La ministre de l’Education n’a pas dit la vérité sur le choix du privé pour ses enfants, selon Libération

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Le choix de la ministre de Macron ne serait pas lié aux non-remplacements des profs

Attal et Oudéa-Castéra

La ministre de l’Education, Amélie Oudéa-Castéra, dément un témoignage recueilli par Libération selon lequel elle n’a pas scolarisé ses enfants dans le privé pour des problèmes de non-remplacements de professeurs comme elle l’a affirmé.

Tout juste nommée, Amélie Oudéa-Castéra a soulevé une polémique vendredi en justifiant sa décision de transférer ses enfants dans le privé par sa « frustration » devant « les paquets d’heures » d’enseignement non remplacées lors des absences de professeurs à l’école publique.

Un passage anticipé refusé à leurs fils ?

Selon Libération, seul Vincent, le fils aîné d’Amélie Oudéa-Castéra, a été brièvement scolarisé dans le public, en petite section de maternelle. Le journal rapporte un témoignage de son enseignante d’alors, en 2009 dans l’école publique Littré, dans le VIe arrondissement de Paris.

Selon ce témoignage, Amélie Oudéa-Castéra et son mari ont décidé d’envoyer leur fils aîné dans l’établissement privé Stanislas, proche de leur domicile, parce que l’école Littré leur avait refusé un passage anticipé de leur fils en moyenne section, jugeant l’élève encore trop petit. Et pas pour un problème d’absences de professeurs, selon ce témoignage. « La ministre de l’Education nationale dément catégoriquement les propos rapportés par Libération », a fait savoir son entourage.

« On peut s’interroger sur l’intention liée à ces propos inexacts, déplacés et blessants pour des parents sur leur enfant près de 15 ans plus tard », a indiqué la même source. « Comme tous les parents, Amélie Oudéa-Castéra et Frédéric Oudéa ont toujours eu comme priorité le bien-être de leur enfant et sous-entendre qu’ils auraient fait un choix qui irait à l’encontre de leurs valeurs et de l’épanouissement de leur petit garçon les heurte profondément », a-t-on ajouté.

Le public « pas assez bien pour mes enfants »

Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a jugé sur X « hallucinants » les propos de la ministre en les parodiant : « « L’école publique dont je suis désormais la ministre n’était pas assez bien pour mes enfants alors je les ai scolarisés dans un lycée privé dont les valeurs sont, selon les enquêtes qui y ont été réalisées, loin des valeurs républicaines » ».

Les syndicats enseignants ont aussi réagi vivement. « Des propos lunaires et provocateurs, contre le service public d’éducation et ses personnels », a commenté sur X Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. La CGT Educ’action a fustigé une « lamentable et indigne prise de parole de la nouvelle ministre ». Pour Jean-Rémi Girard, président du Snalc (collèges et lycées), c’est « une histoire intéressante par ce qu’elle dit sur l’abandon de l’école publique par nos dirigeants ».

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Philippe Caverivière décrypte le cas Oudéa Castera : lien TikTok

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