L’écologiste met délinquants et policiers sur un même pied d’égalité
Universitaire et législateur, Rousseau ne fait pas la différence entre illégalité et légalité.
Gérald Darmanin a été interrogé lors des questions au gouvernement de ce 11 juillet sur la présence d’élus de la Nupes à la marche parisienne pour Adama Traoré interdite par la préfecture.
« Plutôt que donner de la publicité à des extrémistes qui crachent sur la tombe des policiers morts, a asséné le ministre de l’Intérieur, je voudrais vous lire [le nom] de tous les policiers morts en service depuis trois ans ».
Gérald Darmanin leur a rendu hommage en citant, sous les applaudissements de presque l’ensemble de l’hémicycle qui s’est levé à son invitation, sauf une partie de la gauche, dont Louis Boyard.
Manifestations interdites
Sandrine Rousseau a également interpellé le ministre quelques minutes plus tard : « Vous avez fait lever l’Assemblée sur les policiers morts en service et je me suis levée, a-t-elle rappelé. Et maintenant, je voudrais que nous nous levions pour les victimes des actions policières », a-t-elle réclamé, sous le regard agacé de Gérald Darmanin.
La députée écologiste a poursuivi en dénonçant une interprétation politique de la Constitution sur le droit de manifester : « Vous interdisez les manifestations écologistes, les manifestations antiracistes, les milices d’extrême droite elles ne déposent pas d’autorisation avant leurs manifestations alors vous les laissez à l’écart de vos critiques », a-t-elle reproché. On attend pourtant toujours que le collectif Les Soulèvements de la terre soit dissous dans les faits, tandis que Génération identitaire l’est effectivement.