L’extrême gauche mène des actions de déstabilisation du XVIe arrondissement de Paris

Janvier 2021 : l’association Utopia 56 et DAL dirigent des sans-abri sur une école inoccupée à investir

A Paris, l’association Utopia56 met des sans-abri et des migrants à l’abri,
dans une école du XVIe arrondissement, le 24 janvier.

Menée en janvier 2021 par l’association Utopia56, l’opération visait à « mettre au chaud » des exilés et des personnes privées de logement. Or, il semblerait que le XVe arrondissement de Paris bénéficie d’un micro-climat adapté davantage aux clandestins qu’aux autochtones. car la mairie socialiste de Paris – dont son adjoint communiste au logement, Ian Brossat – a annoncé leur déplacement temporaire dans deux gymnases voisins.

«Les mises à la rue, c’est fini !»  Un petit groupe est massé devant l’une des entrées de l’école publique Erlanger, à l’angle de la rue du même nom et du boulevard Exelmans, dans le quartier d’Auteuil. Point de rendez-vous tenu secret jusqu’au dernier moment par les associations dites « citoyennes » qui mènent l’opération à spectre large de mise à l’abri des exilés du monde entier et les autres. Sur place, il y a aussi des élus comme la sénatrice EELV Esther Benbassa, des citoyens soi-disant lambda mais surtout des « exilé.e.s » (sic) – comme si des Ivoiriens devaient fuir le régime démocratique en place – et à la rue. Le but de l’aventure est simple : les mettre à l’abri dans ces bâtiments, fermés depuis près de deux ans. «On vient pas nous chercher, alors au bout d’un moment on prend les lieux», lance rageusement Yann Manzi, un régisseur de camping qui participait notamment à l’organisation du festival des Vieilles Charrues, dans la commune de Carhaix-Plouguer, Finistère, avant de militer sur la jungle de Calais, et cofondateur de l’association d’aide aux migrants Utopia56. Pourtant, «450 demandes individuelles de réquisitions portant sur huit bâtiments ont été faites en bonne et due forme mais aucune réponse de la préfecture», assure Maël, coordinateur de l’antenne Paris de la même association.

Paris le 24 janvier 2021. Action d’Utopia 56 et du collectif Réquisition pour mettre à l’abri des migrants dans l’école Erlanger (16eme arrondissement), vide depuis deux ans et destinée à un autre projet,
en présence d’Esther Benbassa, ceinte de son écharpe tricolore de sénatrice et soutien d’une occupation illégale

Les squatteurs ne sont pas poursuivis

« Par terre et sur les murs, des dessins d’enfants. Tous colorés. Ici ou là des petites tables et chaises, mais aussi des lavabos avec leurs distributeurs à savon qu’on ne peut s’empêcher de regarder avec tendresse, » écrivent les libertaires du journal Libération. Au-dessus, des lianes de laine de verre jaune dégringolent des faux plafonds. «On ne bougera pas tant qu’il n’y aura pas de solution proposée à ces populations vulnérables», menace Yann Manzi. 150 à 200 personnes, peut-être plus «si on se serre», pour la plupart des demandeurs d’asile qui «survivent sous les ponts dans la banlieue nord de la ville», resteront donc ici.

Ping pong des responsables placés devant le fait accompli

Qu’en dit la maire Hidalgo, propriétaire malveillante du lieu ? «Les associations ont raison de tirer la sonnette d’alarme sur le fait que beaucoup des personnes réfugiées [abus de langage, désinformation] soient à la rue et que l’Etat ne met pas en œuvre de solution durable, estime Ian Brossat, adjoint PCF à la Ville de Paris en charge du logement, de l’hébergement d’urgence et de la protection des « réfugiés » [et non des réfugié.e.s ?]. 

Cette école est vide, certes, mais elle est en très mauvais état et pas chauffée [en assez bon état pour des clandestins ?]. Ce n’est pas un lieu d’hébergement adapté ni sécurisé», poursuit le communiste. Brossat ne devrait-il donc pas régler le sujet avec ses camarades associatifs ? La mairie d’arrondissement est-elle candidate à cet hébergement ou est-elle harcelée par la coalition municipale NUPES ?

Projet de Ville de Paris,
validé ce mardi 8 février 2023 par les élus parisiens réunis au …Conseil de Paris (NUPES)

80 logements sociaux doivent y voir le jour. Mais le projet, porté par Paris Habitat (reconstruction de l’école Erlanger en y ajoutant une crèche de 45 berceaux, 60 logements locatifs et une pension de famille de 25 studios et T2) depuis des années, «a pris du retard, à cause d’un recours des riverains, comme d’habitude dans le XVIe arrondissement», accuse Brossat, jdans Libération. A cause aussi du squat et de la problématique d’un relogement…

La Fanfare accompagne l’installation : à la satisfaction des riverains ?

