Affaire Guillaume Meurice: un droit à l’antisémitisme des syndicalistes de Sud

La liberté d’expression n’est pas un casse-tête pour l’Arcom, soumise à l’extrême gauche révolutionnaire

L’antisémitisme est un sujet de « blagues« , selon l’AFP
et le groupe Les Echos-Le Parisien de Bernard Arnault, qui avait expliqué dès 2017 combien le programme de Macron lui paraissait « éminemment souhaitable »

Pourquoi Guillaume Meurice est-il toujours à Radio France? La direction des chaînes de service public avait peu d’options de sanctions, l’humoriste bénéficiant du statut de …«salarié protégé».

«Si j’attaquais mon employeur, je ne suis pas sûr que l’on me laisserait à l’antenne», confie un salarié d’un groupe audiovisuel privé. «Dans n’importe quelle entreprise, cette situation serait intenable», souligne un autre. Depuis la diffusion de son sketch, le 29 octobre dernier, qualifiant le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de «Nazi sans prépuce», Radio France a reçu des centaines de messages d’indignation en provenance des auditeurs pourtant blasés par les attaques tous azimuths de France inter, chaîne militant à l’extrême gauche, par le biais notamment de chroniqueurs classés humoristes et protégés par ce viatique sacré de la liberté d’expression en démocratie.

France inter, victime consentante de l’« humour vache » de ses humoristes et protectrice de son agresseur tout azimuth

Sibyle Veil, la présidente de la Maison de la Radio, a tenté de raisonner son protégé pour qu’il reconnaisse une erreur d’appréciation, compte tenu du contexte de tensions extrêmes sur toutes les questions ayant trait au conflit entre Israël et le Hamas. Hors tensions extrêmes, l’erreur, si ce n’était que çà, était en soi suffisamment répréhensible, avec ou sans prépuce, en tant qu’accusation de nazisme, la Shoah étant un génocide historique de Juifs par les Nazis. Guillaume Meurice ayant refusé, il a écopé d’un simple… avertissement qu’il a même décidé de contester en justice. La pédégère de Radio France est l’épouse de Sébastien Veil, petit-fils de Simone Veil, laquelle fut déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où  son père, son frère et sa mère furent exterminés. 

L’Arcom saisie pour des propos de Guillaume Meurice et Caroline Fourest

Le régulateur de l’audiovisuel va instruire deux dossiers concernant deux séquences impliquant l’humoriste sur France Inter d’une part, l’essayiste sur BFMTV d’autre part. Ils sont accusés respectivement d’antisémitisme et de relativisme dans la mort d’enfants palestiniens.

En cause, une « sortie » de Guillaume Meurice, selon Telerama, groupe Le Monde, à propos du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu : suggérant une idée de « déguisement pour faire peur » à l’occasion d’Halloween, l’humoriste a évoqué un « déguisement Netanyahu »« une sorte de nazi mais sans prépuce ». S’en est suivie une simple « polémique » pzrmi d’autre, toujours selon le groupe du milliardaire Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, sur les réseaux sociaux. « Prépuce ou pas : Moi je serais plutôt en faveur de circoncire le temps d’antenne de Guillaume Meurice. (Et le mandat de Netanyahou aussi, mais c’est une autre histoire) », a notamment déploré sur X la rabbin et écrivaine Delphine Horvilleur.

« Je trouve invraisemblable que trois semaines après le plus grand massacre de juifs depuis la Seconde guerre mondiale, dans une radio publique, on en vienne à comparer un juif à un nazi » a abondé sur BFMTV le président des éclaireuses et éclaireurs israélites de France, Jérémie Haddad, fustigeant également les « réactions du plateau (de France inter) qui rit à gorge déployée ».

Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter, a répondu aux auditeurs de la station dans un texte publié sur le site de la médiatrice : « Vous avez été très nombreux à réagir aux propos de Guillaume Meurice. […] Je rejoins le malaise [sic] que vous avez été nombreux à exprimer. […] Pour beaucoup, une limite a été franchie : non pas celle du droit, qu’il reste à établir, mais celle du respect et de la dignité. Si je suis garante de la liberté d’expression sur France Inter, je le suis aussi des propos qui s’y tiennent. C’est ce que j’ai rappelé aujourd’hui à Guillaume Meurice. » L’une et l’autre sont toujours à leur poste…

Meurice devrait s’exprimer à l’antenne ce dimanche sur son sketch accusant Benyamin Netanyahou de …nazisme.

Candidat aux élections des représentants du personnel, Guillaume Meurice est devenu intouchable

La direction de France Inter ne peut rien contre un syndicaliste de SUD, branche « armée » du NPA, Nouveau Parti anticapitaliste, révolutionnaire trotskiste.

En se présentant aux élections professionnelles des représentants du personnel, « l’humoriste » Guillaume Meurice est devenu quasiment intouchable par la direction de France Inter. Mais est-elle motivée ? Une enquête du Figaro est consacrée à cette affaire qui au-delà de la radio publique, secoue l’opinion. Signe de la tension qui entoure ses propos, dans le contexte très sensible des massacres initiés par les terroristes islamistes du Hamas en Israël, cette émission, « Le grand dimanche soir », présentée par Charline Vanhoenacker, aura exceptionnellement lieu sans public, de 18h à 20h.

Une décision prise « pour la sécurité des équipes », selon le groupe public de Radio France, à cause de menaces de mort reçues par Guillaume Meurice. Point de départ de l’affaire: une « blague » qu’il a faite lors du précédent numéro, le 29 octobre.

En évoquant des idées de « déguisement pour faire peur » à Halloween, le blagueur a imaginé un « déguisement Netanyahu », « une sorte de nazi mais sans prépuce », selon le trotskiste et sous les éclats de rires de ses camarades, sélectionnés par Charline Vanhoenacker, louve belge introduite dans le noeud de vipères par l’agressive Pascale Clark, cooptée par Daniel Schneidermann (en avril 2023, pour sa couleur de peau, il compare Christine Kelly à Pépita, « hôtesse » dans le jeu Pyramide sur France 2), qui a aussi infiltré Mehdi Meklat, un blogueur du Bondy Blog connu pour des tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes, faisant l’apologie d’Hitler et de Ben Laden, menaçant de mort Marine Le Pen ou les journalistes de Charlie Hebdo… Cette dernière séquence de Meurice a suscité de nombreuses réactions indignées d’auditeurs, qui y ont vu une dimension antisémite, et des saisines de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel. Elle a également valu au « petit taquin » de 42 ans un « avertissement » de la direction de Radio France lundi, qu’il entend contester en justice.

Mais Le Figaro rappelle ce qui s’est vraiment passé : 

« Si la question de son licenciement s’est bien posée, la direction de Radio France n’a pas vraiment eu le choix, en définitive. Selon nos informations, Guillaume Meurice bénéficie depuis quelques mois du statut de « salarié protégé« Il s’était présenté sur la liste SUD aux dernières élections professionnelles des représentants du personnel. Il est donc intouchable pour le moment. En plus de la liberté d’expression, droit de dire n’importe quoi, de blesser et donc d’inciter à la haine antisémite.

