Casino va céder plus de magasins que prévu au groupement Intermarché

Le groupe Casino publie la liste des magasins qu’il cède à Intermarché

Troisième acteur de la distribution alimentaire en France.

Le groupe va céder des sites situés dans le Nord, le Grand Est et le Grand Ouest, en somme, la moitié nord de la France. Un millier de salariés est concerné.

Le groupe Casino, très endetté, va présenter ce lundi aux délégués du personnel, lors d’un comité central extraordinaire prévu en fin de matinée, la liste des supermarchés et hypermarchés qu’il va vendre à Intermarché, a appris franceinfo de source proche du dossier. 

Le distributeur va vendre une centaine de ses magasins, principalement dans le Nord, le Grand Est et le Grand Ouest. En revanche, il compte garder ses magasins historiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes où le groupe a encore son siège à Saint-Etienne. Il va aussi conserver ceux de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Île-de-France. 

Au total, plus de 1.000 salariés sont concernés par cette cession, ce qui représenterait jusqu’à 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Cette vente intervient alors que l’enseigne Casino est plombée par une dette colossale de plus de 6 milliards d’euros, consécutive à une mauvaise gestion et des rachats successifs. Le 26 mai, le distributeur avait officialisé son entrée dans une procédure de conciliation pour une période de quatre mois afin de renégocier son important endettement. Il avait également partagé sa volonté de céder une centaine de ses magasins au groupement Intermarché, mais cet accord de rapprochement ne règle pas le problème de sa dette.

Vers une alliance avec Auchan ?

La reprise de ces magasins va bien sûr réduire les pertes et apporter de l’argent frais, mais c’est loin d’être suffisant. Cette dette pourrait, en partie, être épongée par l’homme d’affaires tchèque, Daniel Kretinsky, qui a déjà 10 % du capital de Casino. Il a proposé de prendre plus de parts et d’avoir ainsi le contrôle du groupe.

Mais les revoilou ! Le trio composé de Xavier Niel (Free), le banquier d’affaires Matthieu Pigasse – deux magnats de la presse (groupe Le Monde, etc) – et le spécialiste de la distribution Moez-Alexandre Zouari, est aussi prêt à mettre au pot. Il a fait une offre de reprise. C’est en discussions. Auchan s’est aussi montré intéressé pour faire une alliance industrielle. Auchan cherche depuis longtemps à se rapprocher d’une autre enseigne de la distribution. Il y a quelques années, la firme nordiste avait essayé avec Système U, mais aussi Carrefour. Sans succès. 

Auchan, dont le modèle est basé sur des hypermarchés en perte de vitesse, s’intéresse surtout au réseau de proximité de Casino, c’est-à-dire aux magasins de Monoprix ou Franprix qui sont dans le groupe. Un mariage entre Auchan et Casino pourrait permettre de créer un groupe de 40 milliards d’euros de chiffre d’affaires et de détenir 15 % de parts de marchés. Reste que, pour l’heure, Casino n’a pas donné suite, car le groupe de Jean-Charles Naouri n’en voit pas l’intérêt. A moins qu’il ne cherche à faire monter les enchères. Dans ce dossier, tout semble encore ouvert.

Quand Décathlon retira sa publicité «spéciale migration»

« Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite. »

Capture d'écran de l'affiche publicitaire spéciale «migrations»
Ambiguïte vendeuse ?
Capture d’écran du compte Facebook «Sauvons Calais»

En 2016, une publicité « spéciale migration » de la chaîne de magasins de sports Décathlon, largement partagée sur les réseaux sociaux, a enflammé les citoyens vigilants sur les réseaux sociaux. Et les media ?L’entreprise de la famille Mulliez (Auchan) a retiré l’affiche et évoque une « très grande maladresse » de communication.

A Ajaccio, le groupe Décathlon a fait afficher une publicité faisant la promotion de ses cartouches pour fusils avec l’illustration d’un oiseau en plein vol et estampillé  «spéciale migration». L’entreprise faisait la promotion d’une boîte de cent cartouches de fusil vendue 26€.

Apparemment l’affiche faisait allusion à la saison migratoire des oiseaux. Mais, dans un contexte de crispations et d’afflux très important de clandestins, cette publicité a eu l’effet d’une bombe.

Cette publicité «spéciale migration» a été perçue comme une référence explicite à la crise des réfugiés migrants en situation irrégulière et non pas à la chasse des oiseaux migrateurs.

