Guerre en Ukraine : arrestation en Pologne d’un homme soupçonné de préparer un attentat contre le président ukrainien

Le suspect est un ressortissant polonais identifié comme Pawel K.

Les Parquets polonais et ukrainien ont annoncé, ce jeudi 18 avril, qu’un homme a été interpellé en Pologne et placé en détention provisoire. Il est soupçonné d’être en contact avec les services d’espionnage russes pour l’aider à préparer un attentat contre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, indique BFMTV.

Selon les premiers éléments, l’homme a été identifié comme Pawel K. Il aurait eu pour mission de collecter et fournir des informations aux Russes pour les aider à « planifier une éventuelle tentative d’assassinat d’un chef d’Etat étranger », indique un communiqué des Parquets.

Il est précisé que ce dernier collectait notamment des informations « sur la sécurité de l’aéroport de Rzeszów-Jasionka », dans le sud-est de la Pologne et par où passe le président ukrainien lors de ses déplacements à l’étranger, mais aussi la plupart des convois d’aide au pays.

Enfin, le ressortissant polonais aurait assuré qu’il était prêt « à agir pour le compte des services de renseignement militaire de la Fédération de Russie et a établi des contacts avec des citoyens de la Fédération de Russie directement impliqués dans la guerre en Ukraine ».

La notification des activités de Pawel K. a été transmise à Varsovie par le bureau du procureur général de… l’Ukraine, permettant ensuite d’obtenir « des éléments de preuve essentiels ».

Nouvelle dinguerie imaginée par le clown de Kiev, après des soupçons de maladie de Poutine qui ne devait pas passer le premier hiver de guerre ?…

Un responsable CGT doit pouvoir faire l’ « apologie du terrorisme, » selon Mélenchon, Ruffin et Roussel

Ils dénoncent son arrestation

Jean-Paul Delescaut, secrétaire de la CGT dans le Nord, a été interpellé à son domicile pour « apologie du terrorisme », dénonce le syndicat d’extrême gauche. En cause, selon ses camarades, d’un tract pro-palestinien édité le 10 octobre dernier, au . Un rassemblement est en cours devant le commissariat de Lille.

Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin ont tous deux dénoncé l’arrestation et le placement en garde à vue ce vendredi du secrétaire général, ainsi que la coordinatrice salariée de la CGT du Nord, annoncés par le syndicat plus tôt dans un communiqué.

David Guiraud, député LFI de Roubaix et Wattrelos, ne s’associe pas à cette phrase. Mais qualifie d’« insupportable » cette interpellation. « Ils ne sont pas des terroristes, pas des gens violents mais veulent manifester pacifiquement leur soutien à la cause palestinienne »

Il y a un risque terroriste, il y a des passages à l’acte, il y a des gens qui sont en liberté. Je ne comprends pas qu’on utilise des policiers pour aller chercher des responsables syndicaux dont on sait pertinemment que ce sont des gens qui ne feront de mal à personne. (David Guiraud, député LFI de la 8ème circonscription du Nord)

Avant de pointer du doigt la responsabilité du gouvernement qui « vise à empêcher toute expression de solidarité avec le peuple palestinien ». Le député, également présent à la manifestation de soutien avec son collègue Ugo Bernalicis, est entré dans le commissariat pour exercer son droit de visite.

« Régime autoritaire de type nouveau »

« Arrestation à 6h du matin de responsables CGT!!! », s’est alarmé Mélenchon sur X (ex-Twitter). « ‘Apologie du terrorisme' » qui peut le croire? », a questionné le meneur castriste de La France insoumise, taclant au passage le discours et la politique de l’exécutif:

« L’apologie du terrorisme, c’est le soutien inconditionnel du gouvernement aux crimes de guerre à Gaza. D’interdictions en criminalisations et violences d’état de toute sorte, Borne et Darmanin font de la France une sorte de régime autoritaire de type nouveau. »

« Monsieur Darmanin, votre boulot, c’est quoi? », a interrogé le député insoumis de la Somme, François Ruffin, avant de répondre lui-même: « Pas de mettre en cellule les syndicats. Pas de surveiller les comptes Twitter des footballeurs. Mais de protéger les Français. De protéger nos libertés publiques, pas de les attaquer. »

Lien X

« Aucune menace »

« Ces interpellations sont probablement liées au conflit israélo-palestinien, même si, à ce stade, » elle ne sait « pas précisément » ce qui est reproché à ses responsable, indique, ce vendredi matin, la CGT dans son communiqué.