Paris le 24 janvier 2021:
action d’Utopia 56 et du collectif #Réquisition

Le permis de construire a été annulé il y a deux semaines et Paris Habitat doit revoir sa copie. En guise de «solution»«dès ce soir, la ville mobilisera deux gymnases pour les personnes, un dans le Ve arrondissement et un dans le XVIe, affirme l’élu communiste. Il faudra que l’Etat prenne le relais. Un gymnase, ça dépanne mais ce n’est pas la panacée». Effet ping-pong des responsabilités, comme souvent. Pas sûr que les associations présentes ce dimanche apprécient, elles qui n’ont eu de cesse de rappeler «l’urgence de la situation» et «la nécessité de prendre vigoureusement le taureau par les cornes pour lutter contre le « sans-abrisme » et la crise du logement, le logement cher et les expulsions massives qui s’annoncent aussi pour le printemps.» En fin de journée dimanche, Utopia56 a annoncé sur Twitter son intention de «[veiller] à ce que ce gymnase soit suivi de réelles solutions d’hébergement».

C’était en janvier 2021

Mai 2023 : les associations bloquent la situation et, non plus 200 clandestins (« en se serrant »), mais 400 illégaux vivent dans l’attente

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Squat « citoyen » dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris.

« Depuis le 4 avril 2023 [selon la presse supposée bien informée et objective], des centaines d’exilés (abus de langage) – présentés comme mineurs – vivent dans cette ancienne école du très chic (sic)16e arrondissement », selon actu.fr, site web d’information de proximité lancé en 2017 par Publihebdos, qui fédère des sites internet au sein de la plateforme Actu.fr et détenu par une filiale du Groupe SIPA – Ouest-France, leader national (30% du marché).

Le groupe SIPA-Ouest France adopte délibérément le point de vue des occupants illégaux » « réveillés par le ronflement du générateur électrique », après un match de foot dans la cour et des cris qui ont tenu éveillés les riverains.

« Ici, il y a principalement des Guinéens, des Sénégalais, des Ivoiriens…, indique sottement un bénévole vingtenaire en service civique pour Utopia 56, bénéficiaire du dispositif mis en place en 2010 consistant en un engagement volontaire sur une mission d’intérêt général, d’une durée de 6 à 12 mois, de 8 mois en moyenne, à raison d’au moins 24 heures hebdomadaires et destiné aux jeunes de 16 à 25 ans, dans les neuf domaines reconnus prioritaires pour la Nation. Depuis plus de deux semaines, 300 jeunes migrants vivotent dans cette école désaffectée de la rue Erlanger, dans le 16e arrondissement de Paris. L’association humanitaire les a tirés de la rue et installés ici en attendant une mise à l’abri de l’État, qui ne vient pas. 

Depuis quand la Guinée, le Sénégalais ou la Côte d’Ivoire sont-ils des régimes dictatoriaux, répressifs mettant des vies en danger ? Ces clandestins sont-ils donc éligibles au statut d’exilé ou de demandeur d’asile ?

Silence radio de l’Etat dans Paris comme à Saint-Brévin-les-Pins?

A Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire DVD était sollicité pour que sa commune balnéaire et bourgeoise accueille un centre d’accueil de migrants, au grand dam de sa paisible population. Son domicile et ses voitures, comme la mairie, furent incendiés et l’extrême droite accusée sans preuve. Aujourd’hui, il estime que l’Etat – sous-préfet, préfet et sous-ministre – ne s’est pas tenu à ses côté. Dans un communiqué il réfute des propos du préfet local et de la ministre, une certaine ;chargée à la fois des Collectivités territoriales, auprès de Darmanin, et de la Ruralité auprès de Christophe Béchu…

« Et on est bon pour rester une semaine de plus, soupire un squatteur. On a l’impression d’être invisible ici », une contre-vérité absolue du point de vue de voisins dont le quotidien est perturbé jour et nuit. L’association est partisane de l’épreuve de force : elle établit en effet un parallèle avec les événements de décembre dernier, quand trois cents exilés clandestins avaient campé devant le Conseil d’Etat. Rassemblés depuis le vendredi 2 décembre 2022, une dizaine d’entre eux avait été exposés au risque d’hypothermie par Utopia 56 et Dal et évacués. Cinq jours plus tard, les pouvoirs publics les avaient mis à l’abri. 

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Il y a désormais quelque 400 « jeunes migrants »
qui viennent dormir dans cette école gérée par Utopia 56 et rodent le jour dans Paris.

