Le masque « redevient nécessaire, » selon l’Académie de médecine

Les hôpitaux français ne supporteraient pas un nouveau choc

L’alerte est consécutive à la saturation des services de pédiatrie déstabilisés par la bronchiolite, partout en France. L’académie a notamment tiré le signal d’alarme face à un risque d’augmentation des co-infections Covid-19 et grippe chez les Français cet hiver.

L’Académie nationale de médecine recommande à tous les Français de recommencer à porter le masque chirurgical dans les espaces fermés accueillant du public, et notamment les transports en commun. « Le masque redevient nécessaire », indique le communiqué publié mercredi 2 novembre.

Une décision qui s’explique par l’incapacité permanente de notre système hospitalier et de la HAS, présidée, depuis 2017, par Dominique Le Guludec, d’encaisser plusieurs éléments, et notamment le couplage, durant la saison hivernale, de plusieurs épidémies, telles que la Covid-19 et la grippe. Une situation qui viendrait grandement déstabiliser les hôpitaux français, déjà fragilisés par l’épidémie de bronchiolite qui frappe les enfants de moins de 2 ans.

« Alors que la huitième vague de Covid-19 semble se stabiliser à un niveau élevé, la perspective d’une épidémie de grippe saisonnière précoce se précise en métropole au vu de l’incidence croissante des syndromes grippaux et des cas sporadiques confirmés », écrit l’Académie de médecine, dont le professeur Jean-François Allilaire, spécialiste en psychiatrie, est le secrétaire perpétuel.

Selon les derniers chiffres de CovidTracker, on prélève actuellement en moyenne en France 29.230 cas positifs au Covid-19 chaque jour. Les hospitalisations en soins critiques restent aussi à un niveau élevé, avec 71 admissions quotidiennes.

Psychose de Jean-François Allilaire d’un retour en force de la grippe ajoutée à la covid

L’Académie de médecine psychote. Malgré un « protecteur » de l’envergure de Macron, elle s’alarme d’une augmentation probable des co-infections Covid-19/grippe cet hiver. Alors que la grippe avait quasiment disparu durant la saison 2020-2021 du fait des confinements successifs et du strict respect des gestes barrières, le virus saisonnier a fait son retour en 2021-2022 et la bronchiolite ccontinuecde s’étendre. « De nombreux cas de co-infection ‘grippe + Covid-19’ ont été notifiés dans le monde (…). Ainsi, une étude prospective réalisée au Royaume-Uni chez 6965 patients Covid-19 a détecté une co-infection virale chez 583 (8,4%) d’entre eux, ces co-infections étant significativement associées à une augmentation du risque de décès« , met en garde l’académie de médecine.

« On fait appel au bon sens populaire »

Les académiciens font du Macron en pointant lawresponsabilité des Français : une épidémie objective. Et donc une fragilisation du mental de la population. L’institut émet des recommandations qui ressemblent fort au lavage des mains de Ponce Pilate: il crée une psychose, « bien que la situation sanitaire n’exige pas actuellement de revenir aux mesures obligatoires ».

Parmi ces dernières, le port du masque FFP2 dans les espaces publics clos est encouragé pour les personnes âgées ou porteuses de comorbidités. Le masque chirurgical est lui recommandé à tous, dans tous les espaces publics clos, y compris les transports en commun.

L’Académie de médecine ne certfie pas que le pays dispose de stocks à la mesure de ses craintes. Il faut s’attendre à ce que Macron vienne appeler ses concitoyens au « calme » !

Sur le plateau de BFMTV ce jeudi, Yves Buisson, épidémiologiste et président de la cellule Covid-19 de l’académie nationale de médecine, a rappelé l’importance de ces recommandations dans les circonstances actuelles.

« On fait appel au bon sens populaire, pour que les gens fassent très attention, surtout quand ils sont âgés, vulnérables… Qu’ils prennent la précaution de porter le masque dans les zones fréquentées où ils risquent d’être contaminés », a-t-il déclaré.

Les Français survivront-ils au psycho-terrorisme couplé à l’éco-terrorisme, ajoutés à l’islamo-gauchisme et au réchauffement climatique. Sans parler du couplage Rousseau-Mélenchon.

Covid: suppression de l’obligation du port du masque dans les transports en commun, dès lundi 16 mai

Levée du dernier grand marqueur de l’épidémie de Covid-19 dans l’espace public.

Covid: le masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun dès lundi

Le port du masque ne sera plus obligatoire dans les transports collectifs à partir de lundi, a annoncé mercredi le ministère de la Santé, supprimant l’une des dernières mesures en vigueur en France face à l’épidémie de Covid 19.

« A partir de lundi 16 mai, le port du masque ne sera plus obligatoire dans l’ensemble des transports en commun », a déclaré Olivier Véran à la sortie du dernier conseil des ministres du gouvernement Castex. Sont concernés notamment le métro, le bus, le train, l’avion et les taxis, a précisé le cabinet du ministère.

« Le port du masque reste recommandé mais n’est plus obligatoire », a-t-il nuancé, jugeant que cette contrainte n’est « plus adaptée » alors que la vague actuelle de Covid-19 est en train de fortement diminuer dans le pays.

Pour l’heure, l’annonce du gouvernement marque la levée de la dernière grande restriction décrétée par les autorités face à la pandémie de Covid-19 qui avait frappé la France, comme ses voisins européens, voici plus de deux ans.

En début d’année 2022, le gouvernement avait notamment mis fin à l’obligation de présenter un passe vaccinal, attestant d’avoir été vacciné contre la Covid, pour accéder à de multiples endroits, dont les transports en commun, les restaurants et les cinémas.