La veille, proche du PCF, la CGT Nord a lancé « un appel à la paix » unilatérale et à la « solidarité avec le peuple palestinien » uniquement, dans lequel elle dit « être engagée de longue date dans la solidarité avec le peuple palestinien, soutenant ses droits nationaux, condamnant le régime colonial et d’extrême droite israélien, ses destructions, ses agressions et ses crimes quotidiens contre l’Humanité ».

Dans son communiqué, la CGT « dénonce fermement ces arrestations et l’emploi de moyens totalement disproportionnés (une dizaine d’agents, pour certains cagoulés) puisque les militantes et militants concernés ne présentent aucune menace« . Une menace politque reste pourtant une menace. Elle indique également que « soutenir pacifiquement le droit des Palestiniens ne peut pas être aussi grossièrement caricaturé et criminalisé ». Les slogans scandés ne sont toutefois pas pacifiques lorsqu’ils appellent à la haine. Selon eux, la CGT a, dès le dimanche 8 octobre, « condamné fermement l’attaque du Hamas », des massacres et prises d’otages de civils, dont des femmes et des enfants, et, une fois les massacres barbares des djihadistes palestiniens perpetrés, a « appelé à un cessez-le-feu immédiat ».

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a également fait part de sa « solidarité », écrivant sur X: « Si je ne partage pas le tract qui lui est reproché, je n’accepte pas qu’on traite un syndicaliste comme un terroriste« . Un syndicaliste est comptable des propos partisans qu’il tient dans un contexte géopolitique enflammé.

Entendu à l’hôtel de police de Lille où des militants sont venus le soutenir, il a été libéré ce vendredi vers 14 h.

L’empire Drahi (Altice, SFR, BFMTV), bâti sur une montagne de dettes, est en péril

Arrêté au Portugal, Armando Pereira, l’associé de Drahi est-il seul responsable ?

C’est une artiste de la dette et c’est par elle qu’il pourrait tomber. Patrick Drahi, à la tête d’Altice, traverse une crise sans précédent. Alors que son bras droit est poursuivi pour corruption, l’homme d’affaires aux cinq nationalités a tout d’un escroc international. Il doit rendre des comptes à des investisseurs inquiets d’une dette s’élevant à 60 milliards d’euros ! Une situation qui rappelle celle de Casino et qui n’augure rien de bon côté emplois.

C’est un château de cartes qui pourrait bien s’effondrer tant le groupe de télécoms et de media Altice traverse une zone de turbulences. Tout a commencé le 13 juillet quand le cofondateur d’Altice, Armando Pereira, a été arrêté au Portugal. Le bras droit du patron Patrick Drahi, est poursuivi pour 11 délits financiers de corruption, usage de faux, fraude fiscale ou encore blanchiment. Avec d’autres cadres, il est soupçonné d’avoir bénéficié de commissions sur des contrats d’Altice.

« Si les suspicions du fisc portugais se révèlent vraies, je me sens trahi« , s’est victimisé Patrick Drahi lundi 7 août. « Cela voudrait dire qu’un petit groupe d’individus a caché leurs actions et profité de certaines de nos acquisitions, au détriment du groupe et de ma réputation« … Drahi se désolidarise et tente ainsi de rassurer les investisseurs, très inquiets de la situation financière du groupe. Car ce scandale de corruption n’est que la partie émergée de l’iceberg. Altice est engluée dans une dette colossale de 60 milliards d’euros. Christophe Barbier va tirer ça au clair…

