Pour la paix entre Israël-Hamas, une marche du monde du spectacle, ce dimanche à Paris

Une  » marche silencieuse  » à l’initiative notamment d’Isabelle Adjani et Claude Lelouch

Ils défileront ensemble, juifs et arabes : Isabelle Adjani, Sami Bouajila, Claude Lelouch, Elsa Zylberstein, etc… Quelque 600 têtes d’affiches du monde du spectacle se mobilisent pour une « marche silencieuse » dimanche à Paris. Les mots d’ordre : « Solidaire, humaniste et pacifique. » Le cortège s’élancera à 14 h de l’Institut du monde arabe, en passant par le Musée d’art et d’histoire du judaïsme, pour rejoindre les Arts et Métiers, précise la presse.

« L’horreur et la souffrance »

Le collectif Une autre voix mené par l’actrice Lubna Azabal, belge de père marocain, regrette une guerre « fratricide » dans « l’horreur et la souffrance »« Les mots « choix » et « clan » nous sont imposés : « Choisis ton clan » ! Mais quand la mort frappe, on ne pleure ni ne se réjouit en fonction de son lieu de naissance. On se tait, on prie, on pleure avec ses proches, on a de la compassion, on est humain. À cette injonction de choisir un camp à détester, il est urgent de faire entendre une autre voix : celle de l’union », est-il encore écrit.

Pour ce rassemblement, « pas de revendication politique, ni de slogan », seuls « les drapeaux blancs, mouchoirs blancs sont les bienvenus ». Jacques Audiard, Pierre Arditi, François Cluzet ou encore Marion Cotillard font également partie des signataires du communiqué.


UNE AUTRE VOIX

Un pétition a été lancée le 13 novembre 2023 et a recueilli plus de 5.200 signatures.

  • TRIBUNE
    MARCHE SILENCIEUSE 19 NOVEMBRE 2023

« Le 7 octobre 2023, le monde s’est réveillé éventré.
Les viscères de son humanité entre les mains.
Le 7 octobre 2023, les vies de 1450 civils Israéliens ont été broyées, exterminées, détruites, assassinées, un massacre perpétré par les milices terroristes du Hamas.
Le 7 octobre 2023, 240 civils israéliens ont été kidnappés et demeurent introuvables. Depuis le 7 octobre 2023, il y a eu le 8, le 9, le 10… jusqu’à ce jour et jusqu’à quand ? Depuis le 7 octobre 2023, le sang ne cesse de couler, depuis, des milliers de civils palestiniens meurent à leur tour, ils meurent toutes les heures, tous les jours sous les bombardements de l’armée israélienne. Et le nombre des morts s’ajoute aux nombres des malheurs, il se multiplie à chaque heure.
A ce nombre hors du nombre, il faut multiplier la peine de chaque individu par dix, par vingt, car pour une seule de ces vies perdues, ce sont dix, vingt vies effondrées, dévastées, de frères, de sœurs, mères, amis, amours, enfants, bambins, pères, repères. Somme incalculable de chagrins.

Depuis le 7 octobre 2023, l’horreur et la souffrance déchirent palestiniens et israéliens selon une mathématique monstrueuse qui dure déjà depuis longtemps.
Cette guerre fratricide, nous touche toutes et tous, et peu importe nos raisons ou affinités de part et d’autre du mur, nous souhaitons qu’elle cesse et que les deux peuples puissent enfin vivre en paix. »

« Comment saboter un pipeline », un livre subversif adapté au cinéma

Une vulgarisation à haut risque terroriste, au nom de la liberté d’expression

En vente libre dans toutes les bonnes librairies séditieuses
et sur le site Amazon

L’essai « Comment saboter un pipeline » du géographe suédois Andreas Malm avait été pointé du doigt par Gérald Darmanin et cité dans le décret de dissolution des Soulèvement de la Terre. L’auteur, classé à l’extrême gauche, s’est d’abord engagé dans l’activisme pro palestinien, puis contre le changement climatique. 

Entre thriller et drame, le film Sabotage réalisé par l’Américain Daniel Goldhaber sort au cinéma ce mercredi 26 juillet et appelle au sabotage : « il est temps de passer à l’action » violente, professe-t-il. Cette écologie politique radicale s’appelle du terrorisme.

Sorti en 2020, il appelle clairement à radicaliser les modes d’action contre le changement climatique. L’écrivain est aussi maître de conférences en géographie humaine en Suède.

