La presse accable une victime de viol à Paris

Où sont les féministes ?

Rien, en titre, sur le criminel…

« L’agresseur présumé de cette étudiante de l’Essec a été mis en examen mardi et placé en détention provisoire. Il avait été interpellé en flagrant délit dans la nuit du 16 au 17 septembre par une patrouille de police qui passait par là »: étudiante et à l’Essec, précisions utiles ? « Patrouille qui passait par là », indication bienveillante? Le Parisien ne dit encore rien du violeur…

Le Parisien cherche-t-il à accabler la victime ? « Un homme [sic] a-t-il profité [opportunité !] de l’ivresse manifeste d’une jeune étudiante, qui sortait d’une boîte de nuit de la très chic avenue Foch, à Paris (XVIe), dans la nuit du 16 au 17 septembre, pour la violer sur le trottoir ? Selon nos informations [désinformation du Parisien], confirmées par le Parquet de Paris [inversement !], un homme [un homme, un vrai, selon Le Parisien détenu par le Groupe Les Echos-Le Parisien propriété de Bernard Arnault] de 31 ans a été mis en examen pour viol mardi, et écroué dans la foulée. La victime, pour sa part, n’a pas de souvenirs précis sur le déroulement des événements [formule malheureuse]. Elle a pu être secourue grâce à l’intervention de policiers en patrouille, tombés nez à nez avec l’agresseur présumé en train d’abuser [c’est peu dire…] d’elle, selon les journalistes Caroline Piquet et Denis Courtine.

Le Point n’est pas plus respectable

L’hebdomadaire de François Pinault précise que la victime a été « plaquée contre une voiture par un inconnu qui l’a violée ». Indication scabreuse dans la lignée d’un précédent titre du 07-10-2022 : Paris : un prédateur sexuel «très dangereux» – « qui voulait se faire une belle blanche » – tente de violer une femme en pleine rue

« L’homme [si on veut], qui a, dans un premier temps, réussi à prendre la fuite, a été interpellé quelques centaines de mètres plus loin, dans le 8e arrondissement. Placé en garde à vue, il conteste les faits et soutient qu’il a rencontré la victime au Duplex avant d’avoir eu des rapports consentis avec elle dans la rue »…

L’individu de 31 ans a été déféré au Parquet de Paris, « mis en examen du chef de viol » et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de la Santé, dans le 14e arrondissement, mardi 19 septembre. Une information judiciaire a été ouverte le 19 septembre. L’essentiel est-il dit ?

« Ce Malien de 31 ans est déjà connu des services de police pour un précédent viol présumé, commis au sein de cette même boîte de nuit, en août 2022. Laissé libre au terme de sa garde à vue, il avait écopé d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait été conduit au Centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne), rapporte Nathan Joubioux.

L’homme déjà connu des services de police

La victime, en pleurs, « raconte » [suggestion d’un mensonge ?] « aux forces de l’ordre avoir passé la soirée au Duplex [… et] affirme être sortie de la discothèque seule, quand elle a été plaquée contre une voiture par un inconnu, qui l’a violée ».

L’homme qui, dans un premier temps, a réussi à prendre la fuite, a été interpellé quelques centaines de mètres plus loin, dans le 8e arrondissement. Placé en garde à vue, il conteste les faits et soutient qu’il a rencontré la victime au Duplex avant d’avoir des rapports consentis avec elle dans la rue.

Ce Malien de 31 ans, sans papiers, est déjà connu des services de police pour un précédent viol présumé, commis au sein de cette même boîte de nuit, en août 2022, indique encore Le Point. Laissé libre au terme de sa garde à vue, il avait écopé [sévère !] d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et avait été conduit au Centre de rétention administrative de Vincennes (Val-de-Marne).

La victime est sortie avec son agresseur présumé, affirme Le Point

Sur les images de vidéosurveillance, les enquêteurs aperçoivent la jeune femme sortant du Duplex en compagnie de son agresseur présumé. Réinterrogée, elle affirme ne pas se souvenir d’avoir rencontré cet homme. Les policiers étant intervenus affirment, eux, qu’ils ont vu l’individu dans une position sexuelle sans équivoque et une victime ivre et en pleurs.

Le Figaro ne sait pas ce qu’il dit ?

Sera-il acquitté comme ce Bangladais de 21 ans acquitté du viol d’une lycéenne, en novembre 2018, au motif qu’ «  il ne possédait pas les codes culturels « , bien que résidant à Saint-Lô (Manche) ? L’accusé venait d’une culture l’empêchant de réaliser l’illégalité de ses actes. Il est ressorti libre… L’homme devait répondre de deux affaires différentes, un viol et une agression sexuelle : la première le 29 septembre 2015, l’autre le 10 décembre. Dans les deux cas, il avait emmené des lycéennes (dont une mineure) dans son foyer de jeunes travailleurs et tenté d’obtenir un rapport sexuel.