Macron a subventionné une ONG palestinienne

Le contribuable a travaillé pour accorder 10 millions en dollars et boycotter Israël

Le Drian est-il un ministre néfaste ?

Ce socialiste ne peut ignorer que les fonds européens destinés à des ONG promouvant la paix au Moyen-Orient sont parfois détournés au profit d’organisations terroristes propalestiniennes. La révélation d’Yves Mamou est publique et date de janvier 2020 dans Le Figaro. C’est un ancien journaliste du quotidien Le Monde, qui a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune. Collaborateur régulier du site américain The Gatestone Insitute, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Le Grand abandon. Les élites françaises et l’islamisme (ci-contre, septembre 2018).

 La multiplication du nombre de mosquées, de femmes voilées ou de commerces halal a modifié à grande allure les paysages urbains, observe l’auteur. L’immigration musulmane se poursuit, et augmente même, en dépit du terrorisme islamiste. Pourtant un climat pesant empêche tout débat sur l’immigration. La justice pourchasse comme raciste la moindre critique de l’islam ; les troubles sécuritaires sont présentés par les médias comme sans rapport avec la  » diversité  » ; les politiques ne parlent que de  » vivre ensemble  » ; et les experts proclament que l’immigration est un bienfait ; tous évitant soigneusement de remarquer que l’école publique peine à distribuer les fondamentaux à une jeunesse de plus en plus multiculturelle. 

Le Drian endormi,
en janvier 2017
Fabius endormie en réunion officielle en Algérie, juin 2014

Or, on sait

à l’Elysée – Philippe Etienne, 65 ans, ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne, désormais conseiller diplomatique du président depuis Hollande (il est énarque issu de la promotion Voltaire, comme François Hollande) – et Aurélien Lechevallier, le Macron boy que Macron a apprécié sur les bancs de Sciences-po, à Paris, avant de se retrouver à l’ENA, au sein de la promotion Léopold Sédar Senghor, et ancien conseiller diplomatique d’Anne Hidalgo à la maire de Paris -, puis Emmanuel Bonne, ancien ambassadeur au Liban, passé par Ryad et Téhéran et ex-conseiller pour l’Afrique du nord et le Moyen-Orient à la cellule diplomatique de la Présidence de la République (2012-2015), et au Quai Branly, après les passages de Fabius, Ayrault et Le Drian, que, ensemble et chaque année, l’Union européenne et les différents Etats membres de l’Union européenne consacrent plus d’une centaine de millions d’euros à financer des actions menées en faveur de la paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Ces actions sont menées par un tissu important d’associations et d’ONG palestiniennes et israéliennes.

Au point qu’il a fallu, entre 2017 et 2019, que plusieurs directives européennes soient adoptées pour réduire la porosité financière entre un certain nombre d’ONG et diverses organisations terroristes. Dans chaque contrat passé avec une ONG, l’Union européenne a ajouté une clause dite de contre-terrorisme, qui engage l’ONG bénéficiaire de fonds européens à ne pas s’associer au mouvement BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) ni à d’autres organisations terroristes.

L’ONG palestinienne affirme promouvoir “les bonnes pratiques gouvernementales” en Cisjordanie.

Le Drian-Macron ont creusé notre dette publique de de 8 millions d’euros… 

« En même temps », dans ses voeux pour 2021, Macron a promis de « faire vivre l’espoir » en protégeant et accompagnant les jeunes, lesquels paieront la dette accumulée durant son quinquennat… Les principaux bénéficiaires sont l’Afrique subsaharienne (n’en déplaise aux antiracistes racialisés dont les Indigènes de la République), puis l’Outre-Mer (moitié moins !) et le Moyen Orient, au troisième rang.

Or, d’après les informations du journal The Jerusalem Post ce lundi 4 janvier, l’Agence française de développement (AFD, une institution financière publique dont les 16 membres sont nommés par décret) aurait accordé, l’année dernière, une subvention à hauteur de 10 millions de dollars à une ONG palestinienne nommée Development Center NDC. En finançant la Palestine Liberation Organization (PLO, OLP en français), celle-ci est l’une des principales associations à militer en faveur du boycottage d’Israël.

On n’ignore pas au sommet de l’Etat que l’OLP est composée de plusieurs organisations palestiniennes, dont le Fatah, organisation de lutte armée, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, organisation marxiste-léniniste palestinienne auteure de détournements d’avions et figurant sur la liste officielle des organisations terroristes d’Israël, des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie, du Japon et des pays de… l’Union européenne !) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP, mouvement politique et militaire palestinien maoïste qui a perpétré des attentats en Israël).. 

L’ « ONG » Development Center NDC affirme travailler pour « les bonnes pratiques gouvernementales » en Cisjordanie, relate le Jerusalem Post. L’ONG serait même derrière le ‘Code de conduite des ONG palestiniennes’ datant de 2008. Il y est demandé le rejet de « toute activité de normalisation avec l’occupant [Israël], que ce soit au niveau de la sécurité et de la politique, ou bien encore au niveau culturel ou du développement ».

La France va devoir « réviser sa subvention »

Un groupe israélien nommé NGO Monitor – et chargé de surveiller les activités des ONG dans le cadre du conflit israélo-palestinien – a donc dû demander à Macron et Le Drian de « réviser sa subvention conformément au rejet clair de la France contre le mouvement pro-palestinien BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) », soutenu aux Etats-Unis par les Socialistes démocrates d’Amérique (DSA), l’extrême gauche américaine (marxisme, antispéciste, socialiste libertaire, etc…, partisane du Green New Deal, mais opposée plus globalement à certains fondamentaux de la puissance américaine, singulièrement l’interventionnisme au Moyen-Orient, plaidant pour une réduction du budget défense et combattant l’alliance avec Israël). Comme le rappelle le Jerusalem Post, des douzaines de promoteurs du boycottage anti-israélien, dont certains du mouvement BDS, ont déjà été condamnés en France pour incitation à la haine et discrimination.

Le 20 octobre 2015 en France, la Cour de cassation avait condamné des militants de la BDS pour deux actions près de Mulhouse auprès de clients de supermarchés, leur demandant de s’abstenir d’acheter des produits exportés par Israël dans le cadre de la campagne internationale « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS). La LDH dénonça le jugement, arguant que ces militants, accusés et jugés pour « provocation publique à la discrimination », seraient des combattants de toute forme de discrimination et des militants pour le droit des peuples à l’autodétermination. Mais la justice européenne juge que les actions de la BDS relevaient de la liberté d’expression, violée ici par la France. La France fut condamnée par la CEDH, Cour européenne des droits de l’homme située à Strasbourg. La France accepta ce jugement qui porte atteinte à son droit, comme à sa souveraineté.

Magali Mevellec, responsable du pole influence et media et, en tant que telle, porte-parole de l’Agence française de développement (AFD), a pourtant soutenu que cette subvention, de plus de 8 millions d’euros, est « conforme à la loi française ». Comme le relate le Jerusalem Post, elle a aussi maintenu que « l’unique objectif de la France et de l’AFD est d’améliorer les conditions de ces populations »