Dans un coin de la cour de récréation, la députée franco-gabonaise Danièle Obono (La France Insoumise) apporte sa caution parlementaire à une occupation illégale. Et l’élue anti-républicaine, fille d’un économiste gabonais, fulmine : « L’Etat reste muet et se défausse de sa responsabilité. Il faut une prise en charge. On ne parle pas d’envoyer des mômes [sic] à l’hôtel, on parle de mobiliser de vrais moyens ». 

Et plus le temps s’écoule, plus l’occupation semble intenable. Une dizaine de nouveaux jeunes vient chaque soir grossir le nombre des occupants illégaux de l’école, selon Utopia 56. Alors les matelas de cartons ne suffiront plus, et des tentes devront bientôt être plantées dans la cour centrale.

Le Groupe SIPA et la gauche stigmatisent l’extrême droite, la mairie du XVIe et les riverains : les uns sont des « humanitaires », les autres des pestiférés

Diffamation, amalgame a priori et à l’aveugle

Ouest-France prend le parti du « Bien » contre le parti du « Mal » incarné par les opposants politiques et militants, sans donner la parole aux mécontents. Dimanche, le collectif féministe identitaire Némésis a déployé une banderole « Libérez-nous de l’immigration » devant les grilles, « occasionnant au passage des échanges houleux avec Utopia, » peut-on lire sur le site Actu.fr, en flagrant délit d’inversion des valeurs républicaines. Les fauteurs de trouble d’Utopia 56 sont victimisés par le Groupe SIPA-Ouest France, chapeauté par …l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste ! Selon le (SNJ), ce montage permet surtout de servir des dividendes substantiels aux actionnaires de la société d’investissement Sofiouest, souvent présentée comme « la machine à cash du groupe ». Le SNJ affirme qu’en 2008, quelque 13,6 millions d’euros leur ont été distribués…

La municipalité du 16e arrondissement souhaite protéger ses habitants et s’insurge.

Mercredi 25 janvier 2023, 74 femmes et 42 enfants migrants en situation irrégulière ont déjà été hébergés au gymnase Jean Bouin dans le 16e arrondissement de Paris. Une décision sans concertation, accueillie tièdement par la municipalité. Certains élus et habitants se sont mobilisés contre cette décision imposée, qui empêchait 1.500 élèves et 1.500 sportifs de s’entraîner dans les semaines suivantes. Utopia 56 a demandé aux bénévoles de l’armée du Salut de s’organiser pour les repas. Une pétition a été lancée contre la réquisition du gymnase pour l’accueil de personnes en situation irrégulière. Dès les premières heures de la journée lundi, des habitants se sont rassemblés devant le gymnase avec des élus, pour manifester leur mécontentement.

En tête de la fronde contre cette utilisation du gymnase, la maire  (LR) du 16ème, Danièle Giazzi estime que son arrondissement n’a « à recevoir de leçon d’humanité, de solidarité, de personne ». Elle pointe Anne Hidalgo (NUPES-PS) : « C’est dommage que tout le monde soit dupe de cette espèce de manip électoraliste de Madame Hidalgo », a-t-elle déclaré à BFM. Elle reproche à la Maire de Paris de « ne connaître que le 16ème », faisant référence à la réquisition de la caserne Exelmans (cinquante réfugiés y ont été accueillis en 2018, en plein cœur du XVIe arrondissement ) et de l’hôtel Mezzara (hôtel particulier de style Art nouveau construit par l’architecte Hector Guimard, Rue Jean de la Fontaine, Paris XVIe) pour loger des illégaux en 2016 et 2017. Deux dispositifs d’aide qui avaient déjà fait polémique à l’époque.  En plus du Centre d’hébergement d’urgence dans le Bois de Boulogne (le tribunal administratif avait annulé le permis de construire). Les 300 places étaient destinées aux « réfugiés » (100 lits), aux « demandeurs d’asile » (150) et aux familles (?), pour 50 personnes. Anne Hidalgo a des attentions très spéciales pour les électeurs du 16e…

Le 13 avril, la municipalité a encore dû demander à la Ville de Paris « l’expulsion de ces [3]00 jeunes hommes dits « mineurs » » de l’école, arguant de la dangerosité des locaux. Réponse irritée de Ian Brossat, adjoint PCF en charge du Logement :

« Alors on va reprendre les choses dans l’ordre et rétablir quelques vérités que ce communiqué omet. Pourquoi cet immeuble était vide ? Parce que cette ancienne école désaffectée doit être transformée en logements sociaux. Et qui s’y oppose ? La Mairie du 16e ! (…) J’assume : nous ne demandons pas leur expulsion ». (Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge du logement)

Les riverains, eux, d’abord irrités par la présence des rodeurs, sont parvenus à trouver un arrangement grâce à l’instauration d’un couvre-feu à 21h30. Les occupants de l’école sont donc tenus à une certaine discipline et au respect du voisinage.

