Cancel culture : un village de Mayenne démolit son église

Entendez-vous le glas de notre civilisation ?

Ne vous y trompez pas: la ministre de Macron, Rima Abdul Malak, ne fait pas recoiffer le clocher !
Démontage inopportun d’église
par des laïcs,
collabos des islamistes

Sur la place de l’église, ce lundi 31 juillet à midi, heure de l’angélus, sont rassemblées deux cents personnes, sur les deux mille âmes que compte la commune de La Baconnière. Elles écoutent dans un silence de mort le clocher de l’église Saint-Corneille (pape et martyr) et Saint-Cyprien sonner lugubrement sa propre sépulture. Le ciel, comme au diapason, est plombé et pluvieux. Enfin s’approche une grue, qui décapite le clocher. Le reste suivra rapidement. Il suffira, dit-on, d’une semaine pour faire de cette église un tas de gravas. Les badauds filment avec leur téléphone, sans même penser à protester. Dans leur commune, cette église représentait pourtant le seul élément architectural saillant, au propre comme au figuré. Celui que l’on aimait voir se dresser à des kilomètres à la ronde, entre ciel et terre. Rien ne pourra le remplacer, car la directrice du conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement de la Mayenne a été formelle, lors d’une réunion publique, le 3 juillet dernier : « La zone du tissu urbain ancien est classé UI, ce qui signifie qu’on ne peut pas dépasser la hauteur de 14 m de faîtage futur. » C’est triste à pleurer.

On ne restore pas, on démolit

Les cloches de l’église de La Baconnière sonnent une dernière fois, l’édifice est trop fragile et va être démoli dans les prochains jours #Mayenne pic.twitter.com/qAP5PFPbwB

— France Bleu Mayenne (@bleumayenne) July 31, 2023

Voici venu le temps des débâtisseurs.

Les bâtisseurs de cathédrales faisaient monter vers le ciel des flèches infinies. Ils y mettaient toute leur foi et toute leur énergie, une génération durant. Les débâtisseurs prennent une semaine pour déconstruire et déblayer le centre du village qui sera rebaptisée Place Asama Traoré ou Françoise Giroud. Les modestes églises de campagne sont effacées de notre paysage comme s’affaisse notre pays.

La flèche de l’église de La Baconnière est désormais au sol, la déconstruction de l’édifice va durer jusqu’à la semaine prochaine #Mayenne pic.twitter.com/cUy9zgjham

— France Bleu Mayenne (@bleumayenne) July 31, 2023

Décision politique du nouveau maire de La Baconnière. En 2023, David Besneux a fait voter la « déconstruction » – qu’en termes nouveaux, chers à Sandrine Rousseau, ces choses-là sont dites – malgré la protestation de quelques habitants, de l’association Mayenne protège ton patrimoine, de l’association ASP La Baco, du parti Reconquête en Mayenne, et surtout en dépit de la décision prise par la précédente équipe municipale de conserver l’église en l’intégrant au programme de rénovation du centre-bourg. Mais le nouveau maire s’y refuse : il aurait fallu 1,4 million d’euros pour préserver le clocher, 6 millions pour rénover complètement l’édifice. Et une simple mise en sécurité ? Elle aurait exigé 400.000 euros quand le coût de la déconstruction est de 100.000 euros, argue l’édile pour lequel « avoir un lieu de culte n’est pas obligatoire ». Ce maire préconise-t-il des prières de rue ? Seuls le chemin de croix, les vitraux et les cloches ont été déposés et échapperont à la destruction.

Dans le Maine-et-Loire, Franck Aubin, le maire de Beaupréau-en-Mauges, souhaite installer sa médiathèque dans l’église, la décision a été votée le 4 juin dernier au conseil municipal et la demande envoyée au préfet afin que ce dernier soumette à l’évêque d’Angers Mgr Delmas la question de la désacralisation de l’édifice. Pour le maire, « le bâtiment devenant un bâtiment « public », il semble plus opportun que le bâtiment soit désaffecté et désacralisé […] Ce serait une façon de faire que ce bâtiment soit le plus accessible à la grande majorité de la population. »

A Saint-Chamond, l’église a été désacralisée pour devenir un centre culturel, avec la bénédiction de Mgr Bataille, prêt à la mener (la bataille) pour s’opposer à un projet de discothèque… mais c’est tout : « Par contre, que cela devienne un lieu culturel et qu’il puisse être utilisé par beaucoup de monde, oui. » Faut-il en déduire que nos églises ne sont plus que des lieux de rencontre et de partage, pour que le centre culturel n’en soit que l’aboutissement naturel ?

