Deux policiers municipaux lynchés à proximité d’un point de deal, en Seine-Saint-Denis

Deux opérations de police tournent à l’affrontement à Saint-Denis et Noisy-le-Grand

A Saint-Denis, cité Gabriel Péri, l’un des agents a notamment été projeté au sol après avoir reçu un coup de pied en pleine poitrine. Une enquête a été ouverte et un individu interpellé dans la nuit.

Les petits caïds de cité hésitent de moins en moins à agresser les policiers, qu’ils soient de la nationale ou de la municipale, qu’ils circulent à pied, à moto ou à bord de leurs véhicules banalisés.

Fête de la musique 2022 à l’Elysée (avec Ferrand et Montiel):

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Mardi soir, alors que kes honnêtes gens chantaient et dansaient dans les rues pour la Fête de la musique et que les Tuche se trémoussaient à l’Elysée au son de la musique sénégakaise de Youssou N’Dour, plusieurs agents de la police municipale de Saint-Denis (93) ont servi d’exutoire à la haine anti-flic entretenue par les partis membres de la NUPES, 21 ans, député LFI de la Nupes, dont Mélenchon, 70 ans, ou Louis Boyard, 21 ans, nouveau député LFI de la Nupes, lynchés en pleine rue et en plein jour par toute une bande, apprend-on ce mercredi de source policière, tandis qu’une vidéo de l’agression a fait le tour des réseaux sociaux.

La veille, dans l’après-midi, des heurts avaient éclaté dans le quartier du Pavé-Neuf à Noisy-le-Grand.

Le lynchage a été perpétré aux alentours de 20h30, dans la cité sensible Gabriel Péri, connue pour être une plaque tournante du trafic de stupéfiants, avec plusieurs points de deal bien implantés. Deux fonctionnaires de la police municipale en patrouille repèrent un guetteur qui déambule dans la cité Péri sur un vélo. Ils décident aussitôt de procéder au contrôle de cet individu, puis à sa verbalisation. Ils sont à ce moment-là accompagnés de plusieurs collègues de la Brigade spécialisée de terrain (BST), une nouvelle version de la police de proximité, implantées en avril 2008. «On est venus avec eux et on a saisi le vélo. Tout se passait lbien sur le moment car on est la BST et qu’on est craint du fait qu’on les interpelle souvent», explique l’un d’eux.

«Pour protéger leur point de deal juteux, les voyous sont prêts à tout!»

Mais aussitôt les agents de la BST partis, une bande d’une dizaine d’individus, tout de noir vêtus, prit physiquement à partie les deux policiers municipaux. Sur la vidéo relayée sur Twitter, on peut voir l’un des policiers projeté au sol après avoir reçu un coup de pied dans le thorax, et une avalanche de coups. tandis que l’autre tente par tous les moyens de repousser ses agresseurs. «Ils s’en sont pris à la police municipale en prenant soin d’attendre que nous ayons quitté les lieux et mis fin à notre service. Ils connaissent nos horaires par cœur», poursuit le même agent. Malgré la violence de l’agression, l’état des deux fonctionnaires n’a pas nécessité leur hospitalisation. Une enquête a immédiatement été ouverte par le Parquet de Bobigny et un seul individu a été interpellé dans la nuit, vers 2h30 du matin.

«Pour protéger leur point de deal juteux, les voyous sont prêts à tout !», s‘insurge Matthieu Valet, le porte-parole du Syndicat Indépendant des Commissaires de Police (SICP). Ils doivent avoir la certitude que s’ils agressent un policier, ils iront systématiquement en prison, même pour une courte peine. La peur de la sanction ferme et de l’incarcération systématique doit régner pour ce type d’agression.»

Dimanche, trois individus ont été interpellés dans le quartier du Bois-l’Abbé, à Champigny-sur-Marne, PCF (1950-2020), Val-de-Marne, lors d’un énième refus d’obtempérer. Deux d’entre eux se sont rebellés, blessant deux policiers. Le soir même, une quarantaine d’habitants du quartier a attaqué le commissariat pour tenter de libérer les trois suspects, rapporte Le Parisien .

La veille au soir, à Saint-Ouen, PCF, Seine-Saint-Denis, un policier a été roué de coups avec sa matraque par une bande alors qu’il tentait de rattraper et interpeller un fuyard à bord d’un véhicule. Quinze jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui ont été attribués.