Dans le bouquin, il argumente sur sa névrose et incite à se saisir tous les moyens de lutter contre les plus grands pollueurs : «  Une raffinerie privée d’électricité, une excavatrice en pièces : saborder des biens n’est pas impossible après tout (…) A quel moment nous déciderons-nous à passer au stade supérieur ? ».

Interrogé par… Libération, l’activiste raconte la naissance de son propre engagement écologique et les allers-retours dans son cheminement de pensée : « Au début du livre, je raconte ma participation aux manifestations contre la COP1 en 1995, qui étaient assez naïves. Après ça, je ne me suis totalement désintéressé de la cause climatique (…) Je n’y suis revenu que dix ans plus tard, en 2005, quand j’ai lu le premier livre du journaliste et militant écologiste britannique Mark Lynas, Marée montante ».

Le changement climatique impacte tout le monde, et d’autant plus les classes populaires (?), alors depuis cette prise de conscience, Andreas Malm explique que l’écologie est devenue « l’élément central » de sa vie.

Bête noire des ministres

Comme le détaillait une critique du journal Le Monde de Xavier Niel, lors de la publication de ce livre, Andreas Malm, déjà à l’origine de plusieurs ouvrages sur le même thème, « tente de bousculer les orientations du mouvement global pour le climat – précisément au moment où la bataille climatique est devenue consensuelle dans les mots. »

L’essai n’est donc pas un constat de la situation mais bien un plaidoyer pour le sabotage: agir plus violemment et donc plus efficacement en intensifiant les mouvements subversifs du type de Les Soulèvements de la terre (SLT). En prenant exemple notamment sur les mouvements contre l’esclavage (?), contre la colonisation ou contre l’apartheid en Afrique du Sud, Ou contre la police. « Il décrypte comment ces mouvements ont manié, parfois à leur corps défendant, des tactiques de confrontation directe avec le pouvoir avec des stratégies pacifistes », selon Le Monde.

Comment saboter un pipeline est revenu au cœur des discussions politiques lors des tensions entre le gouvernement et le collectif Les Soulèvements de la Terre. Cette fédération de groupes d’extrême gauche (Extinction rebellion ou ) créée depuis 2021 mène régulièrement des actions coup de poing pour préserver la planète et a été massivement médiatisée, notamment en mars dernier, suite à son intervention uktra-violente contre les « méga-bassines ».

Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin sonnait la fin du mouvement le 21 juin dernier, en annonçant officiellement sa dissolution. Et dans son décret, le gouvernement cite justement l’essai d’Andreas Malm comme étant une source d’inspiration majeure pour le mouvement, voire le gourou de toutes ces actions remarquées.

À ce propos, l’écrivain avait assuré ne pas savoir s’il devait rire ou pleurer face à cette situation ubuesque. « Pour donner l’impression que ce réseau militant est en réalité un groupement de dangereux terroristes, l’État français a dû inventer un gourou, un maître à penser qui aurait par avance théorisé leur passage à l’acte  », avait-il réagi dans une tribune publiée dans Le Monde.

« Si quelqu’un fait exploser un pipeline, ce ne sera pas à cause du film », se défend la production: ben, non !

Stratégie pacifiste ?

Et l’essai politique de cet écrivain suédois n’a pas seulement interpellé la sphère politique française. Andreas Malm raconte au journal Libération comment son livre a inspiré un scénariste américain pour en faire un film : « Daniel Goldhaber, le réalisateur, m’a contacté un mois ou deux après la publication de Comment saboter un pipeline pour me faire part de son projet. »

Il explique sa collaboration avec le scénariste, toujours à l’écoute de son avis : « J’ai pu à chaque fois donner mon opinion, même si en vérité je suis très peu intervenu parce que j’étais très impressionné par ce que je voyais. Je trouve le résultat final incroyable. »

Le film Sabotage, largement inspiré de cet essai publié en 2021 – qui a pu inspirer le sabotage des gazoducs Nord Stream de septembre 2022 – est au cinéma en France depuis le mercredi 26 juillet. Le film suscitera-t-il de nouvelles vocations parmi les vertueux écologistes ? Il raconte l’histoire d’un groupe de huit jeunes agités américains au Texas, écœurés par l’inefficacité des actions militantes non violentes. Ils décident alors de fabriquer des explosifs pour faire sauter un pipeline. Darmabin craunt pour la France mais les juges ont leur conscience pour eux: il ne font qu’appliquer la loi. Autre caste qui se défend de tout parti-pris, celle des journalistes agressifs, telle Apolline de Malherbe, qui prétend ne jamais poser que des questions sans arrière-pensée, mais polémiques, voire embarrassantes, en dernière minute : coup de sabot de l’âne.