Dans l’arsenal des pénalités possibles, seul l’avertissement permettait d’agir vite. Mais il n’est pas de nature à interdire d’antenne un salarié. L’ensemble des autres sanctions prévues dans le règlement doit passer par un avis conforme de l’Inspection du travail et une consultation des élus du personnel. Autant dire que Meurice peut dormir l’âme en paix…

S’engager dans cette voie aurait pris des semaines, voire des mois, avec un résultat incertain. Contactée, la direction de Radio France s’est refusée à tout commentaire. » Sans blague ? Elle n’abuse pas de sa liberté d’expression…

Laïcité : Pap Ndiaye délègue la «vigilance» à …tous

Le port de signes religieux est en hausse à l’école, observe le ministre, bras croisés

Ponce Ndiaye, ministre qui attend
que ça se passe

Le ministre de l’Education nationale ne peut pas tout faire! Aussi ne fait-il rien. Pour ne pas s’investir lui-même, il a réuni mardi les recteurs d’académie pour alerter sur les atteintes à la laïcité. Il s’adressera aussi à tous les chefs d’établissement, en visioconférence, avant l’été.

Indifférent ou complice ? Il aurait, dit-on, fallu secouer Pap Ndiaye et le sortir de sa nonchalance. Insensible aux critiques récurrentes qui lui sont adressées, il lui est même reproché de détourner complaisamment les yeux et de favoriser ainsi la multiplication des atteintes à la laïcité à l’école.

En mai dernier, la philosophe Elisabeth Badinter pointait encore dans L’Express l’ambiguïté du ministre de l’Education nationale : «Un jour, Pap Ndiaye affirme sa volonté de défendre à tout prix l’école publique et ses principes. Le lendemain, c’est l’opposé qui s’exprime», déclarait la femme de lettres, qui figurait parmi les premiers intellectuels français à avoir pris position contre le port du voile à l’école lors de l’affaire du foulard de Creil (Oise), en octobre 1989, au collège Gabriel-Havez (militant SFIO et ancien maire de Creil (1950-1963), situé en Zone d’éducation prioritaire (ZEP).

Le ministre a réuni mardi les recteurs d’académie pour leur transmettre deux consignes relatives à des sujets d’actualité : d’une part le harcèlement scolaire, et d’autre part les atteintes à la laïcité. Il a ainsi demandé aux recteurs d’appliquer avec «fermeté» [sic] les principes de laïcité à l’école, et de ne tolérer en aucun cas le maintien de «zones de non droit». Dans l’entourage du ministre, on précise qu’un nombre particulièrement important de signalements pour atteintes à la laïcité concerne notamment des établissements scolaires de Marseille [NUPES].

Les recteurs ne doivent pas hésiter à se coordonner avec les préfectures pour repérer ses atteintes et y remédier, a ajouté Pap Ndiaye, s’excluant du circuit… Bien qu’il n’ait aucune expérience des réalités du terrain – d’autant moins qu’il à placé ses filles à l’Ecole alsacienne, Paris 6e -, le ministre précise que la plupart de ces incidents sont résolus grâce au dialogue entre les responsables de la vie scolaire et les élèves, ainsi que leurs familles.

Interrogé à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a également assuré mercredi que le gouvernement «agit» sur ce sujet, reconnaissant qu’il s’agit d’un «phénomène qui pourrait être en extension et qui poserait de très nombreux problèmes». Encore voit-on qu’il n’est sûr de rien…

Abayas à l’école: «Le prosélytisme religieux n’a rien d’anodin», estime Olivier Véran

Plus d’un incident sur deux lié au port de signe religieux

Les chiffres mensuels des atteintes déclarées à la laïcité pour mai ont été publiés mercredi par le ministère de l’Éducation nationale. Les atteintes à laïcité à l’école ont baissé globalement de 30 % entre avril et mai, passant de 625 à 438. Mais elles avaient auparavant fortement augmenté en mars (à 505, contre 282 en février), selon les chiffres du ministère. Des observateurs avaient alors pointé la concomitance avec le ramadan. Et surtout, la part des incidents relevant du port de signes et de tenues religieux, comme les abayas et qamis (vêtements longs et traditionnels, portés respectivement par les femmes et par les hommes souhaitant afficher leur appartenance à la communauté musulmane), a augmenté, représentant 56 % du total contre 37 % en avril et 42 % en mars.

Le ministère a confirmé au Figaro son refus de «publier une liste exhaustive des signes religieux» prohibés à l’école, car «ce serait contre-productif». Le ministre «a donc réaffirmé la nécessité d’être fermes sur l’application de la loi de 2004» interdisant le port de «signes religieux ostensibles» à l’école. Une circulaire publiée en novembre imposait de «sanctionner systématiquement et de façon graduée» le non-respect de la loi de 2004, qui tout en reconnaissant «la difficulté à qualifier» certains faits d’atteintes à la laïcité, refusait déjà de trancher, entre autres, la question de savoir si les abayas et les qamis sont explicitement interdits à l’école au nom de la loi de 2004. C’est donc toujours l’appréciation des chefs d’établissement qui prévaut.

Mais au ministère, on reconnaît sans ambages que «le nombre de signalements d’atteintes à la laïcité est inférieur au nombre réel d’incidents» dans les écoles, et dans un article du Parisien , le responsable du syndicat SNPDEN-Unsa (majoritaire chez les chefs d’établissement), Didier Georges, estime que «quatre collègues sur dix ne font pas remonter les incidents», « un chiffre très élevé de non-signalements ».

Pap Ndiaye a donc incité les recteurs à ne pas hésiter avant de signaler une atteinte à la laïcité. Il le rappellera également aux chefs d’établissement, qu’il rencontrera en visioconférence, «d’ici la fin du mois de juin, avant les vacances scolaires» précise son cabinet.

Un tweet de Mathilde Panot fait polémique

Ses collègues députés (et pas que) réclament
un mur anti-bruit

Suite à la réunion entre Pap Ndiaye et les recteurs d’académie, et à la Une du Parisien consacrée à ce sujet, la présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a accusé le quotidien d’ «islamophobie». «Nous traversons une crise sociale sans précédent, une attaque massive des libertés sous Macron, une sècheresse ultra précoce et une guerre alimentaire se profile, écrit l’élue LFI. Mais Le Parisien fait sa Une sur la tenue des femmes musulmanes. Pour ce journal comme beaucoup d’autres : l’islamophobie fait vendre. Surtout quand elle s’attaque aux femmes» a déclaré la députée sur Twitter.

« Henri d’Arc, catho-tradi  » (Schneidermann), mais « attaque aux femmes » musulmanes voilées (Panot)

La réaction de la députée d’extrême gauche islamisée a suscité de vives condamnations, notamment de la part du philosophe Raphaël Enthoven, interviewé par L’Express à ce sujet. «Jusqu’à nouvel ordre, l’accusation d’islamophobie menace et tue seulement ceux qui en sont accusés. Quand on songe qu’une rédaction entière a été décimée sous ce prétexte, on mesure à quel point Madame Panot joue impunément avec le feu», estime-t-il.

La journaliste (Europe 1 / CNews) Sonia Mabrouk a également répondu à Mathilde Panot, estimant que l’abaya n’est pas la tenue portée par toutes les femmes musulmanes, contrairement à ce que laisse entendre la députée. «En quoi ce symbole communautaire serait le vêtement DES femmes musulmanes alors que c’est le fruit du wahhabisme», demande Sonia Mabrouk.

Atteintes à la laïcité à l’école: 500 cas (officiels) en mars, selon Pap Ndiaye

« Henri d’Arc, un héros chez Bolloré », propos de journaliste crasse

Les sectaires Libération et Daniel Schneidermann se vautrent dans toutes les haines anti-occidentales

« Libérabjection« 

« Attaque à Annecy : cette chronique de Libération sur Henri …
A 24 ans, Henri d’Anselme est devenu le 8 juin le « héros au sac à dos » après avoir tenté de stopper l’assaillant d’Annecy. Il a fait l’objet, le lendemain d’une chronique mordante de Daniel Schneidermann, publiée dans …Libération.

