« A gauche toute, » enquête dénonçant un service « public » audiovisuel soviétique en France

Ce service public reçoit 650 millions de l’Etat – budget toutes les radios privées – pour entretenir la mainmise idéologique des gauches.

Avis de décès du pluralisme dans le service public. Une propagande insidieuse se déverse, au fil des programmes de France Inter, Info, Culture et des émissions politiques de France Télévisions, France 2 et France 5 sur les électeurs français. Aux frais du contribuable.

Le 8 octobre, la Pologne vient de défier l’Union européenne et le sommet Afrique-France s’ouvre, mais le journal de France Inter aussi, et sur une information «édifiante» et «exclusive»: une agence d’intérim sur deux accepterait les demandes des entrepreneurs du BTP de leur fournir de la main-d’œuvre «de type européen». Le testing «inédit» réalisé par SOS-Racisme – via seulement 69 appels téléphoniques – est présenté sans contradicteur, ni mise en perspective. La journée commence bien, entre soi. La radio dite publique impose le point de vue de ses syndicats et de ses idéologues formés en universités et écoles de journalisme noyautées par la gauche qui se reproduit par cooptation: un grand remplacement sur les espaces de liberté démocratique. Au nom de la démocratie: Cuba est une république parlementaire, à parti unique, communiste, et la Corée du Nord, une république populaire démocratique…

Vient ensuite le catéchisme de Thomas Legrand sur la lutte contre le dérèglement climatique, domaine dans lequel France Inter rivalise parfois d’intransigeance avec Greta Thunberg. Le chroniqueur politique dresse la liste des 11 arguments «qui fleurent bon ce poison de la pensée» qu’est, selon lui, «le bon sens»: «Ils ont tous un petit morceau de pertinence», mais viseraient surtout à «nous autoconvaincre que ce serait mieux de ne rien faire».

Pour connaître les 11 arguments, il faut attendre l’enquête disponible demain samedi.

Audiovisuel public: quand France 5 traite du “cas” Zemmour

Pour la première fois présent au second tour dans un sondage, l’essayiste, qui n’est pourtant toujours pas candidat à l’élection présidentielle, fut traitée de « cas » sur le plateau de l’émission «C politique» où Karim Rissouli a six heures d’antenne hebdomadaires sur la 5 (tous les dimanches soir à 18h35, et «C ce soir», du lundi au jeudi, à 22 h 30). Qui dit mieux? Zemmour?

Avec «C politique», Karim Rissouli est devenu en quelques mois la figure emblématique de France 5. Promu par France 2, le journaliste est encensé par Le Monde, qui a salué son «parti pris du dialogue et de la nuance, à l’heure du culte du clash et des petites phrases». Ses partis-pris idéologiques n’ont pas trouvé preneur pendant près d’un an après avoir quitté le groupe Canal+ quand Vincent Bolloré (Vivendi) a sauvé la chaîne du naufrage, à la fin de saison 2014-2015.

Et, depuis, clairement islamo-gauchistes,
de surcroît

Ce dimanche 10 octobre, le «cas» Zemmour est traité sur le plateau de «C politique», sous un angle lié à l’actualité de la semaine: pour la première fois, le non-candidat a été donné au second tour face à Macron dans un sondage Harris Interactive publié par Challenges (groupe Perdriel et groupe… LVMH). «Le sondage de trop?» interroge Karim Rissouli, journaliste sectaire. La direction est indiquée. Yaël Goosz, chef du service politique soumis aux syndicats radicaux de France Inter, s’indigne: solidaires, au détriment du droit à l’information des Français, les quatre chaînes d’information en continu ont peu commenté cette atteinte au pluralisme !

Zemmour sur France 5 : le CSA a reçu plus de 700 plaintes

En septembre dernier, Eric Zemmour était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5 pour répondre à des questions sur son nouvel ouvrage, un recueil de ses chroniques à la radio, dont le titre n’est pas cité par une certaine presse. En plus d’avoir découvert en direct que des passages avaient été coupés par l’éditeur, il a tenu des propos très controversés sur l’islam et les musulmans. Depuis, le CSA a indiqué avoir reçu plus de 700 plaintes de téléspectateurs choqués et devra donc se pencher sur la question. Soit l’écrivain, soit la chaîne pourraient être sanctionnés. Besoin d’une boule de cristal?

Et quand Zemmour découvre en direct que des passages de son livre ont été censurés

Eric Zemmour était l’invité d’Anne-Sophie Lapix dans « C à vous » sur France 5 pour parler de son nouvel ouvrage, un recueil de ses chroniques à la radio, Un quinquennat pour rien, ci-dessus.

Or, les plus controversées, celles sur Molenbeek et sur Mgr Barbarin notamment, ne figuraient pas dans le livre, coupées par… l’éditeur Albin Michel. 

En septemvre 2016, les chroniqueurs Pierre Lescure et Patrick Cohen lui ont demandé pourquoi une de ses fameuses interventions sur RTL ne figurait pas dans ce recueil censé pourtant rassembler l’intégralité de ses chroniques radio.

L’équipe de « C à vous » a en effet cherché en vain dans le livre d’Eric Zemmour la retentissante chronique dans laquelle l’essayiste suggérait « ironiquement », quatre jours après les attentats parisiens de novembre 2015, que « la France devrait bombarder Molenbeek« , cette commune de Bruxelles d’où étaient originaires certains membres du commando du 13 novembre. Stupéfait, Eric Zemmour a alors contesté vigoureusement toute disparition: « Je vous assure qu’elle y est. J’ai tout relu. Toutes les chroniques sont là. ‘Bombarder Molenbeek’ évidemment qu’elle y est, voyons! » a-t-il assuré.

Mais après avoir parcouru, en long et en large et pendant de longues minutes, un exemplaire de son livre, Eric Zemmour a finalement admis qu’il n’avait pas trouvé dans son livre cette chronique dont il se dit pourtant très fier et que les chroniqueurs avaient recherchée avec gourmandise. La tromperie d’Albin Michel était repérée « Bah, je vous remercie. On va le rajouter, » a d’abord réagi l’auteur, décidément pas au bout de ses surprises.

Une autre chronique radio consacrée à la défense du cardinal Barbarin, après la révélation d’actes pédophiles présumés par un prêtre de son diocèse de Lyon, mais pourtant antérieurs à son arrivée, a été probablement censurée, elle aussi, par son éditeur, selon les constatations de France 5. »C’est incroyable! » a conclu Eric Zemmour, sincèrement sidéré.

Depuis, Zemmour a créé sa propre maison d’édition, Rubempré.