Partagée plus de 30.000 fois après sa publication le 12 octobre 2016 sur la page Facebook «Sauvons Calais», un groupe se présentant comme un « collectif citoyen de lutte contre l’immigration, les associations de pro-clandestins et la préférence étrangère », la photo de cette affiche est devenue virale sur internet. 

Capture d'écran du compte facebook «Sauvons Calais »
Capture d’écran du compte Facebook «Sauvons Calais » 

Des media nationaux se sont alors emparé de la polémique et face à l’indignation, l’entreprise a été contrainte de retirer ses affiches tentant désormais de rattraper un bad-buzz qui pourrait écorner son image.

La chaîne spécialisée dans le sport et le plein air a dû également regretter une maladresse dans sa politique de communication, par l’intermédiaire d’un commentaire sur la page Facebook de «Sauvons Calais» : « Non, ce n’était pas de l’humour, plutôt une communication très maladroite. Pour information, cette affiche était visible uniquement sur notre magasin d’Ajaccio. Elle a ensuite été détournée sur plusieurs sites web et pages Facebook. Afin d’éviter tout amalgame, nous avons immédiatement retiré cette affiche de la façade de notre magasin.»

Les Mulliez sont des incompris…

Un supermarché fait sa pub avec Miss France: scandale d’une mise en danger d’autrui

Les hyper/supermarchés autorisés à rester ouverts pendant la pandémie sont-ils plus responsables que les magasins de proximité ?

Amandine Petit, Miss Normandie, a été élue Miss France 2021 le 19 décembre 2020.
Le Comité Miss France a négocié la venue d’Amandine Petit, Miss Normandie, élue Miss France 2021 le 19 décembre 2020

Le rassemblement provoqué par la venue de Miss France dans un magasin de Moselle est très critiqué.
La séance de dédicaces d’Amandine Petit au Centre commercial B’EST scandalise l’opinion, alors que le département lorrain fait partie des plus sévèrement frappés par l’épidémie de Covid-19.

La séance de dédicaces d’Amandine Petit s’est déroulée sur les 55.000 m2 de commerces – hypermarché Auchan et 100 magasins – et de restaurants du centre commercial de Farébersviller, en zone urbaine sensible (ZUS) bénéficiant d’un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), près de Forbach, Sarreguemines et Saint-Avold, ainsi que de la frontière allemande.

La distanciation physique réglementaire n’est pas respectée

La Société Miss France présidée par Sylvie Tellier a plongé Amandine Petit dans une polémique prévisible dans le contexte de pandémie et d’état d’urgence sanitaire, dès sa première séance de dédicaces, dans un centre commercial Auchan de Farébersviller en Lorraine.

L’attroupement espéré a eu lieu autour de la toute nouvelle Miss, sans aucun respect de la distanciation sociale, rapporte Actu.fr. Les photos publiées par le journal Le Républicain Lorrain, partenaire de l’événement, ont été vertement critiquées sur les réseaux sociaux par plusieurs internautes qui ne comprennent pas qu’un tel événement soit autorisé « alors que les cinémas, théâtres, salles de spectacles, parcs de loisirs, restaurants ou discothèques eux sont fermés. » Le maire de Forbach, Alexandre Cassaro, s’est déclaré « très étonné que le groupe Auchan ait autorisé l’organisation d’un tel rassemblement ».

Les photos de la foule ont été largement partagées sur les réseaux sociaux samedi 2 janvier 2020.

Le groupe Auchan semble pourtant avoir tissé des liens étroits avec la Société Miss France : Vaimalama Chaves, lauréate du concours Miss France 2019, avait déjà provoqué un attroupement pour une séance de dédicaces dans son centre commercial de Noyelles-Godault, le vendredi 28 juin 2019.

« On est encore en plein boom de Covid, on a un nouveau couvre-feu, mais là, les distanciations, elles sont où« , interroge une soignante de l’hôpital de Forbach. La Moselle fait partie des 15 départements les plus touchés et où le couvre-feu a été avancé à 18h depuis le 2 janvier.

Le directeur du centre commercial B’Est, Barthélémy Jeanroch, a tenté de se justifier en expliquant qu’il « ne s’attendait pas à autant de monde ». Il ajoute que le personnel « a tout fait pour demander au public de bien porter son masque ». « Amandine Petit était derrière une vitre, c’était une famille sur scène à la fois, et les selfies devaient se faire à distance », insiste-t-il.

Il reste que la foule était agglutinée.