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Les squatteurs sont tenus de respecter des règles de cohabitation élémentaire

« Les locaux, insalubres, sont consciencieusement balayés par les exilés, » assure Actu.fr. Les cris et la musique sont proscrits: ils étaient donc réels… Et la partie de football « qui se joue sous un beau soleil ce matin-là » évacue la réalité des matches en nocturne…

Ces jeunes qui tiennent les murs de l’établissement scolaire sont désoeuvrés. « Maintenant, notre destin est entre les mains du gouvernement français », résume Fofana, appuyé sur son manche à balai, doudoune siglée Emporio et claquettes Adidas aux pieds. Utopia 56 ne leur propose aucune formation : ces jeunes adultes, mâles noirs supposés hétéros qui ne sont visiblement ni mineurs ni isolés, sont pris en otage par les associations d’extrême gauche passées expertes en coups politico-médiatiques. Le XVIe arrondissement de Paris est un terrain de jeu idéal pour les décoloniaux.

Les nouveaux venus sont indésirables partout. En France, bien sûr, puisqu’ils revendiquent le territoire, au nom de son passé colonisateur. En Libye et en Tunisie, plaque tournante stratégique pour les départs en mer – en augmentation de 226 % par rapport à l’année dernière, selon le Haut-commissariat des Nations unies – l’accueil n’est pas chaleureux.

Quand le président tunisien, Kaïs Saied, affirme que l’immigration relève d’un « plan criminel pour changer la composition du paysage démographique du pays », Actu.fr y voit une « saillie ». Fofana raconte que des « petits Tunisiens » lui ont jeté des pierres. Un jour, on aurait frappé à la porte de son squat, à Tunis. Ces « coups aveugles » étaient ceux de la police visant hommes, femmes et enfants, répète Actu.fr, qui ne peut jurer qu’il a vérifié ses sources… Quelques jours plus tard, dans son « petit bateau », il est « sauvé en mer » pendant la grande traversée. Passé l’attente poisseuse à Lampedusa, Fofana rejoindra finalement la France après un bref passage en Sicile.

aze
Le collectif Réquisition, DAL et Utopia 56 ne garantissent pas la logistique,
seulement l’insécurité et la haine de la France

L’ONU n’a pas la responsabilité d’un Etat au quotidien : est-elle donc libre de professer un humanisme perché ?

Nerf de la guerre pour obtenir un suivi régulier : la reconnaissance de minorité, qui ouvre droit à l’aide sociale à l’enfance (ASE), versée par les contributeurs français, solidaires ou non. Jean-Baptiste Eyraud est-il imposable ? Ici, tous les corps ne semblent pas impubères, mais les associations internationalistes méprisantes des intérêts de leurs concitoyens plaident pour l’application de la présomption de minorité. Ils préfèrent les présupposés à la vérité des faits et au test osseux, si scientifique soit-iI : peut-être l’est-il trop…

Aboubacar
Aboubacar, mineur isolé,
originaire de Côte d’Ivoire, pays sous dictature ?
Les riverains ont comme un doute…

Sur ce principe, un jeune se présentant comme mineur doit être considéré comme tel jusqu’à ce qu’un juge statue. Le 23 janvier 2023, l’Etat a été sanctionné par Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies pour ne pas avoir appliqué cette règle issue de la Convention de New York, dont la France est signataire. Jusqu’à quel âge est-on un enfant, sachant que 18 ans est l’âge de la majorité sexuelle au Sénégal ? Les mineurs de 18 ans y sont-ils des gamins, vu de l’ONU ? De plus, le mariage des enfants est très répandu au Sénégal : 31% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 

Donnons la parole à la mairie du 16e (le 18/04/2023)

« Depuis 16 jours, l’école Erlanger est occupée par 200 jeunes hommes étrangers encadrés par 5 associations : Utopia 56, Timmy, Soutien aux Mineurs Exilés, MIDI du MIE et Tara. Cette occupation est illégale. Nous avions demandé auparavant la sécurisation du site et nous déplorons que la négligence de Paris Habitat, bailleur social de la Ville de Paris, et propriétaire du site, n’ait pas tenu compte de notre demande.

Après l’occupation pendant deux mois du gymnase Jean Bouin par des familles à la rue, la Ville est une fois de plus dépassée par la situation à Paris. Elle refuse aujourd’hui d’ordonner l’expulsion de ces 200 jeunes hommes dits « mineurs » comme elle a toujours refusé d’appliquer le protocole d’évaluation de l’âge de ces «  » pourtant validé par le Conseil d’Etat et le Conseil Constitutionnel.