Le chemin des cathédrales ? «Je fais pendant neuf mois le tour des cathédrales de France. Ma volonté est de faire découvrir ces cathédrales, monuments magnifiques construits par nos ancêtres, abreuvés de grandeur. C’est ça qui peut nous pousser à agir dans le juste, dans le bon et dans le beau. Ces chefs-d’œuvre gratuits ont quelque chose à nous transmettre, et une beauté dont il faut s’inspirer,» a expliqué le sauveur de tout-petits poignardés par un Syrien dans un jardin public d’Annecy.

Sur le plateau de la chaîne du catho-tradi Bolloré, passe une sorte de frisson incrédule, un souffle de grâce devant tant de fraîcheur et de sincérité, quelque chose comme «c’est trop beau pour être vrai». On y reconnaîtrait presque, sept siècles plus tard, la méfiance des interrogateurs de Jeanne d’Arc devant les ruses du Malin : saint authentique ? Imposteur ?

«La Sainte Vierge et Dieu, c’est eux qui décident»

Praud [Pascal, pour les amis], tentant de pousser à fond sur le sentier de la transcendance : «Vous voyez dans cette intervention quelque chose… qui allait au-delà, peut-être… de ce qui peut se passer traditionnellement sur la terre, c’est ça ?» En termes profanes, Henri, avez-vous vu la Vierge ? Entendu des voix ? Mais non. Henri n’a pas d’autre source d’inspiration que, encore et toujours, les cathédrales. «J’ai pas réfléchi. J’ai peut-être été poussé, je sais pas, mais je sais que j’étais pas là par hasard.» Et aussi, «dans ces moments on dit à la Sainte Vierge et à Dieu qu’on se laisse faire, et que c’est eux qui vont décider».

On arrête là avec Schneidermann, dont rien de bon ne sort, pour ne pas sombrer dans le minable.

Cette chronique de « Libération » sur Henri le héros, fait hurler chez LR et au RN

Attaque à Annecy : cette chronique de « Libération » sur Henri le héros, fait hurler chez LR et au RN

La chronique de Daniel Schneidermann « Henri d’Arc, un héros chez Bolloré » est jugée irrespectueuse envers le jeune homme de 24 ans, instrumentalisé par ceux que la transcendance laisse en chemin. Le courageux auteur assure que le « héros au sac à dos » n’est pas le cœur de sa chronique.

Photo
Henri, lors de son entretien avec CNews, vendredi 9 juin, après son « intervention » lors de l’agression d’Annecy. publié le 9 juin 2023 à 18h24

Cette chronique de Daniel Schneidermann pour « Libération » a déplu à Eric Ciotti, le président des Républicains

« Henri d’Arc, un héros chez Bolloré ». A 24 ans, Henri d’Anselme [ dont un ancêtre général fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l’Arc de triomphe de l’Etoile, 23e colonne ] est devenu le 8 juin le « héros au sac à dos » après avoir tenté de stopper l’assaillant d’Annecy , et réusdi à gagner du temps jysqu’à l’arrivée de la police. Il a fait l’objet, le lendemain d’une chronique mordante [ou odieuse] de Daniel Schneidermann, publiée dans Libération. Un texte qui déplaît [indigne] profondément [à] une partie de la classe politique.

Henri, 24 ans, fait partie de ceux qui « se sont interposés sans se poser de question », a salué Emmanuel Macron lors d’une cérémonie de remerciement organisée vendredi à la préfecture de la Haute-Savoie. En quelques heures, son portrait a été dressé dans la presse à la faveur d’entretiens avec plusieurs médias. Le jeune homme, qui refuse de se présenter [d’être étiquetté] comme un héros, parle de sa foi catholique comme la raison de son intervention. « Quand j’ai agi au square, ce qui m’a poussé, c’est cette grandeur dont je me nourris », a-t-il notamment déclaré sur CNews le 9 juin.

C’est à cette interview que Daniel Schneidermann consacre une chronique pleine d’ironie [de malveillance imbécile]. Ainsi, alors que le jeune homme évoque le « tour des cathédrales » qui l’a conduit à Annecy, le journaliste écrit : « Sur le plateau de la chaîne du catho-tradi Bolloré, passe une sorte de frisson incrédule, un souffle de grâce devant tant de fraîcheur et de sincérité, quelque chose comme ’c’est trop beau pour être vrai’ ». Un peu plus loin, il traduit à sa façon une question de Pascal Praud : « En termes profanes, Henri, avez-vous vu la Vierge ? Entendu des voix ? ». Avant de conclure, imaginant une réplique du présentateur de CNews : « Peut-être que Vincent Bolloré va vous confier une émission, pourrait ajouter Pascal Praud, Dieu sait quelle pudeur l’en empêche. »

« Les pages de la honte » pour Ciotti

A droite, le ton du texte ne passe pas. « Idiot, minable, à vomir », fustige ce samedi 10 juin sur Twitter le président des Républicains Eric Ciotti pour qui « le journal d’extrême gauche Libération (jette) en pâture Henri. » « Ce n’est peut-être pas le profil de héros que recherche Libé ! », ajoute-t-il. David Lisnard, maire LR de Cannes, se contente d’un jeu de mots – « Libérabjection » – pour dire sa colère.

Les pages de la honte. Le journal d’extrême gauche Libération trouve le moyen de jeter en pâture Henri, ce jeune homme qui a sauvé des enfants à Annecy. Idiot, minable, à vomir. Ce n’est peut être pas le profil de héros que recherche Libé ! https://t.co/WXAYyeV8nd— Eric Ciotti (@ECiotti)

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Libérabjection https://t.co/WFfYC3w2aB— David Lisnard (@davidlisnard)

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Le député Rassemblement National du Var Philippe Lottiaux, y voit lui la preuve du « gauchisme » du journal et fustige « son immigrationnisme mortifère, son étroitesse d’esprit et son incapacité à comprendre, voire à concevoir, ce qui le dépasse ». Plusieurs comptes Twitter proches de l’extrême droite ont aussi attaqué le chroniqueur. « Si Henri s’appelle d’Arc [en référence à Jeanne d’Arc], Schneidermann s’appelle Cauchon [le prête qui l’a condamnée]. Rarement vu article aussi minable. En plus d’être débile », tacle ainsi Gabrielle Cluzel, journaliste et chroniqueuse pour le site Boulevard Voltaire.

La caractéristique première du #gauchisme , outre son immigrationnisme mortifère, est son étroitesse d’esprit et son incapacité à comprendre, voire à concevoir, ce qui le dépasse, (ce qui représente beaucoup de choses…) #Annecy https://t.co/GTHuReGWxn— Ph Lottiaux (@phlottiaux)

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Si Henri s’appelle d’Arc, @d_schneidermann, s’appelle Cauchon. Rarement vu article aussi minable. En plus d’être débile. https://t.co/8lLMiOVX1B— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel)

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Ce samedi 10 juin, Daniel Schneidermann a démenti s’être attaqué personnellement au jeune homme de 24 ans, dont « la réaction à Annecy suscite mon admiration ». Ce sont « les vautours bolloréens et zemmouroïdes qui tournent autour de lui » qui constituent le cœur de sa chronique.

Avis à tous les shitstorme[u]rs [agitateurs de m*rde] qui n’ont pas lu ce texte: il n’y a pas un mot désagréable sur Henri, dont la réaction à Annecy suscite mon admiration. Le sujet, ce sont les vautours bolloréens et zemmouroïdes qui tournent autour de lui. https://t.co/9J0ez9Udnz— Daniel Schneidermann (@d_schneidermann)

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Interpellé sur Twitter, le directeur général de Libération Denis Olivennes a pris ses distances avec la position du chroniqueur, tout en défendant la liberté d’expression du journal. « Les opinions de Daniel Schneidermann n’engagent que lui. Pas de censure à Libé. Moi personnellement, n’étant pas sûr d’avoir un dixième du courage de ce jeune Henri, et n’ayant jamais rien fait d’héroïque, je me garderai bien de le railler. Mieux, j’ai une profonde admiration pour lui », écrit-il.