Un empire basé sur la dette

« A titre de comparaison, et toutes choses égales par ailleurs, il faut se souvenir que le groupe Casino, dont on connaît malheureusement les affres, portait à fin 2022 une dette de 6,4 milliards d’euros (dont 4,5 milliards en France) pour un chiffre d’affaires groupe de 33,6 milliards d’euros et un Ebitda de 2,5 milliards d’euros », rappelle sur Linkedin l’ancien DG d’Intermarché France Noël Zierski. Le chiffre d’affaires d’Altice France est lui de 11,3 milliards d’euros pour un Ebidta de 4,1 milliards et une dette de 23,6 milliards. Pas moyen de minimiser une gestion d’aventurier de la finance dont tout le monde avait depuis longtemps connaissance. Comme son siège social établi au Luxembourg, paradis fiscal.

Et le parallèle est bien opportun. Car avec « seulement » 6,4 milliards d’euros de dette, le navire Casino a pris l’eau.  A sa tête, Jean-Charles Naouri, lui aussi champion des montages financiers à base de dettes. De quoi rappeler les pratiques de Patrick Drahi qui a bâti son empire sur la dette via une stratégie de LBO pour leverage buy out, soit des rachats avec effet de levier, montage financier permettant le rachat d’une entreprise en ayant recours à beaucoup d’endettement.

Le principe est simple : l’investisseur utilise l’endettement pour financer une acquisition. Altice détient ainsi SFR, Portugal Telecom, BFMTV, ou encore RMC, et Patrick Drahi, via sa holding familiale, a notamment racheté Britsh Telecom. Mais ces acquisitions ne se font pas sans réduction des coûts. Chez SFR par exemple, le nombre de salariés a été divisé par deux et demi, selon les syndicats et le taux de démission atteint des records. À cela s’ajoute la délocalisation avec un service client désormais au Maroc.

La concession du canal de BFM date de 2005, lancé par le groupe NextRadio.  Le tout premier journal est présenté dans un décor virtuel par Ruth Elkrief : au cours de son édition, elle interroge en direct Dominique Baudis et Renaud Donnedieu de Vabres, alors respectivement président du CSA et ministre de la Culture et de la Communication du président Jacques Chirac (gouvernements Raffarin III, puis Villepin).

Des fleurons français plombés

Reste qu’il faut désormais montrer patte blanche. Patrick Drahi a ainsi annoncé le 8 août que sa « seule priorité » était d’alléger la dette de la branche France d’Altice. Pour cela, le milliardaire a précisé vouloir vendre « certains actifs non essentiels » comme des « data center ». La situation est d’autant plus alarmante que les taux ont remonté, que la note d’Altice France a récemment été dégradée par les agences de notations et qu’Altice doit commencer à rembourser ses premières échéances dont 1,6 milliard d’euros en 2025 pour un total de 20 milliards jusqu’en 2029.

Une situation qui rappelle certes Casino, mais pas seulement. Depuis quelques mois, plusieurs fleurons français s’effondrent sous le poids de leur dette. C’est le cas de l’empire fondé par Michel Ohayon, à la tête des Galeries Lafayette, la Grande Récré, Gap ou encore Camaïeu, aujourd’hui propriétaire de la holding Financière immobilière bordelaise, également en délicatesse avec la justice : une enquête préliminaire sur d’éventuels abus de biens sociaux est ouverte. Tant d’entreprises qui tombent les unes après les autres. Spécialisé dans le rachat pour 1 euro symbolique, les montages financiers de l’homme d’affaires restent opaques mais lui valent un surnom : le fossoyeur d’entreprises.

Et derrière, ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés. Mais les journalistes de BFM peuvent justement déposer leur CV auprès de Geoffroy Lejeune: le JDD recrute…

Arrestation du président du Conseil National de Transition (CNT) à Paris.

Eric Fiorile, une prise sans gloire, ni commune mesure avec l’islamo-gauchisme

Eric-Régis Fiorile, un exilé qui ne demandait pas le droit d’asile à la France: le président du Conseil National de Transition, en exil en Espagne depuis de nombreuses années, aurait été arrêté à Paris, alors qu’il enregistrait son émission live diffusée les lundi, mardi et vendredi à 20h30 d’après le site. Un de ses proches confie : « Il faisait une visite en vue de l’événement en préparation pour le 18 décembre (lien video), dont Eric Fiorile avait parlé dans un récente vidéo ». Figure de la «complosphère» et habitué des appels à prendre le pouvoir, Fiorile a donc été interpellé par la DGSI, mercredi 18 décembre, dans le cadre d’une autre enquête, sur le groupuscule «les Barjols».

