Rachel Kéké n’a pas cédé son logement social après son élection à l’Assemblée

Elle n’était pas encore députée que LFI lui garantissait déjà un logement pris sur le parc social

Députée de La France Insoumise, Rachel Kéké justifie sa situation personnelle, révélée par le jeune medium Factuel, parrainé, entre autres, par la journaliste de CNews Christine Kelly, mercredi 6 septembre. Le site Internet a dévoilé que l’élue LFI occupe un logement social, malgré les revenus confortables liés à son mandat. Rien d’illégal dans la forme, puisque l’intéressée s’acquitte d’un surloyer, mais cette incrustation est perçue comme une atteinte à la probité de la mise en cause, ainsi qu’au discours de La France Insoumise sur l’accès au logement, puisque le traitement dont l’ancienne femme de chambre bénéficie en qualité de députée lui permettrait de libérer son HLM.

Remariée en 2016 à Bobby Yodé, un chanteur de zouglou,
une musique urbaine ivoirienne,
Kéké subvient-elle aux besoins de l’artiste ?

Rachel Keke occupe depuis 7 ans un logement social à Chevilly-Larue, PCF depuis 1977 (Val-de-Marne), dans la circonscription qui ne sera pas celle de son élection avant 2022 (Fresnes, Thiais et L’Haÿ-les-Roses).

Un appartement acquis grâce au mécanisme du 1% patronal du temps où elle était femme de chambre, indique-t-elle, mais aussi à son militantisme à la CGT (CGT-HPE, hôtels de prestige et économiques). « Dès mon élection, j’ai pris contact avec mon bailleur social à qui j’ai expliqué ma nouvelle situation », assure l’Ivoirienne, précisant occuper ce logement avec ses quatre enfants dont elle s’occupe seule : les pères sont-ils polygames ?

Rachel Kéké ne « conçoit pas son rôle d’élue comme une carrière »

« Après étude de mon dossier, Valophis m’a indiqué que je pouvais garder mon logement en m’acquittant évidemment d’un surloyer », poursuit l’ex-responsable syndicale, expliquant qu’il était important pour elle d’être élue à l’endroit où elle réside, « au plus près des réalités du terrain ».

« Toute ma vie j’ai été travailleuse précaire, j’ai vécu toute ma vie dans des quartiers populaires » , raconte Rachel Keke qui dit ne pas concevoir son « rôle d’élue comme une carrière ». L’élue anti-républicaine affirme encore que sa « vie d’avant continue et continuera » après son mandat, et dénonce une « énième attaque de… l’extrême droite (!) », en référence à l’orientation prêtée à la publication à l’origine des révélations. Avant elle, Jean-Luc Mélenchon était monté au créneau en dénonçant la « nouvelle polémique des fachos contre Rachel Keke ».

Dans une publication sur X (ex-Twitter), le leader politique de la France insoumise a jugé ce vendredi que l’élue LFI a toute sa place dans ce logement. « Je souhaite qu’elle y reste. Quitte à ce que son loyer soit adapté. Elle n’est pas élue à vie. Et c’est une bonne chose que les élus du peuple n’abandonnent pas la vie des leurs », avait-il estimé, au détriment d’une famille défavorisée.

On notera les différences dans l’apparence de la députée d’extrême gauche en fonction des lieux et des media

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