Emprise de l’extrême gauche internationale: Decathlon retire ses publicités d’une chaîne d’info en continu

Victime de chantage, le groupe Auchan exerce une pression politique sur la presse et les Français, sous la contrainte

TWITTER, GOOGLE ou YAHOO, en FLAGRANTS DELITS de CENSURE POLITIQUE

On connaît la malfaisance d’ONG supranationales et illégitimes. On découvre un groupe de pression actif sur les réseaux sociaux partisans et qui instrumentalise les enseignes commerciales. Réseau occulte d’ultras, développant une stratégie d’infiltration de la société civile, sans tête, comme les ‘Black bloc – dit citoyen , comme d’autres se disent « anticapitalistes », « humanitaires » ou « anti-racistes » – , des activistes politiques obtiennent de Decathlon qu’il proteste contre « l’orientation délétère », selon eux, de CNews, chaîne montante d’information en continu du groupe Canal+.

Sleeping Giants, collectif citoyen de lutte contre le financement du discours de haine, s’est targué jeudi d’avoir poussé Decathlon a retirer ses publicités de CNews pour Noël. La raison? « Parce que l’orientation délétère de CNews ne peut plus être ignorée », explique subjectivement… Sleeping Giants sur … Twitter.

Le mode opératoire de ce collectif d’extrême gauche consiste à interpeller publiquement les annonceurs de publicités sur les réseaux sociaux sympathisants. Ils ciblent les media qu’ils ont étiquetés d’extrême droite ou des émissions relayant des discours jugés racistes ou sexistes. Le collectif est né aux Etats-Unis en novembre 2016 en réaction à la victoire du Républicain Donald Trump à l’élection présidentielle américaine. Twitter héberge leur compte Twitter depuis une première action de boycottage contre Breitbart News, media conservateur dont le président exécutif depuis 2012 était Steve Bannon jusqu’à ce qu’il quitte son poste en 2016 pour diriger la campagne du candidat du Parti Républicain qui, en 2020, représentera encore près de 50% de l’électorat américain.

Un collectif totalitaire ? La branche française de Sleeping Giants est apparue le 17 février 2017 et a d’abord pris pour cible deux sites catalogués d’extrême droite par la gauche radicale: le site d’information généraliste Boulevard Voltaire, fondé par Robert Ménard et Dominique Jamet, et le blog Breiz atao, créé par Boris Le Lay. Les annonceurs cèdent aux pressions des despotes de l’extrême gauche: plus de 1.000 d’entre eux – qui condamnent probablement Amazon (et AliBaba ou eBay ?) – bloquent Boulevard Voltaire, tandis que Google Ads bannit Breiz atao. On comprend dès lors que la presse n’est pas libre – si le pouvoir ne garantit pas son indépendance – et que des diplômes universitaires sont offerts aux militants sectaires et aux activistes bien-pensants.

En octobre 2019, les trolls numériques de l’antenne française menacent la société Ferrero sur… Twitter. L’entreprise agroalimentaire italienne, connue par des produits phares tels que Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri ou Tic Tac, retire dare-dare l’émission Zemmour & Naulleau sur Paris Première (Groupe M6) de la liste de diffusion des publicités Nutella. Après la capitulation de Ferrero, les mutuelles la MAIF (liée à la FSU), Groupama, autre mutuelle (Gan, Amaguiz et Orange Bank) et Monabanq (Crédit mutuel et Cofidis) se soumettent aux assaillants. Sur Twitter, la branche Ferrero France avait frémi pour son image: les maîtres-chanteurs se présentaient en chevaliers blancs, un « collectif de citoyens qui lutte contre les discours de haine ». Les Sleeping Giants avaient demandé à la marque : « En passant vos pubs sur Paris Première ce mercredi 2 octobre pendant l’émission de Zemmour, vous le cautionnez et le financez. Est-ce délibéré ? ». Ferrero et le quarteron de mutuelles s’étaient couchés, mettant le doigt dans l’engrenage de l’intimidation.

La presse institutionnelle se protège-t-elle solidairement des maîtres-chanteurs ?

CNews, privée de Noël par des « trolls numériques » radicaux anonymes

Le grand commerce appelle à la compassion pour les petits commerçants face au coronavirus mais, « en même temps », il porte atteinte à la liberté de penser

« En effet nous avons retiré nos publicités de CNews en cette fin d’année », a avoué la chaîne de magasins de produits de sports, sur son compte Twitter , partenaire objectif du collectif. Auprès du magazine LSA, Decathlon confirme un « retrait immédiat et pour la fin de l’année » mais se refuse à tout commentaire sur les raisons de cette décision et sur la possibilité évoquée par Sleeping Giants de la prolonger sur toute l’année 2021.