Des « zones sans contrôles d’identité », idée crasse de la défenseure des droits

Ce penser faux et ravi accable les syndicats de police excédés par cette proposition de création de zones de non-droit

Claire Hédon, journaliste RFI et France Inter, membre d’ATD Quart Monde depuis 27 ans
et présidente depuis 2015, proposée par le président de la République 
à la suite de Jacques Toubon

Une telle mesure délirante risquerait de «créer des zones de non-droit». Ce qu’ils ne disent pas, c’est que cette verrue sur les institutions constitue une déviance anti-républicaine en développant l’idée que les contrôles de police seraient effectués au faciès. Une défenseure des droits qui participerait à l’essentialisation anti-flic des forces de l’ordre républicain, ça manquait au tableau !

«Est-ce qu’on ne pourrait pas expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité ?» s’est interrogée Claire Hédon, la défenseure des droits en question, vendredi 12 février sur France Info. «Dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable», ajoutait cette journaliste qui s’est fait connaître par ATD Quart Monde, association qui a pour objectif l’éradication de l’extrême pauvreté, liée selon elle à la violation des droits de l’homme. En estimant que «dans 95 % des cas les contrôles d’identité ne donnent rien», la droit de l’hommiste Claire Hédon – qui ne cite pas ses sources (elle fut journaliste !) – exprimait son souhait de créer «des zones sans contrôle d’identité».

A peine nommée (juillet 2020), aussitôt sortie des clous

Pour exister et justifier son traitement, faut-il pour autant faire de la surenchère avec France Inter ?

S’il fallait une femme pour museler les féministes, Macron n’a pas dégotté la meilleure. Au moins ne lui fera-t-elle pas trop d’ombre. Pas davantage que Castex… Elle a 58 ans et lui, 55: le quadra a-t-il compris que l’inexpérience de la jeunesse ne lui apporte pas le plus auquel il croyait: aurait-il fait le tour de lui-même et renoncé à miser sur les jeunes ?

Cette proposition de la bien-pensante fait bondir les syndicats de police, mais aussi tout Français qui ne renonce pas. Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) a ironisé sur la création de «fan zones pour les délinquants», qu’il faudra «baliser pour que les honnêtes citoyens n’y entrent pas». Pour autant, depuis la covid, il tape dans les fonds de tiroir. Sans doute veut-il envoyer aux élections de 2021 ceux qui présentent encore pas trop mal.

Avec une maîtrise comme tout le monde, Hédon ne fait pas honneur au CELSA, l’une des quatorze écoles de journalisme françaises reconnues par la profession, où on apprend pas à construire une phrase qui ne commencerait pas par « il y a… qui/que », qui ne serait pas ponctuée de « eh bien » ou émaillée du mot « challenge » ou « générer », des succédanés de « dans » (au sein de) et de la seule préposition correcte à laquelle ils préfèrent « utile pour » et « accessible pour ». Une fois qu’ils ont mis bout à bout les éléments de langage de l’Elysée, illustrés d’exemples piochés dans les dépêches de l’AFP, ils ont fait le « job » et la présentatrice peut leur dire « merci pour votre éclairage »! Prenez ainsi Florian Tardif, à gauche, devenu du jour au lendemain spécialiste covid sur CNews (celui qui a toujours un ballet là où ça fait mal et qui porte gravement sur ses étroites épaules le destin sanitaire de la France), il en est à nous lire les chiffres qui s’alignent sur le tableau électronique: impressionnante, la tête bien faite qu’il a ! Il peut nous faire la météo…

La défonceuse des droits ne connaît rien au droit. «Il ne peut y avoir des zones de droit et des zones de non-droit en France. Pour être égal face à la loi, la loi doit être la même partout. En voilà une idée saugrenue ! Il n’est pas imaginable [eh ben, si !] qu’en certains endroits il puisse y avoir des contrôles d’identité et ailleurs ne pas en avoir. Cette proposition est totalement fantaisiste», explique David Le Bars, secrétaire général du SCPN. Et l’UNSA, c’est aussi facho que ‘Génération identitaire’ est « autonome ».

«Les habitants de ces quartiers ont le même droit à la sécurité partout, pas uniquement dans les quartiers bobo», abonde Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), CFE-CGC. Il dénonce une proposition hors-sol qui va créer des «zones de non-droit».

Faut-il faire interner Hédon ?

«La prochaine fois que les policiers croiseront une bande en route pour une expédition punitive armée, ils détourneront le regard ? Le défenseur des droits est définitivement hors sol et vit dans un monde parallèle de bobos», a quant à lui tweeté le syndicat Synergie-Officiers, également affilié à la CFE-CGC, sans passer par la case CFDT.

«Des zones où on pourrait encore plus voler, dealer et terroriser les habitants. Le caïdat se substituant à la Loi de la République et la racaille en roue libre», a ajouté le syndicat dans un autre tweet. «Les contrôles d’identité permettent de retrouver d’éventuelles personnes recherchées. C’est le seul socle dont nous disposons pour procéder à des palpations», précise  Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers.