«Henri d’Anselme, héros ordinaire et incarnation de la France profonde» (Robert Redeker)

L’intervention héroïque d’Henri, un jeune homme de 24 ans, a permis d’éviter un plus grand nombre de victimes lors de l’attaque d’Annecy, le 8 juin. L’écrivain loue le courage de cet étudiant en philosophie, qui incarne à merveille les profondeurs chrétiennes de la France, écrit Le Figaro.

Plus encore que dans le criminel et son forfait, l’inattendu, dans la terrible agression d’Annecy, tient dans la personnalité du héros qui a protégé les enfants. Henri, ce héros est le personnage philosophiquement le plus significatif de cet événement, incarnant «la merveilleuse visite» dont Marcel Carné fit le titre de l’un de ses derniers films.

Catholique, croyant, pratiquant, ancien chef scout, pèlerin pédestre marchant de cathédrale en cathédrale, passionné par le patrimoine religieux de notre pays, ce jeune homme, qui semble sorti tout droit d’un livre de Péguy, coagule l’ensemble des traits anthropologiques détestés par l’idéologie dominante. Représentant ordinaire du catholicisme français, Il figure le type humain que la galaxie progressiste veut enfermer…

L’intervention héroïque d’Henri, un jeune homme de 24 ans, a permis d’éviter un plus grand nombre de victimes lors de l’attaque d’Annecy, le 8 juin. L’écrivain loue le courage de cet étudiant en philosophie, qui incarne à merveille les profondeurs chrétiennes de la France.

Auteur de nombreux livres, le philosophe Robert Redeker a récemment publié “L’Abolition de l’âme” (Editions du Cerf). Il est aussi l’auteur de “Les Sentinelles d’humanité Philosophie de l’héroïsme et de la sainteté”, aux éditions Desclée de Brouwer.

Plus encore que dans le criminel et son forfait, l’inattendu, dans la terrible agression d’Annecy, tient dans la personnalité du héros qui a protégé les enfants. Henri, ce héros, est le personnage philosophiquement le plus significatif de cet événement, incarnant “la merveilleuse visite” dont Marcel Carné fit le titre de l’un de ses derniers films.

Catholique, croyant, pratiquant, ancien chef scout, pèlerin pédestre marchant de cathédrale en cathédrale, passionné par le patrimoine religieux de notre pays, ce jeune homme, qui semble sorti tout droit d’un livre de Péguy, coagule l’ensemble des traits anthropologiques détestés par l’idéologie dominante. Représentant ordinaire du catholicisme français, Il figure le type humain que la galaxie progressiste veut enfermer dans les poubelles de l’histoire. C’est qu’aux yeux de cette idéologie, ce genre de personne, qui freine l’avancée de la modernité, c’est-à-dire en réalité la liquéfaction et liquidation de notre civilisation, ne devrait plus exister. L’existence de ces hommes et femmes est une aberration. Leur survie en plein XXIe siècle une anomalie. Et pourtant, le héros c’est lui, l’un d’eux – l’un des “en trop” du merveilleux monde d’après la civilisation française ! Henri est un héros qui ne devrait pas l’être.

Henri un héros qui ne devrait pas être

Henri ne figure pas parmi ces héros dont les dames-patronnesses du festival de Cannes, du show-business dans son ensemble, vont, la larme à l’œil hypocrite, célébrer les vertus. Il renverse l’ordre qu’elles – et TéléramaLe MondeLes Inrocks, sans omettre le service public audiovisuel, avec elles – imaginent être celui du Bien. Le mol oreiller du confort de penser, qui repose leur conscience, ne peut les amener à comprendre que l’agresseur s’inscrit dans la catégorie sainte, en béatification médiatique permanente, du migrant et du demandeur d’asile, bref de la rédemptrice altérité missionnée pour nous débarrasser de nous-mêmes, alors que le héros provient justement de ce nous-mêmes tant honni.

Certains éprouvent de la gêne devant l’ignorance dans laquelle nous sommes tenus de son nom de famille. A tort. Ce seul prénom est le nom collectif adopté en cette occurrence par le peuple français plongeant dans ses racines chrétiennes. Henri, cela signifie, au moment de cet acte d’héroïsme : la France chrétienne. Pour s’en désoler, ou pour s’en réjouir, les castes élitaires glosent souvent sur la disparition du peuple français, celui des bâtisseurs de cathédrales et des paysans qui dessinèrent la figure de nos provinces. A travers Henri, c’est pourtant ce peuple qui a agi, qui a parlé, qui, remontant de profondeurs de l’histoire, s’est manifesté. Le syntagme n’est pas seulement démographique : il est également historique.

Français ordinaire et incarnation de la France profonde, des profondeurs chrétiennes de la France, Henri est ipso facto un héros mauvais genre. Un héros aussi embarrassant aux yeux de certains qu’Arnaud Beltrame dont il est pertinent de le rapprocher. Aussi embarrassant que cette nombreuse jeunesse qui participe au pèlerinage de Chartres.

La merveilleuse visite – la question de Marcel Carné se posait ainsi : ce Jean, apparu sur la plage, était-ce un ange ? A travers ce héros, Henri, celle que l’on cache, dont on couvre le visage du voile du progressisme, celle que l’on ne veut plus voir, que l’on essaie de réputer morte, que l’on espère décomposée après l’avoir décrite moisie, bref la France “éternelle”, fait irruption dans notre actualité. Rien de plus pur que l’héroïsme, dont l’humilité et la simplicité sont l’écrin de cet Henri. Dans ce jeune homme, si médiéval et tellement plus moderne que la plupart de ses contemporains, aux yeux de tous, l’éthique de la chevalerie française, vient à se réincarner. 

Qui est Henri ? Un ange, – peut-être. La France toujours recommencée -sans aucun doute. Un chevalier que saint Louis eût pris avec lui, – assurément.

© Robert Redeker

Schneidermann, 65 ans, qu’avez-vous fait de votre vie ?

Qu’Henri déplaise à Libération et Schneidermann est juste naturel, puisque la vertu n’est pas leur domaine. Et puis le chroniqueur est le serviteur d’un patron multi-millionnaire. Depuis 2021, tout libertaire et anti-capitaliste qu’il soit, Libération est détenu par la société Presse Indépendante SAS dont l’actionnaire majoritaire se cache dans un Fonds de dotation – comme Mediapart – pour une presse indépendante (FDPI) de SFR, lui-même dissimulé dans une filiale de Altice Europe, détenue par Patrick Drahi, dont les capitaux – ceux aussi de BFM TV- sont en sécurité au Luxembourg, paradis fiscal… Pour la cohérence, les rampants peuvent aller se faire voir.

Les études de race et de genre jugées « médiocres » et « délirantes » par des sociologues

Esbroufes des antiracistes racisés et des genrés

« Etudes », quelles études?

Souvent invoquées comme gages scientifiques à des propos militants, que valent vraiment les « gender studies études de genres » et les « racial studies études de races » ? Au-delà des querelles de vocabulaire et de langue américaine invasive, c’est la rigueur de ces travaux se réclamant des sciences sociales qui est fréquemment remise en cause par des sociologues.