Ce réalisateur se défend de toute apologie de la violence ! « Si quelqu’un fait exploser un pipeline, ce ne sera pas à cause du film qu’il aura vu. Mais parce que l’espèce humaine doit se défendre face à la plus grande menace existentielle depuis le début de son histoire, à savoir le changement climatique ». Le même a réalisé un film racoleur sur l’industrie de la pornographie, sans intention mercantile voyeuriste…

Engagée à gauche au côté de l’ONG supranationale illégitime Greenpeace, Marion Cotillard, dont la mère est d’origine kabyle, a apporté son « soutien absolu » aux Soulèvements de la terre et les juges de la plus haute autorité administrative ne pouvait pas faire moins que l’égérie de Dior, dirigée par Delphine Arnault, fille du milliardaire Bernard Arnault (LVMH) et épouse du milliardaire Xavier Niel (SFR et groupe Le Monde). Elle est pourtant brocardée pour ses émissions de carbone lors de ses multiples déplacements professionnels et militants en avions ou en jets. Elle a aussi dénoncé la politique répressive de Macron. Les juges ont aimé…

L’actrice Marion Cotillard apporte son « soutien absolu » aux Soulèvements de la terre

Les révolutionnaires verts recrutent dans la gauche caviar subventionnée

Chanel appartient aux Wertheimer,
3e fortune de France,
et Dior à LVMH,
n°1 mondial de l’industrie du luxe, détenu par l’homme d’affaires 
Bernard Arnault,
2e homme le plus riche au monde

Actrice schizophrène, écologiste radicale et anti-capitaliste entourée de multi-milliardaires, Marion Cotillard peut se voir, dans sa tête, en militante d’extrême gauche et en égérie Dior ou Chanel. Et dans sa glace ? Dimanche 25 juin, Marion Cotillard a en effet apporté son « soutien absolu » au mouvement écologiste des Soulèvements de la terre, dissous par le gouvernement, sur lequel l’actrice a déversé des propos d’une véhémence toute… révolutionnaire bien peu raccord avec son mode de vie, ponctué de déplacements en jets privés et de croisières hyper carbonées.

Le collectif Les Soulèvements de la terre (SLT) a été dissous mercredi 21 juin. Le gouvernement a pointé les actions trop souvent violentes de l’association, mais aussi un « état d’esprit » plus global.

« Ce qui se passe dans notre pays est extrêmement grave », récite Cotillard

« Celles et ceux qui alertent sur la dérive éminemment dangereuse de notre monde et de notre humanité [sic], les activistes qui demandent une action du gouvernement à la hauteur de l’urgence, sont aujourd’hui qualifiés de criminels ou d’écoterroristes », dénonce-t-elle.

« La liberté est en danger. » « La dérive sécuritaire de ce gouvernement, couplée à son incapacité à nous protéger des conséquences du changement climatique, est effrayante. Mais ces intimidations n’arriveront pas à nous faire taire. Aujourd’hui, dans notre pays, la liberté est en danger », ajoute-t-elle encore.

Cotillard suit le mouvement. Plusieurs « personnalités » de la culture ont déjà dit leur soutien ces derniers mois, comme la comédienne écoféministe, lesbienne Adèle Haenel, défenseur de Nuit debout ou de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, anti-capitaliste trotskiste, le cinéaste et activiste écolo Cyril Dion ou la Prix Nobel de littérature Annie Ernaux (soutien de Mélenchon, candidat du Front de gauche en 2012 ou de Houria Bouteldja), et nouvelle preuve que le Nobel ne couronne que la gauche.

Pour empêcher de nuire le collectif des Soulèvements de la terre, sa dissolution a été décidée mercredi en Conseil des ministres par le ministre de l’Intérieur. Gérald Darmanin a invoqué son « rôle majeur dans la conception, la diffusion et la légitimation de modes opératoires violents ».

Le gouvernement ne manque pas de motifs de dissolution du mouvement

La révolutionnaire
Marion Cotillard, dans
plusieurs campagnes Lady Dior,
notamment en 2009, 2012 et 2015.