Les 200 jeunes dits « mineurs isolés » étrangers qui occupent actuellement l’école Erlanger ont été évalués comme majeurs pour la grande majorité d’entre eux. Ils sont en situation irrégulière au regard de la loi. Accompagnés par les associations, ils ont dans la quasi-totalité, déposé un recours devant le Tribunal pour Enfants.

Sur place, ces 200 jeunes vivent dans des conditions sanitaires et sécuritaires inadmissibles. La concentration de ces populations dans ces locaux désaffectés, dangereux (plafonds qui s’écroulent, vitres brisées…) fait courir de grands risques aux occupants ainsi qu’aux encadrants. Des risques d’incendie de l’édifice ne sont pas à écarter.

Nous avons demandé le renforcement des contrôles aux agents de la Police Nationale et Municipale du XVIe. Ces contrôles sont effectués plusieurs fois par jour. Jusqu’à présent, les rapports ne font part, ni de violence, ni de débordements. Mais cette situation doit impérativement cesser.

Nous demandons à la Ville de Paris de mettre fin immédiatement à cette occupation illégale et nous demandons à la Préfecture de la Région Ile-de-France de prendre ses responsabilités en proposant des solutions d’hébergement d’urgence décentes aux occupants. Tant que l’Etat ne mènera pas une politique ferme et claire en matière de gestion des flux migratoires, ces situations de détresse et ces occupations illégales ne feront que se répéter.

Enfin, nous regrettons qu’aux abonnés absents, comme pour l’occupation du gymnase Jean Bouin, aucun membre ou représentant du gouvernement ne se soit rendu sur place pour constater la détresse et les risques que les conséquences de leur immobilisme politique fait peser. »

Une majorité de clandestins du navire passeur Ocean Viking ne sont pas éligibles à l’entrée sur le territoire français

Des activistes internationalistes manifestent à Toulon, alors que la plupart se sont dispersés dans la nature

Des personnes manifestent leur soutien aux migrants, sur le port de Toulon, où l’« Ocean-Viking » est arrivé le 11 novembre.

Une semaine après l’accueil forcé du navire norvégien Ocean-Viking à Toulon, plus de la moitié des passagers du navire de passeurs, soit cent vingt-trois migrants, ont fait « l’objet d’un refus d’entrée sur le territoire » français, a annoncé le ministère de l’Intérieur devant le Conseil d’Etat, vendredi 18 novembre.

Le bateau de sauvetage de SOS Méditerranée avait accosté le 11 novembre dans le port militaire de Toulon, choix de Macron, contre l’avis de Darmanin, après trois semaines de maraudage en vue de la Libye et de navigation en quête d’un port d’accueil en Europe, plutôt qu’en Egypte ou en Tunisie plus proches et d’accès plus facile. Macron n’avait pas hésité à accabler l’Italie, pays ami et pourtant en première ligne depuis des années, déclenchant un conflit avec l’Italie, qu’il accusa de tous les mauvais sentiments, en pensant améliorer sa propre image.

Sur les deux cent trente-quatre personnes secourues par le bateau ambulance en Méditerranée, une quarantaine (!) de mineurs isolés ont été pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Les cent quatre-vingt-neuf autres rescapés, tous adultes, ont été placés dans une « zone d’attente internationale» « , censée être fermée », où ils ont été auditionnés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), organisme public réputé peu regardant et donc très accueillant.

Foutage de gueule au pays des bras cassés

L’Ofpra devait statuer sur le bien-fondé de leur demande d’asile pour qu’ils soient officiellement admis sur le territoire. Ce qui est automatique, dès lors que le pouvoir avait commis l’erreur d’autoriser l’accostage.

L’Ofpra a émis « cent vingt-trois avis défavorables » – des avis pour la forme –  et les personnes concernées « font l’objet d’un refus d’entrée sur le territoire », a déclaré Charles-Edouard Minet, sous-directeur du conseil juridique et du contentieux du ministère de l’Intérieur, lors d’une audience de la haute juridiction administrative consacrée à la pertinence de la zone d’enfermement créée par les autorités. Après coup, cette audience servira-t-elle lors de l’arrivée de nouveaux navires de clandestins par les « taxis » humanitaires, les Über de SOS Méditerranée qui, en France dispose de quatre centres pour recevoir des dons privés mais aussi publics.

Fin 2020, l’association emploie 30 permanents en France, et reçoit environ 6 millions d’euros de subventions sur l’exercice 2020 à utiliser dans ses dépenses opérationnelles. En 2020, l’association française compterait sur 650 bénévoles actifs dans 18 antennes en France, à travers des actions de sensibilisation et de collecte.

