Il voterait « bien sûr » pour le RN face à un candidat de l’alliance de gauche
tête de liste aux Européennes, bientôt exclu de LR ?
François-Xavier Bellamy, tête de liste du parti Les Républicains aux européennes, a affirmé sur France Bleu qu’en cas de duel entre le RN et la gauche au second tour des élections législatives, il fera « barrage à l’extrême gauche ».
« Si par malheur il m’arrivait de ne pas pouvoir voter pour un candidat de ma famille politique au deuxième tour, j’assume qu’effectivement, pour moi, le danger le plus grand pour la France, c’est l’arrivée au pouvoir de l’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon« , a-t-il affirmé. « Moi je ferai barrage à l’extrême gauche », a-t-il dit.
Un peu plus tôt, il avait indiqué sur Europe 1 qu’il voterait « bien sûr » pour le RN face à un candidat de l’alliance de gauche s’il était dans une circonscription où LR était absent du second tour des législatives.
« L’antisémitisme et le racisme sont à l’extrême gauche »
François-Xavier Bellamy, qui assure la gouvernance en binôme des Républicains, a précisé : « Pendant des années, on nous a dit qu’il fallait faire barrage à ce qui détruit la République, à l’antisémitisme, au racisme. Où sont l’antisémitisme, le racisme aujourd’hui ? Ils sont à l’extrême gauche », a-t-il affirmé. « Ils sont du côté de cette alliance scandaleuse entre des formations politiques de gauche qui tolèrent dans leurs rangs aujourd’hui ce qui justifie le pire », a-t-il ajouté. « Quand vous pensez que La France insoumise couvre l’antisémitisme, et quand vous entendez le NPA de monsieur Besancenot qui se joint à ce Front populaire, qui se réjouissait des attaques du 7 octobre et qui félicitait le Hamas en l’appelant la résistance, eh bien moi, je dis que ce n’est pas possible », a poursuivi François-Xavier Bellamy. « Il faut faire barrage à l’antisémitisme, à ce qui aujourd’hui menace la République », a-t-il poursuivi. « Faire barrage aujourd’hui, ça veut dire s’opposer à la montée de cette extrême gauche qui, si nous n’y prenons pas garde, pourrait arriver au pouvoir », a-t-il insisté.
« Quand j’entends le premier secrétaire du Parti socialiste qui nous explique qu’il ne voit pas d’opposition à ce que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre, je suis désolé, mais je vois là qu’il y a une gauche qui a manifestement abandonné ses combats et ses convictions », a-t-il affirmé. « Ce n’est pas notre cas. Nous resterons lucides et nous défendrons en effet la France et la République », a-t-il défendu.
« Ce que nous défendons, c’est la nécessité de soutenir nos candidats » LR
Mais François-Xavier Bellamy a insisté sur le fait que les candidats investis par Les Républicains avaient, selon lui, leurs chances d’être qualifiés pour le second tour dans de nombreuses circonscriptions, « parce qu’ils sont enracinés, ils sont solides parce qu’ils connaissent la France ».
« Nous, ce que nous défendons, c’est la nécessité de soutenir nos candidats. Ils peuvent accéder au second tour dans beaucoup de circonscriptions », a-t-il dit, et « évidemment, nous aurons partout en France des candidats de notre famille politique. Ces candidats sont le meilleur rempart face à l’extrême gauche et la meilleure alternative contre le Macronisme », a-t-il affirmé.
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PaSiDupes 