Aux maires d’avant, divers et variés, qui durant quarante ans se sont rendus coupables de « non-gérance du bâtiment », comme le dénonce Pierre d’Herbais, responsable départemental Reconquête en Mayenne ? Il en tient pour preuve des comptes rendus du conseil municipal qu’il a pu consulter. En 2014, faute d’entretien, la structure a été jugée dangereuse et l’édifice a fermé ses portes. En 2019, la tempête Miguel a arraché la toiture et signé l’arrêt de mort de l’église. Dont tout le monde, somme toute, se fichait.

L’Etat qui, par deux fois, s’est emparé de ces biens religieux – en 1789 puis en 1905 – et qui, ce faisant, s’est engagé contractuellement à les entretenir ? Où est-il, aujourd’hui ? On se souvient de la sortie accablante de l’ancien ministre de la …Culture (2020-2022), Roselyne Bachelot, sur le plateau de France 5 : il va « falloir choisir » [] « il y a un patrimoine cultuel du XIXe siècle qui n’a pas un grand intérêt » [] « on ne pourra pas demander à l’Etat » [] « il faut que l’Etat et les collectivités publiques se recentrent sur un patrimoine notoire ». Mais qu’est-ce, au juste, qu’un « patrimoine notoire » ? Entre acquérir des « chefs-d’œuvre » d’art contemporain pour ronds-points moches et entretenir l’église qui constitue la curiosité historique de la plupart des villages français, que faut-il choisir ? Faute de clochers et de donjons, la France périphérique est-elle condamnée à avoir pour tout horizon un bouquet d’éoliennes ? Sur un budget de plus de 10 milliards, le ministère de la Culture n’en alloue qu’un seul au patrimoine. Un autre est dévolu à la « création » et 4 milliards sont consacrés… à l’audiovisuel public.

« Il va falloir choisir », chiche ! Si on inversait les priorités ? Et dans tous les domaines : le coût des émeutes de juillet est évalué à 650 millions, voire un milliard. On trouve en haut lieu de l’argent public pour reconstruire des infrastructures modernes que des émeutiers ont détruites et détruiront encore, mais les caisses sont vides quand il s’agit d’entretenir notre patrimoine religieux ?

L’évêque, qui a donné son accord « en bonne intelligence », à la différence de son prédécesseur, comme on peut le lire dans Ouest-France, n’a aucun respect de la ferveur bâtisseuse et des deniers des paroissiens passés ?

Ce patrimoine collectif laisse-t-il indifférents les habitants de La Baconnière ? Au mépris de leurs ascendants et descendants, s’en pensent-ils seuls propriétaires ? De toute façon, ils ne fréquentaient plus guère leur église. Au contraire de leurs anciens. Car si l’édifice démoli datait de la fin du XIXe, l’origine en était bien plus ancienne. A la même place se trouvait, jadis, une première église – portant le même nom – édifiée, elle, au XVIIe. C’est parce que ce premer lieu de culte était devenu trop exigu qu’un nouvel édifice avait vu le jour. C’est parce que cette église a été désertée par les fidèles pendant quarante ans qu’elle disparaît. Pour Pierre d’Herbais, le sujet dépasse largement La Baconnière et touche la Mayenne tout entière. Non loin de là, l’église du Genest-Saint-Isle a été détruite en février dernier, après une décision expéditive. Rappelons qu’à la fin du XIXe siècle, après les apparitions de la Vierge de Pontmain – réputée pour avoir repoussé l’invasion des Prussiens aux portes de Laval -, la Mayenne a connu un immense regain de ferveur, faisant fleurir chapelles, églises et oratoires. Combien, jugés sans « grand intérêt » à l’aune des critères de l’influenceuse Roselyne Bachelot, sont aujourd’hui en sursis ?

Les obsèques sont aujourd’hui célébrées à 12 Andouillé, situé à 12 kms, ainsi qu’à Saint-Germain-le-Guillaume ou au Bourgneuf-la-Forêt. On ne parle même plus de baptèmes ou de mariages et l’évêque a baissé les bras. Protestera-t-il en revanche contre la désertification des campagnes et la suppression du bureau de poste, quand leur déchristianisation ne trouble en rien son sommeil ?