L’association a reçu des subventions de nombreuses collectivités locales : les départements du Finistère, des Pyrénées orientales, d’Ille-et-Vilaine, les municipalités de Nantes, Saint-Nazaire, Paris, Marseille, etc. Le 21 janvier 2021, 28 collectivités publient une tribune sur France Info pour apporter un soutien moral et financier à SOS Méditerranée. Début 2022, ce sont 79 collectivités territoriales qui ont soutenu SOS Méditerranée depuis le lancement de la plateforme des collectivités solidaires avec SOS Méditerranée.

Les signataires :

Anne Hidalgo, maire NUPES de Paris, Philippe Grosvalet, président du département de Loire-Atlantique, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, Georges Meric, président du département de Haute-Garonne, Michael Delafosse, maire de Montpellier, président de Montpellier Méditerranée Métropole, Serge De Carli, maire de Mont-Saint-Martin, président de la communauté d’agglomération de Longwy, Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, Nathalie Sarrabezolles, présidente du département du Finistère, Bertrand Affile, maire de Saint-Herblain, Jean-Luc Chenut, président du département d’Ille-et-Vilaine, Pierrick Spizak, maire de Villerupt, David Samzun, maire de Saint-Nazaire, Thomas Dupont-Federici, maire de Bernières-sur-Mer, Martine Aubry, maire NUPES de Lille, Hermeline Malherbe, présidente du département des Pyrénées-Orientales, Bertrand Kern, maire de Pantin, Grégory Doucet, maire EELV de Lyon, Pierre Hurmic, maire EELV de Bordeaux
Benoît Payan, maire NUPES de Marseille, Hélène Sandragne, présidente du département de l’Aude, Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, Nathalie Appéré, maire NUPES de Rennes, présidente de Rennes Métropole, Hervé Neau, maire de Rezé, Kléber Mesquida, président du département de l’Hérault, Alain Lassus, président du département de la Nièvre, Johanna Rolland, maire NUPES de Nantes, Pierre Laulagnet, maire d’Alba-la-Romaine.

Soixante-six avis favorables

L’agence française de l’asile (OFPRA) a « émis soixante-six avis favorables à une admission sur le territoire », a précisé ce représentant du ministère. « Tous ceux avec avis favorable et ceux dont le juge judiciaire a décidé la libération sont orientés vers les dispositifs de l’asile », a-t-on souligné Place Beauvau.

Ces personnes seront réparties dans les onze pays européens (neuf seulement se sont portés volontaires, dont l’Allemagne, la Finlande et le Portugal) auraient dû les accueillir après leur débarquement en France, mais ils se sont évaporés dans la nature.

L’OFPRA encaisse merveilleusement les affronts. Le ministère de l’Intérieur n’est pas en mesure de préciser si les cent vingt-trois fuyards vont faire l’objet d’une procédure d’expulsion. La question est théorique: une fois qu’un clandestin a mis le pied en France, il ne peut plus être expulsé. Pour eux, l’accueil selon Macron, c’est un campement ici ou là, à la porte de La Chapelle ou de La Villette, avec hébergement digne en tente Decathlon …

En début de semaine, alors que toutes les auditions par l’Ofpra n’étaient pas encore terminées, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait affirmé devant l’Assemblée nationale qu’au moins quarante-quatre personnes qui avaient reçu un avis défavorable seraient « reconduites » dans leur pays d’origine « dès que leur état de santé » le permettrait.

A suivre !

Arrestations de clandestins à la sortie de l’ASE : «inacceptable»?

Libération relaie des associations en faveur de l’illégalité

Sur la promenade des Anglais, à Nice, le 13 novembre dernier, les forces de police sont sur le terrain:
la gauche le réclamait; désormais elle s’en plaint…

Pour les anti-républicains, les lois votées par le Parlement sont faites pour être contestées, combattues: ça a ça qu’on reconnaît actuellement la gauche radicale et libertaire qui a abandonné les luttes sociales, un territoire abandonné aux islamistes par les partis et syndicats révolutionnaires ou qui se disent de progrès. Des collectifs dénoncent des interpellations de jeunes étrangers à la sortie des bureaux de l’Aide à l’enfance des Alpes-Maritimes (qui assure le suivi de 9% de la population des 0-21 ans des Alpes-Maritimes), une pratique qu’ils considèrent comme «contraire au modèle social français». Les ASE seraient-elles des sanctuaires, au même titre que les églises?