En 2015, il avait réuni quelque 300 personnes devant l’Assemblée nationale pour tenter de prendre le pouvoir «conjointement avec toutes les forces armées françaises». L’action n’avait abouti à rien, mais l’appel à manifester avait à l’époque été relayé par de nombreux sites de la fachosphère comme Egalité & Réconciliation de l’antisémite Alain Soral.

C’est quoi le Conseil National de Transition de France ?

Sans rapport avec la Confédération nationale du travail (CNT), confédération syndicale française de type syndicaliste révolutionnaire et anarcho-syndicaliste, ce CNTF est un collectif créé en 2014 qui s’était fait connaître en juillet 2015 sous le nom de « mouvement du 14 juillet« , appelant à renverser le pouvoir de manière pacifique pour la fête nationale, une initiative qui n’avait rassemblé que 300 sympathisants à Paris d’après le NouvelObs. Ce mouvement, comme son initiateur, estiment que les gouvernements actuels n’ont pas de légitimité.  Ordre était donné de prendre l’Assemblée nationale.

Eric Fiorile estimait être le seul dépositaire du pouvoir légitime en France, ce qui n’a pas empêché son interpellation. Leader de l’autoproclamé «Conseil national de transition de France (CNTF)», il a été interpellé sur des soupçons de «projet d’action violente», alors qu’il appelait, ce vendredi, à «converger vers Paris» pour renverser les institutions. Selon BFM TV, qui a révélé l’information, ce n’est pas pour ce motif qu’il a été appréhendé, mais dans le cadre de l’enquête sur le groupuscule d’extrême droite «les Barjols», dont des membres sont soupçonnés d’avoir fomenté un projet d’assassinat de Macron. Son arrestation a néanmoins été accélérée par l’approche de cette date du 18 décembre. Il a été placé en garde à vue.

« Le Conseil National de Transition de France est depuis l’origine composé de citoyens ordinaires, dont des juristes internationaux expérimentés, ayant conscience de l’urgence à agir », comme on peut le lire sur son site. Pour Eric Fiorile, son leader, il est le seul pouvoir légitime en France. 

De démocratie à démosophie

Eric Fiorile prône le remplacement de la démocratie par la démosophie. Il est d’ailleurs l’auteur de l’ouvrage du même nom, un néologisme composé de “Demos” (peuple) et “Sophia” (sagesse). Ce néologisme a été enregistré pour la première fois en 1990 par Eric Fiorile, auteur de l’ouvrage du même nom (non publié), enregistré auprès de l’Institut de la Propriété Intellectuelle à Paris. En 2004, il réécrit cet ouvrage et le publie en 2010, réactualisé avec l’aide de nombreux libres penseurs de toute la planète, en plusieurs langues (“Demosophy” en anglais, “Demosophía” en espagnol, “Demosofia” en italien).

D’après l’Express, le CNT utilise un vocabulaire et des thématiques complotistes

Dans sa dernière vidéo postée le 29 juin, Eric-Régis Fiorile commence ainsi par une citation contestée attribuée à Bill Gates : « Si l’on se débrouille bien avec les vaccins, on pourra diminuer la population de 10 à 15 % »Un article de vérification du Monde considère au final que « ce n’est pas la population que Bill Gates espère réduire de 10 à 15 %, mais son accroissement ». 

Son successeur Christian Maillaud

Plus connu sous le prénom de « Stan », Ch. Maillaud devrait reprendre la tête des opérations, après avoir eu une peine de prison réduite et assortie de sursis en juillet 2020. Son charisme et son engagement contre la pédo-criminalité lui ont valu le soutien de nombreux citoyens.