Des manifestations sont annoncées mercredi 21 juin au soir après la dissolution des Soulèvements de la terre qui a été prononcée plus tôt dans la journée durant un Conseil des ministres. « On ne dissout pas un soulèvement », avait martelé le collectif, plus tôt dans la journée mercredi.

Pour justifier sa décision, le gouvernement a rappelé plusieurs mobilisations tout sauf pacifiques et conviviales dans un décret qui met en avant une vingtaine d’actions polémiques. Parmi celles-ci, l’occupation d’une usine Lafarge de ciment, les manifestations anti-bassines à Sainte-Soline, ainsi que les débordements contre la ligne de TGV Lyon-Turin, mi-juin. 

Le ministère de l’Intérieur a également pointé un « état d’esprit », des modes opératoires « inspirés par le Black bloc« , du fait du mode opératoire et de l’anonymat des membres des Soulèvements de la terre, issus de la zone de non-droit de N-D-des-Landes. Les manifestants couperaient aussi leur téléphone pour dissimuler leurs identités, leurs échanges et leurs projets. Selon le gouvernement, ce mouvement joue un rôle majeur dans la conception, la diffusion et la légitimation de modes opératoires violents. 

Cette dissolution sera-t-elle censurée par le Conseil d’Etat, arbitre à tout faire ? Venje de Suède, la militante écologiste Greta Thunberg, présente devant le siège du Conseil d’Etat mercredi 21 juin, évoque une question de droit à manifester et de défense de la vie. Les avocats des Soulèvements de la terre ont d’ores et déjà annoncé qu’ils vont saisir la justice. 

L’actrice de 47 ans est née d’un artiste breton et d’une mère d’origine kabyle. D’après Libération, Marion Cotillard possède une « faculté à déraper facilement » et « a d’abord longtemps traîné une image de godiche du cinéma français »:

« Le parcours de Marion Cotillard est probablement l’un des plus bizarres du cinéma français. Alternativement adulée, oscarisée et moquée, l’actrice […] a aligné comme personne les grands rôles et les moments de lose magnifiques. » (Pierre Labrunie en 2014)

Cette dernière prestation fera-t-elle de la « godiche » une influenceuse ? La concurrence est forte dans ce secteur d’ingrats prétentieux situé à gauche et sa cote peut donc bondir, sans que leur compétence saute aux yeux. Cotillard ne peut se prévaloir d’aucun diplôme qui donnerait à ses propos quelque valeur.

Antisémitisme: des milliers de manifestants en France réclament « justice » pour Sarah Halimi

Il fallait le savoir: la presse évoque les rassemblements, après

Ces manifestations se sont tenues dimanche, alors que la Cour de cassation a jugé sur le fond, mi-avril, que l’irresponsabilité pénale du meurtrier de cette sexagénaire juive, malgré la prise de drogue et donc la préméditation du djihadiste. Le président Macron a estimé que la décision d’appel appréciée en cassation n’a pas été appropriée et a demandé au gouvernement de changer la loi.

Rassemblement en mémoire de Sarah Halimi place de la République à Paris, le 5 janvier 2020.
Rassemblement en mémoire de Sarah Halimi, place de la République à Paris, le 5 janvier 2020. 

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche 25 avril en France pour contester de confirmer l’irresponsabilité pénale du fanatique musulman qui a tué cette sexagénaire de confession juive, en 2017 à Paris.

Le Franco-marocain, Arthur, ci-dessus, de son vrai nom Jacques Essebag, est pourtant très accueillant de la diversité: ils étaient cinq invités sur sept, il y a quinze jours, à faire les imbéciles dans son émission Vendredi tout est permis, hébergée par TF1 (groupe Bouygues).

Sous le mot d’ordre « Sans justice, pas de République », les manifestants parisiens se sont rassemblés en début d’après-midi place du Trocadéro, à l’initiative du collectif ‘Agissons pour Sarah Halimi’.

Les messages « Pas de droit sans justice », « Justice défoncée ? » ou « Justice pour Sarah Halimi » étaient écrits sur des pancartes portées dans la foule. « La clameur est montée et l’espoir est revenu. L’espoir, c’est vous ici », a lancé à la tribune le frère de Sarah Halimi, William Attal (à ne pas confondre avec Gabriel Attal ou Ivan Attal). Des personnalités dont Pascal Légitimus, Yvan Attal et Cyril Hanouna ont témoigné de leur « solidarité » envers la famille Halimi et appelé à « changer la loi », via des messages diffusés sur un écran géant.