La lettre inspire confiance, mais préoccupe ceux qui savent pertinemment que nombre de mineurs ne sont pas des mineurs! Sous le logo tout en rondeur du département des Alpes-Maritimes, le responsable de la section des mineurs non-accompagnés «propose» de «rencontrer» Mohamed, prénom typique, comme Pierre, lequel existe « en dehors des livres » et des quartiers. LIEN PaSiDupes

Pas de quoi inquiéter ce migrant bangladais : sa «minorité n’est pas avérée» et il discutera de sa situation. Des mots rassurants qui ne rassurent pas les professionnels de la suspicion politique. Ne jamais rien accepter qui est voté, c’est la base de toute stratégie de subversion, car les minorités s’octroient des droits qu’elles n’ont pas en démocratie: seule l’anarchie en confère à chacun, ce qui en fait une utopie et seulement une arme de déstabilisation. A sa sortie du bureau, ‘Mohamed’ est interpellé par la police, à la loyale et selon les règles de droit qui fondent l’Etat. Il ressortira de la retenue administrative avec une obligation de quitter le territoire (OQTF), car tout corps, qu’il soit social ou physique apprend à se défendre des attaques ennemies, qu’elles soient virus, tel le coronavirus, ou politiques, tel l’islamisme ou l’islamo-gauchisme.

Sept mois plus tard, des associations complotistes niçoises dénoncent ces arrestations de pseudo-mineurs à leur sortie des locaux de l’Aide sociale à l’enfance

Ces activistes associatifs soupçonnent un accord de l’ASE avec la police.

Les autorités ont veillé à agir en toute légalité. Mohamed était pris en charge par l’ASE, une structure gérée par le département. Il a «accepté de participer à un entretien au vu d’évaluer une évaluation de sa minorité» réelleUn savant mélange de tests osseux – une pratique contestée, notamment dans… Libération, parce que révélateurs – et d’analyse du parcours personnel pour déterminer son âge, puisque leur état civil est plus que flou et permet d’en jouer, sur les conseils des avocats militants des associations. S’il est évalué mineur, la protection de l’ASE continue.

Si la tricherie est avérée, des démarches l’attendent pour une régularisation. «Sauf que là, entre le moment où le jeune est [déclaré] majeur et l’interpellation, il se passe cinq minutes. A considérer qu’il est majeur, on le prive de son droit à déposer un titre de séjour, pointe maître Laure Pons, du Syndicat des avocats de France. On ne lui donne pas non plus les moyens d’exercer un recours. Il est laissé à l’air libre avec une OQTF.» En deux mois, Laure Pons a défendu deux personnes dans cette situation. «C’est une coalition entre le département, la préfecture et la PAF [la police aux frontières, ndlr] qui orchestre le fait que le jeune ne puisse pas être libre, affirme l’avocate. Ils font tout pour l’empêcher de déposer une demande de séjour.» Mais cette avocate militante du SAF est partisane.

L’activisme de l’un des présidents (novembre 2012-novembre 2014 ) de ce syndicat donne une idée de son orientation: Jean-Jacques Gandini, 73 ans, est journaliste et militant anarchiste, familier du mouvement anarchiste chinois, membre de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen. Une indication que le quotidien Libération occulte… Quant à l’actuelle présidente du SAF, depuis novembre 2019, Estellia Araez, avocate à Bordeaux, elle publie sur Le Figaro Mediapart… Pendant le quinquennat de Hollande, elle y publia un article qui, dès l’introduction, donne un aperçu de ses a priori : « Si l’ancienne majorité [de droite] n’avait de cesse que de critiquer les magistrats, qualifiés par l’ancien président de la République [Sarkozy] de petits pois, la majorité actuelle [socialiste] semble pour sa part avoir des difficultés à apprécier la réalité de la profession d’avocat, sa fonction dans la société. » Ni la droite, ni les socialistes ne trouvent grâce aux yeux à oeillères du SAF.

«Plus efficace»

Pour la directrice de l’enfance au département, Annie Seksik, cette démarche est dans la «complète légalité». «Lorsqu’il y a des majeurs, nous mettons fin à la prise en charge [par le contribuable]. Dans le cadre d’un protocole signé avec les services de la préfecture, on demande à la PAF [Police de l’Air et des Frontières] de venir récupérer ces personnes qui sont des migrants majeurs [et des tricheurs qui exploitent notre confiance, notre humanité et notre aide sociale] . On les remet aux autorités, confirme la responsable, ce qui garantit leur sécurité contre de possibles actions de représailles de la part de Français exploités et en colère. Ce sont des services avec lesquels on travaille tous les jours.» Ce que confirme un procès-verbal qu’une fuite militante aurait fait atterrir entre les mains de Libération et daté de janvier, dans lequel il est indiqué que la police a été informée d’un cas par l’ASE. Quoi de plus normal et légal?