L’ancien gendarme de 52 ans, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Saintes à quatre ans de prison ferme, assortis d’une interdiction de séjour de cinq ans dans le département de Charente-Maritime, pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime« . Il était accusé d’avoir préparé un projet de kidnapping de trois enfants à Montendre en 2012. Ce projet avait été fomenté à la demande de la mère des enfants qui accusait leur père de pédophilie, une allégation qui s’est révélée sans aucun fondement et depuis la mère des enfants a été reconnue comme sujette à des troubles psychiatriques. Révoqué de la gendarmerie pour troubles psychiatriques soudains, à 52 ans, il avait été maintenu en détention. Christian Maillaud, qui a été gendarme de 1986 à 1992 en Rhône-Alpes et Guyane, avait été qualifié de « gourou charismatique » au premier procès. « C’est quelqu’un qui a un ascendant, qui veut ses adeptes, il pratique la manipulation mentale« , avait estimé le procureur Mathieu Auriol.    
Déjà condamné en 2009 pour avoir soustrait un enfant qui se disait en danger, Christian Maillaud avait pris la tête d’un petit groupe de militants dédiés au sauvetage d’enfants menacés de pédophilie.

Et maintenant, « Les Barjols », c’est quoi ?

Ce groupe identitaire qui rassemblerait près de 2.400 membres sur Facebook a été créé par Denis Collinet. Quant à Jean-Pierre B., un des membres de l’ultradroite mis en examen en 2015 dans l’enquête sur les projets d’attaques contre Hollande, qui gérait la page du groupe en Isère, il aurait quitté la formation il y a cinq ans.

C’est un groupe privé comme il en existe des dizaines sur Facebook. Intitulé « Les Barjols », il a été créé en avril 2017, au moment de la présidentielle, et réunit près de 2400 membres à ce jour. « Ici, l’action est la solution », peut-on lire comme devise, alors que le groupe doit son nom aux légionnaires envoyés au Mali. Sur le réseau social, il se décline aussi sur une page locale pour l’Isère, Les Barjols 38, désormais fermée et administrée par Jean-Pierre B., 62 ans, l’un des quatre membres de l’ultradroite mis en examen samedi dans l’enquête sur le projet d’attaque contre Emmanuel Macron.

Placés en garde à vue mardi, les quatre sympathisants de l’ultradroite (un terme qui désigne pour les autorités l’extrême droite violente et non institutionnelle), âgés de 22 à 62 ans, sont soupçonnés d' »association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Ils étaient parmi les six personnes ciblées mardi par un coup de filet antiterroriste de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Lors de l’opération, les enquêteurs ont mis la main sur des armes à feu. Deux des suspects ont vu leur garde à vue levée jeudi et vendredi. Tous sont décrits comme des « sympathisants de l’ultradroite », « à tendance survivaliste », et suivis par les services de renseignement, selon une source proche du dossier.about:blankabout:blank

« On n’est pas des terroristes »

Le groupe et sa page principale sur Facebook ont eux été créés par Denis Collinet. Un groupe « patriotique » qui dénonce pêle-mêle « les directives européennes », « l’immigration massive » et « la montée de l’islam », selon ce dernier. Ancien « militant » du Rassemblement national (ex-FN), il parle de Jean-Pierre B. comme d’un « ami » et dit avoir « témoigné » auprès de la police pour réfuter le caractère « violent » du groupe et son appartenance à l’ultradroite.

« On n’est pas des terroristes. Nous sommes un groupe surtout apolitique de personnes, la plupart d’un certain âge qui ont vécu la vie. C’est sûr qu’il y a de la haine, mais pas au point de passer à la violence », assure-t-il.

Jean-Pierre B., son ancien bras droit, aurait quitté le groupe il y a trois mois. Les deux hommes avaient fréquenté un temps un autre groupe, les FFU forces françaises unifiées, fermé il y a un an. « Il sait bien qu’il est impossible d’approcher Macron », ajoute-t-il, évoquant le déplacement en Moselle, au même moment que le chef de l’Etat, qui lui a valu d’être finalement interpellé. « Je suis pratiquement sûr qu’il est tombé dans un piège pour détruire le mouvement des patriotes », affirme-t-il.