Covid: le masque ne sera plus obligatoire dans les transports en commun des lundi

Quelques restrictions seront tout de même maintenues, après la fin du masque dans les transports. Un passe « sanitaire » – distinct du passe vaccinal car il fonctionne aussi en cas de test négatif récent – restera demandé pour accéder aux établissements de santé, et un isolement d’au moins une semaine sera toujours imposé après un test positif.

Dans les hôpitaux, les soignants non vaccinés, qui ne peuvent actuellement pas exercer leur activité, ne seront pas réintégrés dans l’immédiat, mais le prochain gouvernement règlera la question sans perdre la face.

« Nous serons amenés à nous réinterroger régulièrement« , a déclaré 0. Véran, faisant part de son intention de demander prochainement l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) sur le sujet…

Enfin, le ministre a évoqué la possibilité d’une nouvelle campagne de rappel de vaccination à l’automne, mais s’est gardé de donner tout détail, soulignant que tout dépendra de l’apparition de nouveaux variants et de leur profil plus ou moins dangereux ou résistant aux vaccins existants.

LIEN PaSiDupes: L’obligation du port du masque est-elle contraire à la liberté individuelle?

Les cas de covid-19 repartent à la hausse en France

Notre « protecteur » Macron est-il bien avisé d’alléger les restrictions sanitaires ?

Le porte-parole de l’Elysée, l’illustre Bruno Roger-Petit, journaliste raté au site d’information Le Post (alimenté par les informations et signalements postés par des internautes), mort dans la fleur de l’âge lâcha au sujet de son patron :
« Pour lui, le toucher est fondamental, c’est un deuxième langage. C’est un toucher performatif : ‘Le roi te touche, Dieu te guérit.‘ Il y a là une forme de transcendance. » Dans cette déclaration de l’ancien journaliste à propos de Macron, l’illuminé s’efforce d’expliquer
pourquoi le président en lévitation permanente « est devenu expert en bain de foule » (Le Monde)
et pourquoi il tripote ses interlocuteurs,
allant, comme à Versailles cette semaine, jusqu’à caresser la nuque de l’un des 27.

Le nombre de cas positifs repart à la hausse au nord du pays, dans les Outre-Mer et sur le pourtour méditerranéen, à trois jours de l’allègement des restrictions sanitaires, programmé ce lundi 14 mars.

Des sachants annoncent le début d’une nouvelle reprise épidémique, une 6e vague. Après des semaines de de décrue de la vague Omicron, le nombre de contaminations à la Covid-19 repart à la hausse ces derniers jours, comme le montre le graphique ci-dessous.

Plus de 96.000 cas ont ainsi été confirmés ce lundi, date des dernières données disponibles – 16% de plus que le même jour la semaine précédente.

On détecte désormais en moyenne plus de 54.000 cas chaque jour dans l’Hexagone, ce qui traduit une circulation toujours très élevée du virus, à quelques jours seulement de la fin du port du masque obligatoire en intérieur et de la suspension du passe vaccinal.

Une incidence en hausse dans 39 départements

Cette hausse des contaminations est pour l’heure concentrée dans 39 départements, représentés dans différentes teintes de rouge sur la carte ci-dessous.

C’est notamment dans le nord du pays et dans certains départements d’outre-mer que l’on constate une accélération de la circulation du virus: l’incidence a par exemple augmenté de plus de 26% dans le Calvados, qui dénombre désormais 793,4 nouveaux cas pour 100.000 personnes sur les sept derniers jours.

Réfractaire à la vaccination, la Martinique enregistre une reprise épidémique massive: le taux d’incidence a plus que triplé, passant de 814 à 2.888 en une semaine – une flambée que les autorités sanitaires locales mettent en lien avec les récentes célébrations du carnaval.

Un « relâchement » avant même la fin du masque en intérieur

Face à ces chiffres, certains spécialistes appellent à la vigilance, à l’image de Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Pour ce dernier, les annonces gouvernementales sur la prochaine levée des restrictions sanitaires, programmée ce lundi, participent à ce rebond des contaminations.

« Forcement ça entraîne un relâchement bien avant la date butoir, poursuit Benjamin Davido. On attend le 14 mars comme on attend Noël« , estime l’infectiologue, interrogé par BFMTV.com.

Pour autant, cette reprise des contaminations n’a jusqu’ici pas d’impact direct sur la tension en milieu hospitalier: 21.287 malades de la Covid-19 sont hospitalisés ce jeudi soir, contre 23.175 une semaine plus tôt. Les services de soins critiques recensent eux 1.928 malades graves de Covid, contre 2.231 le jeudi précédent.

Les écoles et les Ehpad sont-ils protégés ?

Le protocole sanitaire à l’école s’allège de nouveau le 14 mars prochain, avec notamment la levée du port du masque en intérieur pour les élèves et enseignants des écoles, collèges, lycées. Mais combien de classes sont-elles fermées en France pour cause de Covid ? Le ministère de l’Education a livré le 4 mars 2022 son dernier point de situation hebdomadaire complet pour la Covid-19 dans les écoles. D’après ce point de situation et ses données, arrêtées au jeudi 3 mars à 13h, 1.742 classes ont fermé sur cette semaine sur 366 111, soit 0,48% d’entre elles. Pas de comparatif avec la semaine précédente.

Le « grand protecteur » se tient-il au courant de la progression de la 6e vague en Ehpad ?

Si Saint Louis avait le pouvoir de guérir les écrouelles, il se murmure que Macron a sauvé la France plus sûrement que Charles Martel ou que le maréchal Pétain: le président a vaincu le virus et ses variants et le chef de guerre peut vaincre Poutine. Ferrand et Castaner envisageraient de lancer une souscription pour élever à Macron une basilique de l’ampleur du Sacré Coeur érigé à Montmartre, en reconnaissance de la protection divine contre l’ennemi prussien à l’issue de la guerre de 1870.