La pratique est justifiée par un décret du gouvernement de Macron, en date du 30 janvier 2019, rappelle Libération qui fait des textes un usage bien peu républicain. La préfecture des Alpes-Maritimes souligne que ce texte introduit des nouveautés dans la procédure «en vue de la rendre plus efficace dans un contexte marqué par un accroissement significatif des demandes» en «autorisant les départements à solliciter, s’ils le souhaitent, les préfectures». Rappelons qu’un décret précise les moyens techniques d’application d’une loi. «Un protocole signé en décembre 2019 entre l’Etat, le conseil départemental et les procureurs de la République de Nice et Grasse prévoit la possibilité pour les services du département [et donc pour l’ASE] d’adresser à ceux de la PAF les documents d’identité qui peuvent être détenus par les intéressés, rappelle la préfecture à LibérationLes services de la PAF vérifient alors l’authenticité des documents. En cas de fraude, sous l’autorité du procureur de la République, une procédure judiciaire est établie. La personne dont la majorité a été établie, dépourvue de titre de séjour, est alors placée sous le régime de la retenue administrative. Elle bénéficie donc de tous les droits qui en résultent.» A savoir : les conseils d’un avocat au choix des associations militantes et une possibilité de demande d’asile. La préfecture des Alpes-Maritimes a déjà été condamnée à plusieurs reprises pour atteinte au droit d’asile. C’était après une procédure administrative initiée par Cédric Herrou, « agriculteur » (!) dans la vallée de la Roya, à la frontière franco-italienne, lui-même condamné au pénal pour aide à l’immigration illégale. Et Laure Pons a été avocate stagiaire dans les Alpes-Maritimes, à Cagnes-sur-Mer, au cabinet d’avocats Delage-Arena-Dan-Larribeau, officiellement spécialisé dans le contentieux du droit de la construction et du droit des Assurances… 

Un discrédit sur l’ensemble des associations respectueuses de la légalité

En 2020, 2.683 personnes migrants illégaux sont entrés sur le territoire des Alpes-Maritimes se présentant comme mineurs et isolés. Les hypocrites et les menteurs assurent que 80% ont… fugué: on peut être majeur et fuguer ! En 2021, 439 jeunes ont été évalués : 159 se sont révélés majeurs: à la louche, 1 sur 3. 

«En 2020, on a dû en remettre une dizaine à la PAF, estime Annie Seksik, qui avoue un laxisme de l’administration que les associations ne récompensent pas… Comme ils savent pourquoi ils sont convoqués, très peu se rendent à l’entretien  C’est ce que les gauches et les associations militantes encouragent. Un chiffre que confirment la préfecture et les associations.

David Nakache, en plein activisme anti-républicain

La pratique n’aurait plus cours ces dernières semaines, les jeunes, mieux coachés à l’esquive, ne se rendant plus aux entretiens, fait savoir Michel Seonnet, bénévole à ‘Tous Citoyens’, association (créée en 2016) qui dénonce cette procédure, mais dont l’intitulé suffit à confirmer son combat contre l’Etat. Pour elle, comme pour d’autre « Aider, c’est résister » à l’état de droit . «Mohamed est un garçon nerveux et ils lui ont mis les menottes aux mains. C’est inacceptable», juge-t-il. «Ce procédé jette un discrédit sur l’ensemble de l’action sociale et est contraire au modèle social français», maintient le collectif, qui a saisi la défenseuse des droits. Selon l’association, les jeunes migrants sont «très réticents à parler, par peur» ou ont «repris leur migration». Après plusieurs mois de procédures et d’accompagnement par cette association, Mohamed a finalement été reconnu mineur par des tests osseux. Il a le droit à une prise en charge de l’ASE, jusqu’à sa majorité.

‘Tous citoyens’ est présidé à Nice par David Nakache. Son credo universaliste, c’est  » penser que nous sommes tous égaux devant la loi sans distinction d’origine, de race, de religion ou de genre. Cette égalité de droit fonde la lutte contre toute forme de discrimination. On peut ainsi être blanc et lutter contre le racisme, être athée et lutter contre l’islamophobie, être juif et lutter pour Gaza, être hétérosexuel et lutter contre l’homophobie et la transphobie, être un homme et se battre pour les droits des femmes, etc.«  Une retape avec un râteau ultra large, mais typiquement islamo-gauchiste. Cerise sur le gâteau, il publie lui aussi sur le site révolutionnaire trotskiste Mediapart. Il est aussi membre de Génération.s. de Benoît Hamon, un peu socialiste, mais à la mode bolchévique. Libération est au courant, mais ne partage pas ces infos !