Tout à coup, en pleine discussion avec la militante Rokhaya Diallo, voilà le journaliste à Liberation, Daniel Schneidermann totalement largué. « Si vous me dites que moi, je suis racisé en tant que blanc, je suis perdu là », s’étonne le créateur d’Arrêt sur images, le souffle coupé, dans un extrait vidéo. « La racialisation ne se fait pas que sur les personnes minoritaires, lui opposait Rokhaya Diallo. Les Blancs sont aussi racisés, à leur avantage ». Car, affirme-t-elle, « « racisé » en fait, c’est le fait d’un processus, c’est donc un statut sociologique. »

Sur les plateaux TV ou dans les journaux, des militants féministes et antiracistes manient allègrement, l’air savant, une rhétorique où ils convoquent la « sociologie » et les « sciences sociales » avec amlomb. Pourtant, leurs thèses et concepts sur le « genre » ou la « race » sont à mille lieues de faire consensus. « Quand Rokhaya Diallo explique que le terme “racisé” est un terme admis par l’ensemble des sciences humaines et sociales, son analyse est un peu trop catégorique, réplique ainsi Arnaud Saint-Martin, sociologue et chercheur au CNRS. Tout le vocabulaire sociologique est lieu de discussion, voire de controverse. Il n’y a pas de concepts qui soient invulnérables à la critique. »

Avancées académiques ?

De fait, en, France, plusieurs écoles de sociologie s’écharpent sur les études de races ou les études de genres. Ces approches transdisciplinaires se proposent d’étudier, par exemple, les discriminations raciales ou les systèmes patriarcaux. « Faut-il brûler les studies ? » questionnait dès 2012 le journaliste et sociologue Xavier Molénat. Il insistait sur le duel qui se joue dans l’arène des sciences sociales entre, d’une part, ceux qui accusent ces travaux de « médiocrité militante » et ceux qui, d’autre part, soulignent les « avancées académiques » qu’ils ont permises. Quelles sont-elles, ces avancées, au juste ? Et ces travaux respectent-ils toujours les scrupuleuses règles de la méthode sociologique?

Les lanceurs d’alerte décrédibilisés par les islamo-gauchistes

Il n’y avait de pire sourd que celui qui ne voulait entendre

La formule ne passe plus, tant le tohu-bohu gauchiste rend sourd. « Et derrière chaque kebab se cache peut-être une cellule de recrutement de Daech, à défaut de gastro, selon les railleurs par stratégie politique, relayés par Samuel Gontier, « enquêteur immobile » (ci-contre) pour Télérama, en 2017…

« Ça va Juliette ?, interroge Thierry Ardisson. Juliette est responsable de l’aide aux victimes. » « Dans quel cadre ? », demande Laurent Baffie. « Dans tous les cadres, elle est ministre, enfin, secrétaire d’Etat. » « Ministre ? Ben, fallait faire des études, Juliette ! » Très drôle. Et elle a un patronyme, « Juliette » ? « Est-ce que Juliette va danser ? », s’enquiert Thierry. Juliette fait non de la tête. « Va danser, Juliette ! », assène Laurent.

Une musique et des jeux de lumière de boîte de nuit surgissent, tout le monde se lève pour danser, Juliette rejoint le mouvement, bien obligée. « Juliette fait partie du club, se réjouit Thierry après avoir fait signe d’arrêter la surboum, autorisée: la covid n’a pas encore pénétré nos vies, à la différence de ce doigt du père d’Audrey Pulvar. Une fille qui est ministre, qui a fait l’ENA, j’y croyais pas. » Et le présentateur de Salut les Terriens !, sur C8, groupe Bolloré, finit par prononcer le nom de Juliette. « Première invitée ce soir, Juliette Méadel, la secrétaire d’Etat chargée de l’aide aux victimes: ça tombe à pic, comme on va le voir . Le seul emploi créé par Daech. » Ahah. « Vous ne pouvez rien pour les fashion victims ? » Re-ahah. « Est-ce que vous prenez des antidépresseurs depuis que vous faites ce job ? » Je vais en prendre illico.

« Vous êtes un peu vallsiste, vous, non ? » Une valse de Strauss retentit (ahah), Juliette Méadel explique pourquoi Benoît Hamon, fan du revenu universel et de l’écriture inclusive, ne lui convient pas : « Je voudrais qu’il intègre ce que nous sommes, nous la gauche républicaine, la gauche progressiste. » Parce que lui, c’est la gauche antirépublicaine et réactionnaire ? « Je suis content d’avoir fait connaissance avec vous parce que dans deux mois, c’est fini, non ? », la taquine Thierry.

« Alors, Juliette, vous ne serez pas étonnée qu’on fasse une interview “voilà c’est fini”. » Dont j’ai sélectionné les questions les plus pertinentes. « Est-ce que vous allez faire un pot de départ ? » « Est-ce que c’est vrai, Juliette, que François Hollande traîne en chaussons dans les couloirs de l’Elysée ? » « Vous allez verser une larme avant de partir, Juliette ? J’en suis sûr… » Et moi, Thierry, je vais reprendre une poignée d’antidépresseurs, je risque d’en avoir besoin pour la séquence qui vient.

L’animateur annonce le thème de « La battle des idées » : « Islamisme, avons-nous été trop Bisounours ? » Le débat est introduit par « L’édito de Blako ». « Il y a trois mois, un reportage de France 2 a montré que les femmes étaient indésirables dans certains cafés de la banlieue parisienne. » Trappes, question piège en 2021, depuis qu’Ali Rabeh (Génération.s) a pris le pouvoir avec l’argent d’une association qu’il préside et que Benoît Payan (Génération.s) a roulé l’électeur marseillais dans la farine Rubirola qui fait des grumeaux sans faire s’étouffer le Conseil d’Etat. Maman est en bas, qui fait du Banania chocolat. Et Ardisson d’en diffuser un extrait, toujours le même…

Et la France, c’est encore loin ?

Ça alors ! Salut les Terriens s’appuie sur le fameux reportage de France 2 qui, après avoir suscité de vives critiques lors de sa diffusion (dont celles de Télérama, groupe Le Monde), fut présenté la veille comme bidonné selon une contre-enquête du Bondy Blog – dont la présentation tendancieuse de l’affaire Théo (février 2017: déjà une révolte de l’éducateur de quartier, Théo Luhaka, lors d’une interpellation) poussa les quartiers à la violence et dont les tweets racistes, antisémites, homophobes et misogynes d’un des anciens blogueurs, Mehdi Meklat, révélés en février 2017,  mirent au jour le racisme racialisé et anti-flic du blog alternatif communautariste  – assurant que le sujet de France 2 avait été bidonné. La décrédibilisation n’est pas une stratégie nouvelle: la journaliste n’y aurait pas mis les pieds, le bar-PMU incriminé accueillerait de fidèles clientes et son patron, durement touché par la réputation faite à son établissement, aurait décidé de porter plainte contre la chaîne… 2021 à Trappes, même déni du sexisme islamique, trois ans plus tard: le café admet les femmes et le barbier prend soin des femmes comme des hommes…

Daniel Schneidermann souligne qu’aucun écho de ce rebondissement n’est fait dans les infos de France 2 : aucune trace, seulement une mention hypocrite sur le site de Franceinfo: étrange de ka part d’une chaîne aussi partisane, simplement moins militante que France inter. Encore moins de mea culpa, malgré le sens de l’Histoire qui porte à la repentance, le fact-checking de « L’œil du 20 heures » ne s’applique pas aux fake news de France 2. Mais quelle autre proie Liberation s’acharne-t-il donc alors? A-t-il mieux à faire, alors que circule la ‘fake news’ selon laquelle un reportage de Complément d’enquête aurait été annulé au motif que le repaire d’islamistes recevrait des clientes et servirait de l’alcool. 2021, le maire de Trappes certifie que son barbier a engagé un coloriste pour ses femmes voilées, en dépit de captures d’écran de son site Barbersquad qui affiche une restriction aux hommes…

Dans un édito, Stéphane Blakowski (ex-Canal+ à Télé Dimanche, le magazine de Michel Denisot) est affirmatif : « Quand on a demandé à Benoît Hamon de commenter cette situation, son premier réflexe a été d’en relativiser l’importance. Comme si c’était une vieille tradition française. » L’éditorialiste reprend à son compte les accusations de Manuel Valls, ministre bien informé, Ruth Elkrief, journaliste de la première chaîne d’info de France, ou Laurent Wauquiez, patron du premier parti de France, qui se sont appuyés sur le reportage de France 2, chaîne de service public, pour mettre Benoît Hamon face à sa duplicité, notamment lors du débat de la primaire, puis lors du dernier numéro de L’émission politique. L’émission de CNews ne leur donne toujours pas tort en 2021.