La faute à qui ? A nous tous, qui sommes résignés. A partir de combien d’églises détruites, profanées, incendiées les Français y verront-ils un signe des temps inquiétant ?

Au Mans, Cyr de la Chapelle, 18 ans, a monté le collectif Saint-Joseph pour lutter contre la démolition de la chapelle éponyme. L’étudiant en première année de droit no confie ne pas comprendre « comment on peut balayer 2.000 ans d’Histoire ». La municipalité de Stéphane Le Foll n’ayant pas encore donné le permis de démolition, l’étudiant garde une lueur d’espoir et se dit « confiant dans la justice française ». Nouant des partenariats avec d’autres jeunes engagés dans la défense du patrimoine religieux : Touche pas à ma statue et SOS Calvaires, le collectif prévoit une nouvelle action de mobilisation fin février ou début mars.

Les Chrétiens sont aussi dans l’attente d’un nouvel évêque… Un administrateur diocésain a éte désigné à Laval, vendredi 23 juin 2023. Sans attendre le nouveau, le clocher de l’église de La Baconnière a été démonté en urgence, sans prendre le risque improbable que le pape François favorise le sauvetage.

Après 30 ans de laisser-faire, le père Luc Meyer, évêque du diocèse de Laval, a été promu dans l’Aveyron comme évêque de Rodez (maire PS puis Renaissance) et Vabres. Ses brebis sont prévenues… Le pape François ne leur envoie pas le « primus inter pares ».

Laval: le service d’infectiologie de l’hôpital en grève illimitée à partir de mercredi

Le syndicat Force Ouvrière a déposé un préavis de grève illimitée, à compter du mercredi 19 août 2020, pour le service de médecine interne et d’infectiologie de l’hôpital de Laval (Mayenne), qui accueille des patients atteints de la Covid-19. Il pointe le manque de renfort et l’épuisement du personnel.

Un rassemblement sera organisé devant l’hôpital de Laval mercredi 19 août, à partir de 13 h, en soutien aux soignants du service de médecine interne et d’infectiologie.

« Les collègues sont épuisés, Il y a un gros manque de personnel », rapporte Maxime Lebigot, secrétaire adjoint du syndicat Force ouvrière (FO) de l’hôpital de Laval (Mayenne). Selon le syndicat, le service de médecine interne et d’infectiologie de l’hôpital, qui accueille La nuit, il y a seulement un infirmier et deux aides-soignants pour 24 patients, dont douze souffrant du coronavirus, les patients atteints du Covid-19, est au bord de la rupture. « La nuit il y a seulement un infirmier et deux aides-soignants », s’indigne le secrétaire adjoint du syndicat.

Grève illimitée à partir de mercredi 19 août

Lors de la première vague, des renforts venus de la réserve sanitaire mais également d’autres services de l’hôpital avaient été positionnés. « Depuis, plus aucun renfort; […] les soignants sont en détresse », gronde par communiqué le syndicat, qui a alerté la direction de l’hôpital sur la situation. Une grève illimitée est donc lancée par le syndicat à partir de mercredi 19 août 2020.

Un rassemblement des soignants du service de médecine interne et d’infectiologie sera également organisé devant l’hôpital ce même jour, de 13 h à 14 h 30. « D’autres services vont embrayer dans les prochains jours », assure Maxime Lebigot (FO).

La circulation du coronavirus augmente en France

207 clusters actifs à ce jour

Depuis le début de l’épidémie, 30.177 sont décédés du nouveau coronavirus en France, a indiqué la Direction générale de la santé dans son communiqué du lundi 20 juillet.

Depuis vendredi, le Covid-19 a fait 25 nouvelles victimes parmi les malades hospitalisés. Le solde du nombre de patients en réanimation a lui chuté de 10 au cours du week-end. La DGS s’inquiète cependant de l’augmentation de la circulation du virus sur le territoire et évoque «une hausse du nombre de recours à SOS médecins, des passages aux urgences, du nombre de clusters et des hospitalisations».

Selon les chiffres officiels, le pays compte 207 cas groupés toujours actifs, dont 9 nouveaux détectés au cours des dernières 24 heures. «SOS médecins a réalisé 428 interventions pour suspicion de COVID-19, soit 5% de l’activité totale. Les services d’urgence ont noté 198 passages pour ce même motif, soit 0,6 % de l’activité totale», est-il précisé dans le communiqué.