Paul-Bisquit joue les ingénus, mais c’est un troll pro, parmi d’autres, de la censure vertueuse : LCI est une autre cible qui ne troublera pas non plus BFMTV bien longtemps encore. La République se laissera-t-elle gangrener : à la menace islamiste s’ajoutent les atteintes au pluralisme?

Decathlon (Auchan) qui inonde le pays de produits chinois et turcs a gagné

La chaîne de télévision CNews est régulièrement la cible de critiques sur le choix de ses intervenants [le père de Laurent Joffrin était d’extrême droite, comme celui de François Hollande, mais le sont-ils pour autant eux-mêmes parce que chroniqueurs de L’Heure des Pros?]. Certains sites, comme toutelatele.fr, se font une spécialité de chercher des poux à ces intervenants, mais occulte la prestation de Bruno Le Maire, cette semaine… La tonalité de ses débats, jugés très clivants, est incriminée, bien que juste décapants, ou soupçonnés de « flirter » (sic !) avec une idéologie d’extrême droite (laquelle ?), bien que juste en antithèse de la pensée unique, à laquelle s’accroche la gauche radicale rejetée par l’électorat qu’elle accuse, du coup, de tous les maux et dérives. La majorité silencieuse – la « Sleeping majority » ! (« silent majority« ) – est-elle fasciste ?

La direction de CNews assume être une « chaîne d’opinions ». Les analyses de l’essayiste Eric Zemmour mettent à mal les thèses de la gauche et ses réflexes de survie sont compréhensibles, mais ses attaques ad hominem, ses diffamations, ses coups fourrés, ses appels à la censure et son agitation de l’opinion, via les réseaux sociaux, sont autant d’attaques contre la liberté d’expression et aux valeurs de la République.

En ne bloquant pas les tweets diffamatoires, Twitter participe au totalitarisme d’extrême gauche

Twitter est très réactif aux demandes de fermeture de comptes déplaisants aux ultras, mais autorise les insultes sectaires.

On peut être ultra de gauche et manquer d’orthographe:

TWITTER paie-t-il des impôts sur ses profits commerciaux en France ? Si PaSiDupes est muselé, ne vous interrogez pas sur les causes de son silence: ce ne sera pas une catalepsie ! Le blog s’est déjà retiré de Facebook au vu d’étranges dysfonctionnements et filtrages, également constatés sur Blogger de Google (comme WordPress) – et des embrouilles injustes sur YouTube de Google, la pieuvre ! Le virus rôde, mais le plus dangereux pour la démocratie n’est pas celui qu’on pense. A bientôt peut-être…

Seine-Saint-Denis: la déco et le meuble ne font pas recette; les magasins Alinéa doivent fermer

L’enseigne Alinéa a été placée en redressement judiciaire et 17 magasins sur 26 devraient bientôt fermer.

Le 16 mai 2020, le directeur d’Alinéa, Alexis Mulliez, annonce avoir déclaré l’état de cessation de paiement de l’entreprise.
Samedi 1er août 2020, impossible d’aller faire des emplettes dans un magasin Alinéa, marque et entreprise commerciale française de décoration et d’ameublement appartenant aux actionnaires de l’association familiale Mulliez (AFM), 5ème fortune de France, constituée autour des magasins Auchan. Et pour cause, les salariés étaient en grève. Au lieu d’être dans les magasins pour renseigner les clients, ils étaient sur les parkings pour expliquer leur mécontentement.

1.200 salariés menacés en France, 63 à Rosny. Alexis Mulliez, le PDG d’Alinéa, entreprise, dont le siège est situé à Aubagne (Bouches-du-Rhône), a lui-même effectué une proposition de rachat de certains magasins sur les 26 implantés en France.

Les salariés de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sont inquiets.

Dans un premier temps, il a proposé de racheter seulement sept magasins, cela a été rejeté par le tribunal de Marseille et dans un second temps, une proposition pour le rachat de neuf magasins est en cours. « Si cela est accepté, 1 200 salariés seront licenciés », lâche Adèle, salariée et représentante du personnel à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Pas d’indemnités de départ

L’intégralité des magasins implantés en Ile-de-France devraient fermer leurs portes, les 63 salariés de Rosny-sous-Bois sont donc concernés. Ils se disent très inquiets. « Nous sommes en négociation avec la direction depuis plusieurs semaines pour obtenir, au moins, des indemnités de départ mais ils ne veulent pas pour le moment », confie Adèle.