« Pourtant, note Stéphane Blakowski, Hamon devrait être sensible à cette menace puisqu’il est député de la circonscription de Trappes, dans les Yvelines, or selon un reportage de France Inter, référence des gauchistes, entre 60 et 80 habitants [76 avérés] de Trappes sont déjà partis combattre dans les rangs de Daech en Syrie. » Extrait du reportage : « Un restaurant des plus banals, le Chicken Planet, aurait en effet servi de point de rencontre pour les aux jeunes de Trappes désireux de partir en Syrie. » Et hop, le chroniqueur est passé sans transition d’un bar (prétendûment !) interdit aux femmes à un restaurant servant de paravent au djihadisme international…  Méfiez-vous, raille finement Télérama, derrière chaque kebab se cache peut-être une cellule de recrutement de Daech.

Bilan de l’écran de fumée du ģroupe Le Monde

Hamon partage le sort des islamo-gauchistes: il est victimisé !

« Du coup, Benoît Hamon est régulièrement accusé [victimisation] de favoriser le communautarisme par intérêt électoral. Malek Boutih l’a même accusé d’être en résonance avec la frange islamo-gauchiste et Manuel Valls lui a donné raison. » Même pas présumé innocent, alors ? Stéphane Blakowski aussi (c’est un complot, selon Gontier ?) : « Benoît Hamon semble donc s’inscrire dans la ligne du rapport de Terra Nova [PS] avant la présidentielle de 2012 : puisque désormais les classes populaires votent majoritairement pour le FN, le PS doit donc conquérir l’électorat musulman des quartiers de banlieue pour espérer gagner les élections. »  Télérama ironise alors sur l’existence de cet « électorat musulman des quartiers de banlieue » et sur le « pléonasme » entre « quartiers », « banlieue », « musulman », qu’aujourd’hui on qualifie plus volontiers d’amalgame, voire même « oxymore », par ceux qui se la jouent.

« Du coup, pas étonnant que Benoît Hamon défende une vision de la laïcité très accommodante avec l’islam. » Extrait : « Moi, je crois que la laïcité, c’est le fait de pouvoir faire vivre ensemble ceux qui croient et ceux qui ne croient pas même quand une religion peut avoir de visibilité extérieure.  Et pour donner de la lisibilité quoi de mieux que le voile: l’ancien ministre (éphémère) de l’Education milite ainsi pour le port de la burqa… Au nom de la laïcité !

Stéphane Blakowski s’en prend plein la tête: Télérama attend en effet de « La battle des idées » un peu de recul, de la distanciation. Outre la vallsiste Juliette Méadel, Thierry Ardisson a invité Gilles-William Goldnadel, président d’Avocats sans frontières, et Amine El Khatmi, élu socialiste d’Avignon, qui publie « Non, je ne me tairai plus. La gauche et l’islam« , et qui n’ont pas droit de cité, ni l’un ni l’autre, sur France Inter, zone de non-droit médiatique, territoire perdu de la République pluraliste. Le bandeau de couverture précise : « Un élu socialiste et musulman dénonce les silences de son parti. » Le journaliste préjugea de la pertinence d’un débat organisés par France 5 et BFMTV, le disqualifiant a priori, pour discuter avec Pascal Bruckner de la réalité de l’islamophobie. Le ricaneur promit d’ouvrir une deuxième boîte d’antidépresseurs. Il pouvait aussi aller en Syrie.

« Alors, Juliette Méadel, l’interpelle Thierry Ardisson, entre les deux tours de la primaire, le camp (sic) Valls tirant « à boulets rouges sur Benoît Hamon » (c’est la guerre) lui reprochant « une certaine complaisance » pour l’islamo-gauchisme. » « Ces termes sont un peu agressifs, juge la secrétaire d’Etat. Mais c’est vrai que pour les cafés de Sevran, j’aurais aimé que les positions soient plus claires. » Les cafés de Sevran, au temps de Stéphane Gatignon (PS ou EELV ou Les Ecologistes), étaient tout sauf sexistes, plus mixtes, tu meurs, selon l’enquêteur de comptoir.

« On parle d’islamo-gauchisme, qu’est-ce que c’est ?, demande Thierry Ardisson, proposant une définition : C’est une pensée expliquant les dérives de l’islam par des arguments socio-économiques en écartant toute allusion à la religion par peur de passer pour islamophobe. » Approximatif, puisqu’il est divers et unit des tendances disparates qui n’ont parfois qu’un seul point commun. Si l’islam connaît des « dérives », c’est notamment affaire de religion, mais aussi bien de politique, aujourd’hui identifiée par un séparatisme islamiste qui fait l’affaire de la gauche radicale, singulièrement anti-républicaine et révolutionnaire, pour qui la lutte des classes est une vieille lune« C’est la définition la plus gentille, c’est beaucoup plus que cela, estime Gilles-William Goldnadel. J’essaie de le décrypter depuis trente ans, maintenant ça paraît des évidences, à l’époque on me jetait des pierres. » Dire qu’il aura fallu trente ans d’islamo-gauchisme pour admettre la réalité de son emprise

Gilles-William Goldnadel étant avocat, il donne du fléau une définition juridique : « L’islamo-gauchisme, c’est le fait d’interdire toute critique de l’islam radical sous peine d’être accusé de raciste ou d’islamophobe. Ce que ça cache, c’est la détestation de l’Occidental, du Blanc, du Français, celui qu’on appelle le Franchouillard. » Un totalitarisme stalinien. Si brillant que Samuel Gontier se croie après quelques bières tièdes, il ne sait pas dire quels sont les points parmi lesquels un seul suffit à rassembler gauchistes et islamistes : thèses décoloniales, visions victimaires, séparatisme, néo-féminisme, nouvel antiracisme et autres sous-théories, dont celles du genre (peu partagées par les barbus), “racialisés, sexualisés, grossophobes, homophobes, anti-cisgenres, etc.” On appréciera la richesse de l’intersectionnalisme, car certains, là aussi, sont des cumulards! Et la notion n’a pas tout dit… « Et ça a eu des conséquences épouvantables sur trente ans, en terme de terrorisme et en terme de régulation des flux migratoires. » D’où la présence aujourd’hui sur notre territoire d’ennemis de l’intérieur pilotés par Daech, une cinquième colonne étendant son empire sur les cafés et restaurants des quartiers de banlieue. On a cessé de rire et dans les universités, les grands manitous de la pensée « ready made » américaine réagissent avec véhémence aux prétentions de la ministre Vidal demandant un état des lieux des contenus et des déviances.

