IVG aux USA : Google fera disparaître les données de visites dans les plannings familiaux

Filiale d’Alphabet, ce réseau social commet un nouvel abus de position dominante 

Ce qui était un droit
est redevenu un abus

La Cour suprême américaine a annulé l’arrêt « Roe vs Wade » rendu par les Etats-Unis sur la question de la constitutionnalité des lois qui criminalisent ou restreignent l’accès à l’avortement. La Cour suprême a ainsi rendu à chaque Etat la liberté de rendre l’interruption volontaire de grossesse illégale. Plus d’une vingtaine d’Etats pourraient revenir sur le droit à l’avortement et déjà sept ont choisi la vie. Entreprise supranationale partisane, Google (Alphabet) envenime le conflit entre libertaires et pro-vie. Des élus et associations disent ainsi craindre que les informations personnelles des femmes soient utilisées contre elles dans les Etats ayant interdit l’IVG. Un a priori…

D’autorité, Google va supprimer automatiquement les données de localisation de ses utilisateurs en cas de visite dans une clinique spécialisée dans les avortements, a annoncé la société commerciale, vendredi 1er juillet. Une décision qui intervient une semaine après la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit fédéral à l’interruption volontaire de grossesse (IVG)

« Si nos systèmes identifient qu’une personne s’est rendue dans un établissement [sensible], nous supprimerons ces entrées de l’historique de localisation peu après leur visite », a déclaré Jen Fitzpatrick, une vice-présidente du groupe californien, dans un communiqué. Pareillemznt, Google occulte les entreorises et sites et blogs qu’elle ne juge pas politiquement corrects, selon ses obscures critères et préférences gauchistes.

Les Etats ne sont plus maîtres de leur législation:
Pouvoir politique parallèle,
Google interfère en décidant de ce qui est bien, selon lui,
et en ostracisant

Des élus… démocrates et associations de défense des droits humains – exclusifs des droits des enfants à naître – craignent que les informations personnelles de femmes qui ont avorté ou d’individus qui les auraient aidées ne soient retenues contre eux par les procureurs d’Etats… conservateurs ayant interdit l’IVG. Ces procureurs discriminés sont des élus, Google ne l’est pas… Ce réseau social supranationnal illégitime représente une minorité dans les Etats qu’elle discrimine : cette nouvelle prise de position de Google dénonce son totalitarisme.

Ces anti-républicains appellent donc depuis des semaines les grandes plateformes technologiques à ne plus conserver autant de données personnelles, des recherches ciblées en ligne sur l’avortement aux déplacements sur les applications espionnes comme Google Maps. En revanche, Meta (Facebook, Instagram) et Apple restent encore très silencieux jusqu’à présent.

Centres d’hébergement, cliniques de désintoxication…

Jen Fitzpatrick rappelle que l’historique de localisation est désactivé par défaut et que les utilisateurs peuvent contrôler ce qui est conservé ou non. En ce qui concerne les requêtes des autorités, elle assure aussi que Google a l’habitude de les « repousser quand elles sont trop extensives » :

« Nous prenons en compte les attentes en termes de confidentialité et de sécurité des personnes qui utilisent nos produits et nous les prévenons quand nous accédons à des demandes du gouvernement, à moins que des vies soient en jeu. »

Parmi les établissements sensibles concernés par la décision de vendredi, Google inclut les centres d’hébergement en cas de violence domestique, les cliniques spécialisées dans la perte de poids ou encore les centres de désintoxication.

Soupçonné d’avoir aidé à avorter

Certaines lois adoptées avant même l’arrêt de la Cour suprême, comme au Texas en septembre, encouragent de simples citoyens à lancer des poursuites contre des femmes soupçonnées d’avoir avorté ou des personnes les ayant aidées – même un chauffeur Uber qui les aurait emmenées à la clinique, par exemple.

« Personne ne peut affirmer que la France sera à l’abri », présuppose la gauche française qui a aussitôt embrayé sur le droit à l’avortement comme elle a importé les mouvements #metoo, anti-flic ou anti-colonial.

Les technologies de Google risquent donc de devenir « des outils pour les extrémistes qui veulent réprimer les personnes en quête de soins de santé liés à la reproduction », ont écrit 42 élus américains dans une lettre ouverte, adressée fin mai au dirigeant de Google, Sundar Pichai.

« Car Google conserve des informations sur l’emplacement géographique de centaines de millions d’utilisateurs de smartphones, qu’il partage régulièrement avec des agences gouvernementales », ont-ils détaillé.

Lors du sommet européen du 25 mars dernier, Ursula von der Leyen a donné son accord pour le transfert vers les Etats-Unis des données personnelles des Européens. Les eurodéputés français sont-ils complices? Et des avortements d’enfants à venir?

Par loyauté, WordPress (Google) réussit à associer à cet article des articles connexes qui le contredisent, avant même de le rendre accessible à tous, sous un délai qui frise l’indécence. Voire la malveillance.

Le « droit » des femmes, avant le droit des enfants conçus