Macron a fait attendre ses hôtes au 80e anniversaire du Débarquement

Ce président n’a ni culture, ni manières

Le roi Charles en compagnie d’Emmanuel Macron.
Le roi Charles avec
le président Macron,
au regard dans le vague
et main dans la poche

Le président français est arrivé à la cérémonie de Ver-sur-Mer, jeudi 6 juin, avec un quart d’heure de retard, ce qui a fortement déplu à nombre d’invités de marque, selon les observateurs attachés au protocole.

Le petit bourgeois mal élevé représente-t-il la France dignement?

La ponctualité est la politesse des rois. Or, le manque de ponctualité est clairement un trait de caractère du président egocentré. Macron a ainsi une curieuse manière de rendre hommage aux héros du Débarquement de juin 1944. On ignore à ce stade la raison de ce retard. Le désir de se mettre en majesté est une hypothèse.

Plusieurs chefs d’Etat ainsi que le roi Charles l’attendaient. Et, alors que cette journée d’hommages se déroule en France, ce sont les représentants étrangers qui se sont retrouvés à accueillir le Président français et son épouse aux « jambes fuselées » et aux cheveux repeuplés d’extensions.

« Ils ont commencé sans lui »

Dans une cérémonie ô combien protocolaire, ce retard a été maintes fois relevé sur les chaînes d’info en continu françaises et étrangères et sur les réseaux sociaux. Notamment par le correspondant de Sky News en Europe, le journaliste Adam Parsons, qui n’a pas manqué de préciser qu’« ils ont commencé sans lui ».

Le journaliste britannique, sur place, s’est également étonné qu’Emmanuel Macron se soit lancé dans un discours alors que ce n’était pas au programme.

« On a l’habitude qu’il ne soit pas très à l’heure, s’étonnait-on sur RTL. Mais ça a un peu choqué mes confrères britanniques, pour tout vous dire ».

Vouloir être le maître des horloges est une chose, faire fi de l’heure en est une autre. Et l’éducation la plus élémentairene lui a pas été donnée en surcroît.

Ce n’est pas la première fois, en effet que Macron se présente en retard à un rendez-vous majeur. En déplacement en Allemagne, le 28 mai dernier, le président de la République était arrivé « à la bourre » pour un entretien avec le chancelier Olaf Scholz.

En mars dernier, lors d’un sommet européen à Bruxelles, Emmanuel Macron avait carrément manqué la traditionnelle photo de famille.

Si Manu est un malotru, Bribri ne vaut pas mieux: le protocole veut qu’on ne touche pas la reine.

Macron se dit inquiet de la situation …à Mayotte

Il s’est entretenu avec le président des Comores sur la situation …sociale et sécuritaire

Ils avaient cru le hableur,
en 2019…

Macron a exprimé « son inquiétude s’agissant de la situation sociale et sécuritaire à Mayotte », lors d’un entretien avec le président des Comores Azali Assoumani, a rapporté l’Elysée, samedi 18 mars. Les deux chefs d’Etat sont « convenus de poursuivre la coopération en matière de lutte contre l’immigration illégale, à la fois en matière de reconduite et de prévention des départs« , selon un communiqué.

De nombreux migrants africains et comoriens tentent chaque année clandestinement de rallier Mayotte, dont la moitié de la population est étrangère. Depuis 2019, l’Etat français a considérablement augmenté ses moyens de lutte contre cette immigration clandestine, avec notamment la présence continue en mer de bateaux intercepteurs et une surveillance aérienne. A Mayotte, le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a exprimé sa volonté de renforcer la lutte.

Azali Assoumani a pris la tête il y a un mois de l’Union Africaine (UA), ce pour quoi Macron l’a « félicité »« Les deux présidents ont insisté sur leur volonté commune de poursuivre la mise en œuvre de l’agenda issu du sommet Europe-Afrique de février 2022 », poursuit l’Elysée. Ce sommet s’est conclu par une volonté de refonder le partenariat entre l’Europe et l’Afrique pour faire face aux défis communs des deux continents, notamment en matière de transition écologique, avec un paquet d’investissement de plus de 150 milliards d’euros.

Devoir de mémoire

En voyage officiel à Mayotte, il y a trois ans, Macron était allé en visite à Mayotte, quatre jours dans ce territoire secoué en 2018 par une forte contestation populaire contre l’immigration clandestine, et n’avait pas hésité à annoncer un renforcement du contrôle de l’immigration clandestine avec l’opération Shikandra qui prévoyait le déploiement de 1.500 personnels supplémentaires. Il parlait également éducation et santé. Lien

L’opération devait répondre à un « mal-être » (pas plus…) qui avait mis à l’arrêt le département français pendant près de deux mois, en 2018. Nommée « Shikandra » par Annick Girardin, ministre des Outre-mers, elle devait lutter contre l’immigration clandestine, contre laquelle s’était soulevée la population mahoraise. L’Elysée se félicita d’avoir reconduit 22.000 individus à la frontière entre 2018 et 2019. Pareil en métropole ? Et ils sont revenus…