« Hamon en est l’une des versions les plus caricaturales, assure Gilles-William Goldnadel. Mais nous avons tous un peu d’islamo-gauchisme, un peu comme de Tennessee si j’ose dire, » banalise Gontier. C’est grave, docteur ? Au cas où, je reprends quelques antidépresseurs, se gausse Gontier. Mais attention, Samuel, aux avatars sur votre libido (baisse du désir, chez certains, ou retard à l’éjaculation, chez d’autres… Notez, ça peut aider les prématurés à satisfaire enfin quelqu’un).

« Est-ce que Benoît Hamon ne fait pas du clientélisme parce qu’à Trappes la moitié de la population est de confession musulmaneinterroge Thierry Ardisson. Depuis 1983, en fait, le nouveau référentiel de la pensée de gauche, ce n’est plus l’ouvrier à partir du moment où le gouvernement met en place la rigueur, c’est l’immigré. » « Ce n’est pas uniquement du clientélisme, assure le pionnier de l’anti-islamo-gauchisme. Dans leur pensée, dans leur cœur [et leur inconscient], l’immigré, l’islam a remplacé l’ouvrier. Par capillarité, ça atteint tous les rivages. » Pas seulement la Méditerranée, « pas seulement les socialistes, vous prenez quelqu’un d’aussi structuré que monsieur Macron, qu’est-ce qu’il lui prend d’aller dire que la colonisation est un crime contre l’humanité ?! » Ce n’est pas très structuré. Mais qu’est-ce qui a pris aussi à Michèle Rubirola d’attirer les clandestins à Marseille, pour que, quelques semaines plus tard, Benoît Payan fasse la manche sur la Cannebière ?

« Je suis de parti-pris parce que je défends l’association pied-noire qui lui fait un procès. » C’est faire preuve d’une belle honnêteté de le mentionner, selon la gauche qu’on a tout-à-coup perdu sur ce sujet de l’honnêteté. « On peut avoir un regard très contrasté sur la colonisation mais de là à associer la colonisation à Hitler… » Parce qu’un « crime contre l’humanité » est forcément associé à Hitler. « Dans l’inconscient de monsieur Macron, il y a un peu d’islamo-gauchisme. » C’est effrayant, on est tous contaminés. Mais indemnes sont ceux qui ont des oreillères et ne savent où ranger Staline, exterminateur de Juifs, ou Mao, ou Castro, ou Pol Pot, ou Kim Jong-un, ou Isaias Afewerki (Erythrée), ou Teodoro Obiang Nguema, ou le Myanmar (Birmanie), bref. N’effrayons pas Gontier.

Autre invitée de Salut les Terriens ! et sérieusement contaminée, la journaliste Mélissa Theuriau, tente (maladroitement, avec ses petits moyens) de nier la réalité de l’islamo-gauchisme : « Ce que je trouve caricatural, je ne sais pas ce que l’on met dans ce terme un peu bobo d’islamo-gauchisme… » A ce compte-là, « bobo » aussi, c’est caricatural. « … Mais s’intéresser aux causes, ça me semble essentiel quel que soit le mal. » Elle fait du sur-place avec emphase, incapable d’affronter la vérité en face. Ne pas expliquer, c’est déjà excuser. En même temps, elle est l’épouse de Jamel Debbouze.

Thierry Ardisson lui fait remarquer qu’elle reprend les « arguments socio-économiques » des islamo-gauchistes et Gilles-William Goldnadel ne la loupe pas : « Regardez les antiracistes professionnels, SOS Racisme et compagnie, ils trouvent le moyen de faire des procès contre ceux qui se plaignent du racisme de l’islam radical scandaleux procès contre Georges Bensoussan, un des plus grands historiens de la Shoah, parce qu’il a eu le malheur de pointer l’antisémitisme qui sévit dans une partie de la population islamique… » « Musulmane, si vous voulez », estime Thierry Ardisson « Si vous voulez », convient son invité. Peu importe. Musulman, islamique, banlieue, quartiers, immigrés, nazis… Tout ça est un peu synonyme. Ne parle-t-on pas d’islamo-fascisme? Gontier aurait-il compris ?Ferait-il donc celui qui ne sait pas ? Finalement, dénoncer de l’islamo-gauchisme là où il faudrait plutôt y voir de l’islamo-fascisme, ne serait-ce trop indulgent, les Bisounours ?

Thierry Ardisson raconte l’histoire d’ Amine El Khatmi, l’élu socialiste d’Avignon, ce qui, visiblement, intéresse moyennement Gontier : « Dans L’émission politique de France 2 [encore?!], face à Alain Finkielkraut [autre pionnier de l’anti-islamo-gauchisme], [et bête noire de l’université comme des twittos lobotomisés des réseaux sociaux ], vous voyez une musulmane qui déverse un discours victimaire et anti-républicain et qui dit s’exprimer au nom de tous les musulmans. Vous réagissez sur Twitter et là, vous recevez un tsunami d’injures, “collabeur”, “harki”, “arabe de service”, mais le pire c’est que le PS ne vous défend pas. » L’élu dénonce les accommodements des socialistes avec la franchouillardophobie pour des raisons électoralistes. Il tient cependant à préciser que ce problème de clientélisme ne concerne pas seulement le PS et les islamiques — les musulmans, si vous voulez. Il cite le cas du maire d’Aix-les-Bains réservant des horaires de piscine non mixte pour les besoins d’une école talmudique. Contre-exemple exceptionnel pour nombre de cas inverses.

« Le clientélisme transcende tous les partis », reconnaît Gilles-William Goldnadel. Thierry Ardisson se félicite : « On arrive à un point de consensus, c’est très bienheureux. » Et la « battle des idées » alors ? Je suis déçu. De grandes et belles idées ont été exprimées mais il ne s’est produit aucune  battle. Pas de sang !

« On passe à l’affaire Meklat parce que c’est quand même énorme. » Tellement que celui-là n’a pas droit à son prénom. « Ce gars-là est une égérie de la culture de banlieue… » Une égérie ? L’emploi du terme est rare pour un homme. Sans doute cette féminisation est-elle un signe du mépris d’ Ardisson… Une égérie, donc, « portée aux nues par le gauchisme culturel… » Or, on l’a vu, culture de banlieue + gauchisme culturel = islamo-gauchisme. « … Au point où le magazine Les Inrockuptibles lui demande d’interviewer Christiane Taubira. Et un jour on découvre qu’il écrit sous un nom d’emprunt des tweets homophobes et antisémites, faisant l’apologie du terrorisme. » Ardisson cite quelques exemples et reprend sa diatribe contre la bienpensance franchouillardophobe.

« Ce gars-là était encensé par tout le monde, reçu partout… » Sauf chez Ardisson, qui n’était pas dupe de la fourberie propre aux gens de son espèce… oups, pardon, un petit coup de déprime, je vais finir mes antidépresseurs. La Veuve poignée n’est pas loin. « …Il a travaillé sur France Inter avec Pascale Clark. » Qui, mue par son inconscient islamo-gauchiste, continue à le défendre. Ardisson réclame des têtes : « Pierre Siankowski, qui a dit ne pas être au courant, avait en réalité échangé des tweets avec lui des années avant, et il est toujours rédacteur en chef des Inrocks, est bien mou sur ce coup-là. » Trop d’anti-dépresseurs ! Dans l’inconscient de monsieur Pigasse, il y a un peu d’islamo-gauchisme.