«Le problème de nos quartiers, ce ne sont pas les policiers. Ne facilitez pas le travail des délinquants en créant des zones de non-droit», répond de son côté Alliance, un des principaux syndicats de gardiens de la paix, dans un tract diffusé samedi. Il fallait le dire, car Hédon n’y aurait pas pensé.

Pour Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO, cette proposition répond à des demandes associatives et est totalement déconnectée du terrain. «Des individus pourront commettre des délits et des crimes sans que les policiers ne puissent plus s’adresser à eux. Cette initiative donne un blanc-seing à la délinquance et à la criminalité. Cela va mettre en difficulté les victimes dans ces territoires», explique Linda Kebbab. Cette initiative donne un blanc-seing à la délinquance et à la criminalité, prévient-elle.

«La défenseure des droits suppose que c’est l’action de la police qui est responsable de la délinquance dans certains quartiers. Il n’y aura pas de baisse de la délinquance mais simplement une baisse des interpellations», fait valoir la syndicaliste. Une baisse du chiffre suffirait-elle à ramener les antiracistes racialisés à Macron ? Selon elle, les policiers «sont encore en train de payer les mots du président de la République sur les contrôles au faciès».

Macron avait en effet validé l’existence de contrôles au faciès.

Début décembre, lors d’un entretien au medium en ligne Brut, Macron avait annoncé une plateforme nationale de signalement des discriminations, inaugurée vendredi par Elisabeth Moreno, ministre  déléguée franco-cap-verdienne chargée de l’Egalité, avec la Défenseure des droits. En signe de protestation, des syndicats de police avaient appelé à l’arrêt des contrôles d’identité. En janvier 2017, un rapport du Défenseur des droits (Jacques Toubon) estimait qu’un «jeune homme perçu comme noir ou arabe (…) a une probabilité 20 fois plus élevée» d’être contrôlé que l’ensemble du reste de la population.

Ce dimanche 14 février, le délégué général d’En Marche, Stanislas Guerini, a estimé que des zones sans contrôles d’identité seraient «un recul terrible pour la République» 

Quant au ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, il a également exprimé des réserves. Invité ce dimanche du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, il a évoqué une «proposition illusoire». «Imaginez que l’on ne puisse plus contrôler un territoire (…) On ne vit pas au pays des Bisounours», a-t-il cinglé.

Il s’est en revanche dit favorable aux «caméras-piétons» .

Cerise sur le gateau, Jean-Christophe Lagarde s’est déclaré favorable à la remise d’un «récépissé» après des contrôles d’identité

«Tuez-les, tuez-les !», ont hurlé des factieux à des policiers des Yvelines

Des policiers agressés par «une trentaine d’individus» à Poissy

Le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) a mis en ligne sur Twitter une vidéo montrant un «guet-apens tendu à des policiers», un équipage de trois, en fin d’après-midi du samedi 13 février. «Tuez-les ! Tuez-les !», peut-on entendre à de nombreuses reprises sur cette vidéo d’une vingtaine de secondes, avant que la trentaine de courageux agresseurs ne se replie, après leurs appels aux meurtres.

L’information a été confirmée quelques heures plus tard par la presse, qui précise que ces faits de déstabilisation anti-républicaine se seraient déroulés aux alentours de 17h50 dans la rue de Villiers à Poissy (Yvelines).

LIEN vidéo

Un guet-apens par des éléments anti-flics subversifs

«Nos collègues ont été appelés car il y avait un attroupement de jeunes sur la voie publique», a fait savoir une source policière. Une fois sur les lieux, les policiers ont essuyé des tirs de mortiers d’artifice d’ «une trentaine d’individus» anti-flics contre trois, ajoute le quotidien. 

Les fonctionnaires présents ont dû faire usage de grenades lacrymogènes et une munition de LBD aurait été tirée.

Dans son message sur la plateforme de microblogging, le SICP a par ailleurs critiqué la récente proposition du Défenseur des droits de mettre en place des zones sans contrôles d’identité. «Ces habitants ne sont pas des sous-citoyens. Ils ont le droit à la sécurité !», a-t-il assuré.

Aucune interpellation n’aurait pour le moment eu lieu, d’après le quotidien, les assaillants anti-républicains ayant fui les lieux avant l’arrivée des renforts. Aucun blessé ne serait à déplorer.

Des policiers ont été pris à partie samedi 13 février, à Poissy (Yvelines). La scène s’est déroulée aux alentours de 17h50, rue de Villiers, dans le quartier Beauregard.