La DGS souligne également que, instauré seulement ce lundi, le port obligatoire du masque dans les lieux publics clos «ne doit pas être [considéré] indépendamment des autres gestes barrières qui restent plus que jamais de mise» en cette période estivale.

«Très loin d’une deuxième vague»

La Mayenne, l’un des principaux foyers de coronavirus en France, est toujours en «vulnérabilité élevée», alors que le Grand-Est signale un rebond malgré les épreuves traversées en tout début de crise sanitaire. « La situation épidémiologique évolue avec une incidence et un taux de positivité des tests élevés. Cette situation témoigne du fort potentiel évolutif qui demeure quand le virus continue de circuler et que les conditions de transmission sont favorables» précise la DGS à propos du département. En déplacement à Laval, Olivier Véran, le ministre de la Santé, s’est fait plus rassurant sur la situation: «on a plutôt une bonne nouvelle en Mayenne avec la réduction de la positivité du nombre de tests, c’est-à-dire que sur 100 tests on avait jusqu’à 8 à 9 positifs au début, ensuite 5, maintenant c’est 3», a-t-il affirmé au cours de ce énième déplacement, le mot d’ordre au gouvernement etant pour ses membres de se montrer, le premier ministre Jean Castex et Gérald Darmanin rivalisant dans l’exercice de proximité et dans l’absentéisme à Matignon et Place Beauvau.

Même type de discours de la part du ministre au niveau national. Ce dernier a précisé qu’en dépit de l’augmentation de cas groupés, il n’y a «pas de chiffres inquiétants» en termes d’hospitalisation, et qu’«à ce stade, nous sommes très loin de la deuxième vague».

Situation «inquiétante» mais «sous contrôle» dansa le Finistère


Malgré une augmentation rapide des cas, le préfet du Finistère a indiqué ce lundi que la situation était «sous-contrôle» dans son département, même s’il a mentionné une «évolution assez rapide» du virus en la qualifiant de «source de préoccupation». Encore un « en même temps » difficile à intégrer. «Le principal vecteur actuellement de diffusion du virus c’est quand même le brassage de population lié aux vacances», a-t-il noté, faisant état d’une forte «pression touristique». Cette évolution est le fait «de l’émergence de cas sporadiques, pas à grande échelle», a-t-il ajouté.

«La situation est inquiétante parce qu’on assiste à une recrudescence du nombre de cas confirmés», a déclaré le délégué départemental de l’Agence régionale de santé (ARS) Bretagne Jean-Paul Mongeat. Le taux de reproduction effectif du virus (ou «R effectif», basé sur les tests virologiques positifs) est actuellement de 3,1% dans le Finistère, a-t-il indiqué. Au niveau national, il est d’environ 1,2%, selon Santé publique France. Quant au taux d’incidence pour 100.000 habitants, il est de 15,3 (contre 4,3 pour l’ensemble du territoire en fin de semaine dernière).

«Arrêtez de vous embrasser»

Inquiétudes aussi dans le Grand-Est, où le R0 est passé de 0,72 à 0,84, puis à 0,98 au cours des trois dernières semaines. «Du 13 au 19 juillet, nous avons observé dans la région 298 nouveaux cas diagnostiqués, alors que la semaine précédente nous n’en avions eu que 156. Très clairement, on a un doublement la semaine dernière», a affirmé Michel Vernay, épidémiologiste et responsable de Santé publique France dans le Grand Est, notant cependant qu’il n’y avait pas pour l’heure d’activité anormale au niveau des services de réanimation.

«Il y a une chose que je vois réapparaître et qui est à bannir, ce sont les bises: arrêtez de vous embrasser, c’est comme ça que le virus est transmis», a insisté la directrice de l’ARS Marie-Ange Desailly-Chanson. Et celle-ci aimerait que les jeunes fassent davantage attention: «Ne jouez pas à la roulette russe, cette maladie est dangereuse, vous pouvez vous retrouver en réanimation ou mourir même si vous êtes jeune». Au total, 31 clusters sont en cours d’investigation ou de suivi dans le Grand Est, les deux plus importants se situant dans les Vosges, l’un issu d’un rassemblement familial et l’autre dans un établissement médico-social.