« L’affaire Mehdi Meklat, on a là l’illustration du deux poids, deux mesures, analyse Amine El Khatmi. La condamnation immédiate et légitime qui s’abat sur la fachosphère a face à elle une espèce de complaisance, de gêne, de justification à l’égard de ceux venant de quartiers populaires. » Des musulmans, donc.« Ce sont les deux visages, comme le dit très bien Gilles Clavreul, d’une même tenaille identitaire. » Rappelons que Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, se bat avec Gilles-William Goldnadel contre les « antiracistes pervertis » (et pour soutenir Israël). Insoutenable…

« A l’instar des mouvements identitaires d’extrême-droite, car ils sont toujours tenus en réserve, poursuit l’élu socialiste, on a aujourd’hui des mouvements identitaires musulmans, ce que certains experts appellent la muslimsphere. » Rien n’est simple avec eux, semble admettre Gontier, et ça fait peur. Est-ce qu’ils organisent aussi des ratonnades, mais contre les Franchouillards ? « Un exemple, ce camp d’été décolonial à Reims. Voilà des gens qui sous prétexte d’antiracisme se réunissent entre eux et l’interdisent aux Blancs. Ça devrait faire scandale ! » « Oui ! », clame Ardisson. « Il devrait y avoir des pétitions. » « Oui ! » « Il devrait y avoir des plaintes ! » « Oui ! » Parce que c’est du racisme anti-Blancs. Car ça existe, plus souvent que les violences conjugales aux hommes.

« Imaginez un instant qu’un groupe d’extrême-droite interdise un camp à des noirs ou des arabes, l’indignation, légitime, serait immédiate. » Par exemple, le camp d’entraînement des identitaires européens, dans les Alpes (françaises), n’est pas interdit aux bougnoules ni aux bamboulas, comme on dit chez les syndicalistes policiers. « Ces deux faces d’une même tenaille identitaire doivent être combattues avec la même force », conclut l’élu sous un tonnerre d’applaudissements initié par Thierry Ardisson. Après tout, les Blancs sont autant victimes de franchouillardophobie que les (supposés) musulmans d’islamophobie. Ils souffrent des mêmes discriminations au logement, à l’emploi, des mêmes contrôles au faciès mais doivent en plus subir les remontrances et la culpabilisation des merdias et de leurs journalopes islamo-gauchistes.

« Juliette ? », demande Thierry (elle est encore là?). « Je me souviens aussi d’un salon de la femme musulmane organisé dans le Val-d’Oise, témoigne Juliette. La meilleure façon de permettre à chacun de vivre en toute liberté, c’est d’appliquer la même règle à tout le monde. » Applaudissements: c’est aux « souchiens » de s’adapter ! « Ce sera le mot de la fin. » Ça tombe bien, je viens de tomber à court d’antidépresseurs. Les islamistes mettent la Sécu à plus rude épreuve qu’on ne pense…

« Gilles-william Goldnadel, merci d’avoir été avec nous. Amine El Khatmi, merci d’avoir été avec nous. Juliette, merci d’avoir été avec vous. Très heureux de vous avoir connue. A bientôt j’espère. » Quelle prévenance !, selon Gontier que Télérama n’a pas éduqué aux civilités entre gens civilisés. Dans la plus pure tradition de la séduction à la française. Ce n’est certes pas dans les bars de Sevran que l’on s’adresse aux femmes avec tant de galanterie, en prenant soin de les appeler par leur prénom. Difficile de les y croiser.

Affaire Obono vs. affaire Kelly : la presse a-t-elle peur de la gauche radicale?

La France pratique “une différence médiatique et judiciaire”: au faciès ?

Le célèbre avocat Gilles-William Goldnadel, ci-dessus, a pointé du doigt la différence de traitement entre l’affaire Danièle Obono/Valeurs actuelles et l’affaire Christine Kelly/Daniel Schneidermann.

L’éclairage de Gilles-William Goldnadel serait-il plein de bon sens ? En effet, l’avocat a lancé une théorie intéressante en direct de Goldnadel TV, sa chaine officielle sur Internet. 

Ce samedi 19 septembre, l’éditorialiste a pointé une « différence médiatique entre l’affaire Obono et l’affaire Kelly », rappelant que l’affaire Obono était « une fiction ».  Mais il y a aussi une « différence judiciaire » entre les deux affaires, a-t-il expliqué. « J’ai relu et relu l’article incriminé avec la levée de bouclier générale contre cet article. Je n’y ai rien trouvé de raciste », a commenté Gilles-William Goldnadel dans sa vidéo. 

Il a de ce fait saisi « le procureur de la République » pour que le Parquet s’active avec la même énergie sur l’affaire Schneidermann/Kelly

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D’après Gilles-William Goldnadel, l’affaire Christine Kelly, journaliste guadeloupéenne et membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel de janvier 2009 à janvier 2015, serait bien plus réelle. Pour mémoire, le fondateur du site gauchiste ‘Arrêt sur images’, Daniel Schneidermann, avait traité la présentatrice de ‘Face à l’info’ de « servante » d’Eric ZemmourUne attaque ad hominem qui évoque le servage ou plus ominieusement l’esclavage: en somme, une caricature…

Le racialiste Daniel Schneidermann s’était indigné du silence de Christine Kelly, « femme de couleur », face aux arguments d’Eric Zemmour. Il avait argué qu’après avoir « timidement lancé le Maître [Eric Zemmour], en glissant que, pour sa part, elle trouvait la décision des Oscars « tardive » », elle était ensuite restée « humble, muette, à assister à sa propre humiliation, à la mise en évidence de sa fonction d’alibi, démonstration vivante qu’avec un peu de perversité et beaucoup de cynisme, on peut bien s’amuser avec les règles sur les quotas ». 

Choquée par l’attaque gratuite de Daniel Schneidermann, une internaute avait décidé, quelques jours plus tard, de lancer une pétition de soutien à Christine Kelly, qui avait déjà réuni plus de 3 500 signataires.

Rappel des faits 

« La complicité de monarques africains est une donnée objective », selon l’anthropologue sénégalais Tidiane N’Diaye

L’affaire Obono, quant à elle, avait ému les réseaux sociaux, avant que ne bouge la presse institutionnelle lors de la publication dans ‘Valeurs actuelles’ d’une fiction pédagogique destinée à informer les cités de la vérité historique que dissimule la pensée dominante véhiculée par l’Université et le presse, par idéologie ou par crainte: à travers la députée LFI Danièle Obono, élue des quartiers cosmopolites parisien, la génération 3 des immigrés y apprenait que les Européens n’ont pas initié l’esclavagisme en Afrique: les premiers négriers africains étaient des Noirs, puis des Musulmans, avant les Blancs.

Cette page rétablissant la vérité historique n’arrangea pas les anti-racistes racialisés de tout poil et toute nuance de couleur de peau. Ils montèrent au créneau pour défendre leur fonds de commerce politique, de nombreuses personnalités de gauche, notamment marxistes impénitents et révolutionnaires ou séparatistes, jugeant la démonstration… raciste. La LDNA (Ligue de Défense Noire Africaine) s’était même introduite illégalement dans les locaux de VA, sans que l’indigné permanent Schneidermann ne se trouvât plus assez de souffle pour seulement piailler. Le lendemain, le leader des para-militaires de LDNA – rappeur togolais raté et violeur condamné – avait même menacé les membres de la rédaction : « Si vous écrivez contre les noirs, alors vos bras nous allons les arracher, et vous n’aurez plus de bras pour écrire quoi que ce soit. Nous allons vous arracher vos bras… C’est comme ça, dorénavant, ce sera de l’autodéfense. » Retournement du droit: les squatteurs de Théoule ou de la Nièvre aussi s’estimaient dans leur bon droit. Avec la LDNA, on assiste de surcroît à la mise en oeuvre de la loi du Talion: selon le Coran, la famille d’une victime a le droit de réclamer le talion ou de pardonner, en échange d’une compensation ou non, qui est le prix du sang, dans le cas d’un meurtre. Danièle Obono avait finalement déposé plainte contre Valeurs actuelles. Le Parquet s’était saisi de l’affaire… 

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