La veuve d’un des tueurs islamistes du Bataclan accueillie en France depuis la Syrie

Ennemie de la France  » « qui aurait aimé sauter avec lui » et « fière de son geste », acceptée en France avec ses 3 enfants.

Détentrice de la double nationalité franco-marocaine,
Kahina El H.
n’a pas été déchue de la nationalité française

Le procès des attentats à peine clos, le 29 juin 2022, 16 femmes de terroristes islzmistes et leurs enfants, ont été « rapatriés » de Syrie en juillet.

Parmi elles, la veuve de Samy Amimour, l’un des trois tueurs du Bataclan, a été rapatriée en France, le 5 juillet. Elle est aujourd’hui en détention …provisoire.

Un retour contraint et sans déchéance de nationalité

Kahina El H. vivait jusqu’à présent dans le camp de Roj, situé au nord-est du Kurdistan syrien, avec ses trois enfants. Ce rapatriement se serait effectué sous la contrainte. Elle a été séparée de ses enfants, aujourd’hui confiés à une famille d’accueil de l’aide sociale à l’enfance en Seine-Saint-Denis, parmi eux, la fille qu’elle a eu avec Samy Amimour, née après les attentats du Bataclan. Ils suivent un accompagnement psychologique et sont encadrés par une mesure judiciaire d’investigation éducative. Quant à la mère, elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, ainsi qu’apologie publique d’un acte terroriste et placée en détention provisoire. Les deux autres enfants sont-ils de père français?

Connu des services de renseignement français, le mari et père d’une des trois enfants, Samy Amimour, né en 1987 de parents algériens, est originaire de Drancy, commune communiste jusqu’en 2001, puis UDI avec l’ambigü communautariste Jean-Christophe Lagarde, dont la liste de la femme Aude (UDI – LREM – LR – SL, Soyons libres! ) assure la continuité, le temps de ses démêlées judiciaires. Le djihadiste avait été mis en examen le 19 octobre 2012 pour association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste. Il avait violé son contrôle judiciaire en 2013 et faisait depuis l’objet d’un mandat d’arrêt d’international. Ce terroriste islamiste français d’origine algérienne était un ancien conducteur d’autobus de la RATP parti rejoindre les rangs de l’Etat islamique en Syrie en 2013. Revenu en France et malgré un mandat d’arrêt international, il était devenu l’un des trois tueurs de 90 innocents dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Selon une information du JDD, il a été enterré dans le carré musulman du cimetière intercommunal de La Courneuve. 

Une rencontre alors qu’elle était mineure

La rencontre de Kahina El H. et Samy Amimour avait eu lieu dans le bus de Drancy qu’il conduisait. Elle l’avait alors suivi en Syrie, âgée de 17 ans, en octobre 2014. Selon RMC, elle s’était progressivement coupée de tout contact avec sa famille et celle de Samy Amimour, envoyant deux jours après les attentats du Bataclan à sa mère  : « JE SUIS LA FEMME D’UN KAMIKAZE !!!! ».

Elle expliquait alors à son professeur de lycée par mail son adhésion aux actions de son époux : « J’envie tellement mon mari, j’aurais tellement aimé être avec lui pour sauter aussi ». Elle assurait en 2015, après s’être réjouie des attentats, qu’elle ne rentrerait jamais chez les gens qui les combattaient et qu’elle-même combattait. 

Macron et Dupond-Moretti passent outre la volonté des Français

82 % des personnes interrogées en France approuvent le jugement des djihadistes français en Irak. Ils s’opposent donc au retour des ennemis, en Syrie aussi, de la France.

L’identié de cette dangereuse islamiste est dissimulée aux Français, qui seront d’ici peu ses voisins. Et exposés lors d’une prochaine permission de sortie de l’islamiste…

L’un des deux islamistes radicaux, Adel Kermiche, était placé sous contrôle judiciaire et muni d’un bracelet électronique, quand il assassina en l’égorgeant et en le poignardant le père Jacques Hamel, un prêtre de l’église Saint-Etienne de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, et blessant grièvement un paroissien de 86 ans.

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