que la FIFA l’autorise depuis 2014.

L’association ReAct Transnational, qui travaille à l’organisation de syndicats de travailleurs, est devenu un partenaire fort d’ACORN sur l’organisation des syndicats en France.

Cette… association – membre actif de la campagne  Stop Impunité  – « appuie l’organisation des travailleurs.ses [sic] et communautés affectées par des abus à travers le monde, afin de construire un pouvoir social à même de défendre les droits et intérêts du plus grand nombre. ONG (illégitime) basée en France, ReAct Transnational est un réseau de militants et professionnels, organisateurs, « campaigners » [militants], présents sur plusieurs continents. De Douala à Paris, ils.elles [sic] soutiennent les personnes affectées par les abus de multinationales via la construction d’alliances transnationales. » Autre chose ?

La FIFA est une association à but non lucratif, rassemblant 211 fédérations, nationales ou non. La dernière adhésion en date (2016) est celle du Kosovo, où les lieux de culte orthodoxe sont pillés, saccagés par des Albanais, à 80% musulmans. On parle aussi de nettoyage éthnique.

Et qui soutient les footballeuses islamistes ?

Le mal est intérieur :

Cantona, Thuram, ô la surprise: footballeurs bas de plafond,
pour qui interdire le hijab, c’est
interdire de taper dans un ballon!
Touche pas à mon hijab !
(un produit toxique importé)

Les antifa, anti-fascistes fascisés, pro-palestiniens, des islamo-ultra-gauchistes, révolutionnaires.

Le « grand remplacement » est-il un mythe populiste ?

Temps de travail :  Hidalgo se fait recadrer par la préfecture

La maire Hidalgo ne pourra favoriser plus longtemps ses agents municipaux.

Elle contournait la loi imposant de faire passer ses agents aux 35 heures: ce clientélisme, c’est fini !…

Le préfet d’Ile-de-France a mis son veto à ce privilège. 

Les combines d’Anne Hidalgo ne convainquent pas la préfecture. Dans une lettre du jeudi 29 juillet 2021, le préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume, retoque les propositions de la maire socialiste de la capitale pour résoudre le problème des 35 heures à la Ville de Paris. La loi de transformation de la fonction publique de 2019 impose que chaque collectivité locale demande à ses agents, avant le 1er janvier 2022, de travailler 1.602 heures par an. Une réforme que la mairie de Paris renâcle à instaurer, puisque ses fonctionnaires ne travaillent que 1.552 heures annuelles. Pour contourner ce problème, un texte avait été validé par le Conseil de Paris le 6 juillet, mais vient d’être retoqué par la préfecture, rapporte Le Parisien auprès de qui la missive en question a fuité.

Les réunions avec les représentants du personnel doivent se poursuivre à l’automne prochain. Une étape pointée du doigt par Marc Guillaume, alors que le Conseil de Paris doit procéder à une nouvelle validation en novembre. Selon le préfet, il est impossible de « porter une appréciation positive » sur les propositions faites par les services de la mairie.

Par ailleurs, la date d’application de la réforme parisienne est prévue entre janvier et septembre 2022, ce qui dérange le représentant de l’État, précisent nos confrères. En effet, le préfet souligne que la nouvelle organisation du temps de travail doit « entrer en vigueur au plus tard le 1er janvier 2022 ».

Jours de repos supplémentaires : une proposition « illégale »

Anne Hidalgo souhaitait ausdi s’attacher son personnel en distribuant des jours de repos supplémentaires aux agents de la Ville, « au titre de l’intensité et l’environnement de travail induisant une pénibilité spécifique à la ville capitale ». Une proposition qui, selon Marc Guillaume, « n’est au demeurant pas motivée » et « n’est appuyée par aucune démonstration reposant sur des données objectives d’activité ». De plus, cette alternative, non conforme au décret, « s’avère à ce titre illégale », estime le préfet, qui appelle l’édile à supprimer ce point (et non des moindres) du nouveau cadre de travail de ses fonctionnaires.

De son côté, Antoine Guillou, l’adjoint à la mairie de Paris en charge des ressources humaines, s’oppose à la loi de transformation de la fonction publique dans un courrier daté du 28 juillet : « Nous considérons que le progrès est historiquement orienté vers la réduction du temps de travail. » Et d’ajouter : « Alors que les agents publics ont été en première ligne pour faire face à la crise sanitaire, […] l’entêtement du gouvernement à maintenir les objectifs et le calendrier de la loi est pour nous incompréhensible. » Par ailleurs, la Ville de Paris a assuré ce lundi 2 août qu’elle « répondra à la préfecture de région d’Ile-de-France sur l’ensemble des points évoqués dans ce courrier ».