L’article du Monde est « réservé à nos abonnés« …

Le philosophe Bernard-Henri Lévy souhaite une révision du procès:


BFMTV a attendu dimanche, que le rassemblement parisien ait commencé, pour en rendre compte:

A Marseille, entre 1.500 et 2.000 personnes, selon la préfecture de police, ont défilé dimanche vers le palais de justice, où avait été accroché une banderole « Justice pour Sarah ». En tête de cortège étaient présents les élus Les Républicains Martine Vassal, qui dirige le département des Bouches-du-Rhône, et Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Lyon, ce 25 avril – Rassemblement pour contester la loi qui permet à la Cour de cassation de confirmer l’irresponsabilité pénale du djihadiste qui a défénestré Sarah Halimi, sa voisine de confession juive, le 25 avril,

Les extrêmes de la gauche et de la droite, ainsi que le centre, étaient-ils représentés?

A Strasbourg, environ 600 manifestants, selon la préfecture, se sont rassemblés sur le parvis de la grande synagogue de la Paix. « Je vous appelle à rester dignes face à ce qui ressemble à un déni de justice », leur a déclaré Maurice Dahan, président du Consistoire israélite du Bas-Rhin.

Le Grand-rabbin de France s’est exprimé:

Un projet de loi en cours

Peu avant ces rassemblements, dimanche, le garde des sceaux, Eric Dupond-Moretti, avait annoncé la présentation, fin mai, en conseil des ministres d’un projet de loi visant à « combler » un « vide juridique »après la décision de la Cour de cassation. Une annonce qui fait suite à une demande de Macron de faire évoluer la loi. « Décider de prendre des stupéfiants et devenir alors “comme fou” ne devrait pas, à mes yeux, supprimer votre responsabilité pénale. (…) Là aussi, pas de fausse impunité », avait justifié le président.

La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a rejeté, le 14 avril, le pourvoi formé par la famille de Mme Halimi contre la décision rendue en 2019 par la cour d’Appel de Paris, laquelle avait déclaré l’homme irresponsable pénalement sur la base de trois (des huit) expertises, selon lesquelles il avait commis les faits au cours d’une « bouffée délirante » sur fond de forte consommation de cannabis. En l’état de la loi, la Cour de cassation, tout en entérinant le caractère antisémite du crime, n’a pu que confirmer l’irresponsabilité pénale du meurtrier, au regard de cette loi, si inadaptée et injuste soit-elle.

A défaut d’Omar Sy, d’Aïssa Maïga et de Camelia Jordana ou de Marion Cotillard, Guillaume Canet, Guillaume Gallienne, Jean Dujardin, Patrick Bruel, Gilles Lellouche, Jonathan Lambert, Laura Smet, Kev Adams, Pierre Niney, Iris Mittenaere, Nabilla, Carla Bruni-Sarkozy, Vincent Cassel, Patrick Bruel, Matt Pokora, Joann Sfar, Amel Bent et Pénélope Bagieu ou ceux qui se sont opposés à la Loi Sécurité globale qui ambitionnait de protéger les policiers des agressions anti-flics et anti-Blancs, tels Aya Nakamura, Ahmed Sylla, Kev Adams ou Alexandra Lamy et des sportifs tels Antoine Griezmann ou Kylian Mbappé, François Berléand a pris parti:

La famille veut saisir la justice israélienne

Dans un entretien au Monde publié vendredi, François Molins, désormais procureur général près la Cour de cassation, par la grâce de Macron, a tenu à rappeler que la décision avait été rendue « conformément à la règle de droit ». Mais contre la volonté populaire. « La justice ne délivre aucun permis de tuer », avait-il assuré. « L’émotion – on peut dire l’indignation – suscitée par cette décision révèle sans doute que la loi n’est pas adaptée », a reconnu F. Molins, tout en mettant en garde le Parlement contre la tentation de « légiférer dans l’urgence et sous le coup de l’émotion ».

La famille de Sarah Halimi, qui avait déjà manifesté son écoeurement de voir le meurtrier de cette Parisienne de 65 ans ne pas être jugé aux Assises, a annoncé son intention de saisir la justice israélienne pour obtenir un procès contre Kobili Traoré, qui avait battu Sarah Halimi avant de la défenestrer.

« Le droit pénal israélien prévoit que lorsque la victime est juive et que le crime est de nature antisémite, la justice israélienne est compétente », a expliqué Me Francis Szpiner, l’un des avocats de la famille de la victime.

Michel Onfray, il y a cinq mois: