Deux détenus escaladent une guérite de promenade à la maison d’arrêt du Pontet

La presse en dit trop ou pas assez: qui y comprend quoi que ce soit ?

Existe-t-il une guerre des gangs dans les prisons françaises ? Deux détenus ont escaladé une guérite de promenade du centre pénitentiaire d’Avignon-Le Pontet (Vaucluse) ce lundi, « en réaction à des pressions exercées par d’autres détenus, » selon le syndicat FO. Cette maison d’arrêt peut accueillir jusqu’à 600 détenus.

Un officier adjoint de l’ERIS, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité, est intervenu. Il se trouvait près de la prison pour des raisons familiales. Moins coopératif, un des deux détenus a finalement dû être maîtrisé, alors que le deuxième est redescendu de lui-même.

Ils ont été placés en cellule disciplinaire, ajoute Force Ouvrière.

D’après le syndicat FO, l’administration pénitentiaire a promis des mesures de sécurisation des guérites avec l’installation de concertina (de fil barbelé). Et un numéro de téléphone vert ?

Eric Dupond-Moretti a inauguré la SAS de la prison du Pontet en juillet dernier

Une structure d’accompagnement vers la sortie du centre pénitentiaire d’Avignon-Pontet a été inaugurée le vendredi 28 juillet, en présence du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. Située à une centaine de mètres de la prison, elle accueille 120 détenus dans des cellules plutôt spacieuses et lumineuses. Les détenus sont accompagnés dans leur projet de réinsertion par 49 agents.

L’Etat a investi 25 millions d’euros pour la mise en place de cette nouvelle structure. C’est l’une des sept de ce type, inaugurées cette année au France (après celles de Montpellier, Caen, Le Mans et Valence), dans le cadre du Plan 15.000 places de prison, d’ici 2027, de Macron.

Prison de la Santé : l’enfer, c’est les nuits des riverains

«Notre appartement est invendable, on est bloqués» 

Janvier 2019 : les premiers détenus intègrent la toute nouvelle prison de la Santé, qui rouvre ses portes après plus de quatre ans de travaux. La maison d’arrêt parisienne est désormais ultra sécurisée, avec notamment des brouilleurs de téléphones. « Les travaux ont consisté, d’une part, en une réhabilitation d’une partie du site qui a été conservée et améliorée, et d’autre part, en une reconstruction complète d’une grande partie du site », a expliqué à Europe 1 Christelle Rotach, directrice de la prison. Toutes les cellules de la nouvelle prison de la Santé sont équipées de douches, réfrigérateurs, plaques chauffantes et téléphones fixes. La moitié des 800 cellules a été dotée d’un lit superposé pour les 1.150 places, qui seront toutes occupées. Août 2023 : les riverains de la prison de la Santé sont excédés par les nuisances.

Depuis la réouverture de la prison parisienne en 2019, le quotidien des habitants du quartier ne s’est pas amélioré : hurlements, agressions verbales dans la rue et dans les appartements, menaces, parloirs sauvages à toute heure, jets de projectile, introduction d’objets dans l’enceinte depuis la rue… A bout, ces derniers ont alerté le ministre de l’Intérieur. Les riverains demandent que soient améliorés le maintien de l’ordre, la tranquillité et la sécurité publiques autour de la prison.

En ce début de soirée d’été, à l’angle des rues Jean Dolent et Messier dans le 14e arrondissement de Paris, plusieurs jeunes traînent devant un immeuble. Ces détenus en semi-liberté se retrouvent pour rejoindre, ensemble, la prison de la Santé. «Aujourd’hui, c’est la version soft. Le problème, c’est quand ils parlent fort, dealent et font preuve d’incivilité», explique une riveraine qui sort sa poubelle, puis pointe du doigt un filet de pomme de terre resté coincé sur l’enceinte du célèbre centre pénitentiaire, inauguré en 1867. «La nuit ici, c’est lancer de paquets par-dessus le mur et parloirs sauvages», témoigne un autre résident, quelques portes plus loin. «Ce soir, la pluie est plus efficace que la police», ironise-t-il. Depuis la réouverture, en 2019, du dernier centre pénitentiaire de Paris intra-muros après quatre ans de rénovation, la cohabitation, même à bonne distance, avec les détenus est très mal vécue par les habitants du quartier. Le 12 avril 2019, lors de l’inauguration de la prison de la Santé, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, s’engagea publiquement à organiser une réunion avec l’association des riverains de la santé. Ils attendent toujours. Il est en effet demandé aux gouvernements successifs d’indemniser les pertes de valeurs liées aux troubles de voisinage causés par le fonctionnement du service pénitentiaire.

Selon plusieurs témoignages, les habitants du quartier pointent deux principales raisons, les nuisances sonores et une montée de l’insécurité. «Ce sont des cris, des rires, des coups de klaxon. C’est invivable de fait, cela n’arrive jamais à quatre heures de l’après-midi, mais plutôt entre minuit et une heure du matin», a souligné un riverain. 

Un climat d’insécurité criant

Comme pour les autres centres pénitentiaires, la Santé n’échappe pas aux tentatives de parloirs sauvages. Cette méthode consiste, pour quelqu’un de l’extérieur de la prison, à faire passer un message à un détenu, soit en criant, ou en faisant des bruits reconnaissables. Les riverains déplorent aussi les tentatives de jets de produits par-dessus les murs de la maison d’arrêt. 

«Il y a des mots, des regards. Il y a un climat d’insécurité évident», a confié un autre habitant du quartier. Un dernier témoin a insisté sur une défaillance concernant la sécurité au niveau de l’entrée de la prison. «Il y a un système de caméra, relié normalement au commissariat. Mais il y a une constante, c’est l’absence de la police», a soufflé l’homme, vraisemblable accablé par la situation. 

« Les détenus en semi-liberté, avant de rentrer en prison, ils trafiquent », révèle Ugo Boscain

Du trafic de drogues sous les yeux des enfants

«Il y a des problèmes de sécurité, dus aux trafics de drogue, avec les détenus en semi-liberté. Avant de rentrer dans la prison, ils trafiquent devant nos enfants qui sortent de l’école. Il y a énormément de projections d’objets depuis l’extérieur vers l’intérieur de la prison», a indiqué Ugo Boscain, président des riverains de l’établissement pénitentiaire.

«Il y a beaucoup de bruit, il y a des parloirs sauvages, des voitures d’amis de détenus qui viennent et klaxonnent pour appeler leurs copains. Ce sont des rues qui sont très calmes la nuit, mais il y a des moments où il y a un bruit très fort qui réveille tout le monde, c’est très compliqué pour tout le monde», a-t-il expliqué dans La Matinale.

Les riverains réclament des fenêtres anti-bruit et des rondes fe police

Interrogé sur un éventuel soutien de l’Etat, Ugo Boscain confie que les riverains se sentent abandonnés. Il a notamment demandé deux choses : «une ronde de police, 24 heures sur 24, (…). et un système anti-bruits aux fenêtres».

Pour les rondes de police, il a expliqué qu’«avant la reconstruction de la prison, il y avait une ronde de police qui éliminait la majorité des problèmes», tandis qu’«il y a beaucoup de difficultés pour l’installation» des fenêtres anti-bruit.

Selon Ugo Boscain, «il faut que l’Etat prenne sa responsabilité et faire quelque chose pour les riverains qui n’arrivent plus à vivre dans ces conditions». Mais pour l’heure, aucune réponse n’est venue du ministère de la Justice.

Les ‘Uber drones’ exaspèrent les surveillants de prisons : ils sont la risée de Dupond-Moretti

Des intrusions quotidiennes dans les prisons

Les voyous ont plus de moyens que l’administration pénitentiaire… Ils livrent les prisonniers dans leurs cellules ! Le syndicat UFAP UNSA Justice tire la sonnette d’alarme sur les drones livrant les détenus en prison. Toutes les nuits des drones franchissent les murs de la maison d’arrêt de Perpignan pour livrer illégalement les détenus dans leurs cellules. Les surveillants sont en colère face à une situation jugée incontrôlable. Ils demandent la mise en place d’un système anti-drone dans l’enceinte des prisons.

Une situation qui exaspère les surveillants de prisons. Toutes les nuits des drones franchissent les murs de la maison d’arrêt de Perpignan pour livrer illégalement les détenus dans leurs cellules. Le délégué UFAP UNSA Justice pour l’Occitanie, Pierre Grosset affirme qu' »il y a des livraisons tous les soirs, c’est du non-stop ».

Le responsable syndical demande l’installation du système de neutralisation anti-drone déjà promis. Un dispositif permettant de brouiller les fréquences dans tout le périmètre de la prison pour paralyser les drones qui s’approcheraient de trop près.

Plus prospère chaque nuit, ce trafic est très bien organisé avec des détenus accrochant des tissus rouges aux fenêtres de leurs cellules pou guider ces livraisons par drones. Depuis plusieurs mois, ce système prospère avec de plus en plus d’arrivages.

Pierre Grousset affirme que « les délinquants ont toujours un temps d’avance. Les drones arrivent à 3 ou 4 heures du matin, ils ne font pas de bruit et dans la nuit on ne peut pas les voir depuis les miradors ». Les surveillants ont réussi à comprendre ce stratagème grâce à l’envol soudain d’oiseaux en pleine nuit.

Une fouille d’une cellule livrée récemment a permis de trouver, entre autres, des téléphones, des clés USB, du parfum ou encore des paquets de cigarettes, Et même des mortiers d’artifices. Le responsable syndical s’inquiète de ce qui n’a pas été trouvé, comme, potentiellement, des armes.

Et pendant ce temps, Dupond-Moretti vitupère contre les oppositions.

Agression au couteau d’une infirmière par un détenu de la prison de Nanterre

La soignante a échappé à une tentative d’égorgement

Une infirmière de la prison de Nanterre a été victime, dimanche 5 juin 2022, d’une agression à l’arme blanche par un détenu qui, selon une source syndicale, a lacéré la professionnelle de santé au niveau du cou.

« Ça aurait pu être beaucoup plus grave », souffle-t-on au sein de l’établissement pénitentiaire quelques jours après l’agression. Selon les informations du Parisien, le détenu aurait causé à la victime deux plaies de cinq et huit centimètres à l’aide d’un rasoir. 

Selon une source syndicale, le détenu mis en cause semblerait souffrir de troubles psychologiques. Il aurait, selon les informations du quotidien, été incarcéré en juillet 2021 pour meurtre. « C’est la deuxième agression cette année par un détenu ayant des troubles psychologiques, ça pose la question de leur prise en charge médicale », avance un syndicat pénitentiaire. 

A la suite de l’agression, le détenu a été placé pour 30 jours, peine maximale, en quartier disciplinaire. L’infirmière aurait, quant à elle, déposé plainte pour violence avec arme, sans attendre l’ouverture d’une enquête par le Parquet de Nanterre.

Fleury-Mérogis: un détenu gérait son réseau de trafic de stupéfiants depuis sa cellule

La loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire prévoit-elle ce télé-travail?

Le garde des Sceaux

En Conseil des ministres du 24 avril 2021, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a présenté deux projets de loi – organique et ordinaire – « pour la confiance dans l’institution judiciaire« . Les textes visent notamment à autoriser la diffusion sonore ou audiovisuelle des audiences, à renforcer les droits de la défense, à améliorer le déroulement des procédures pénales, à renforcer la déontologie et la discipline des professionnels du droit – sans qu’aucune disposition ne soit prévue concernant les magistrats, en dépit du sondage Ifop de 2019, selon lequel moins d’un sondé sur deux estime que les juges sont neutres et impartiaux dans leurs jugements, sont indépendants du pouvoir politique ou encore prononcent des peines adaptées… – et aussi à promouvoir le travail des détenus… Et nous entrons dans le dur de l’actualité.

Un réseau de trafic de stupéfiants basé en Essonne et géré par un homme incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, commune PCF de l’Essonne, a été démantelé et seize personnes ont été interpellées, a-t-on appris mardi 5 avril de sources concordantes.

Ce réseau qui approvisionnait les Yvelines et les départements autour de la capitale (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine), mais aussi la Bretagne, a été démantelé le 31 mars par les enquêteurs de la PJ de l’Essonne, avec l’interpellation de seize trafiquants, a indiqué une source proche de l’enquête. Au total, treize personnes ont été mises en examen pour trafic de stupéfiants, dont quatre placées sous contrôle judiciaire et neuf en détention provisoire, a précisé le Parquet d’Evry.

Ouest France, le 27/03/2021

400 kilos de résine de cannabis

Parmi les mis en examen se trouve le chef de réseau qui gérait son affaire depuis sa cellule de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Il avait été placé en détention provisoire il y a plusieurs mois dans le cadre d’une enquête également pour trafic de stupéfiants, selon deux sources proches de l’enquête.

Un peu plus de 20.000 euros ont été saisis, selon ces sources, ainsi que près de 400 kilos de résine de cannabis, 2,9 kg d’herbes, 500 grammes de cocaïne, un fusil à pompe, un pistolet automatique, une compteuse à billets et de nombreux téléphones.

Ce réseau très «structuré» avec des rôles «bien définis» n’était «pas figé»: il «était perpétuellement en mouvement», «tout changeait tout le temps comme les voitures et l’endroit des recruteurs», indique une source proche de l’enquête. Il était basé dans la ville de Fleury-Mérogis, dans le quartier «sensible» des Aunettes. Ce réseau «bien établi» vendait «de gros débits à de gros clients», détaille une source proche de l’enquête, de la drogue «de haute qualité».

Lien PaSiDupes: Prison festive en Savoie

Perpignan : cluster de près de 100 cas de Covid à la prison

81 détenus et 12 membres du personnel, infectés

Le syndicat UFAP UNSA donne l’alarme ce dimanche 26 décembre. Or, des gardiens de prison font la fête, ici et là, avec … des détenus, comme l’atteste ainsi une vidéo retrouvée sur le téléphone d’un prisonnier montrant des gardiens du centre pénitentiaire de Toul (Meurthe-et-Moselle) mangeant et buvant de l’alcool avec des détenus, selon l’Est Républicain, en mars dernier. Trois d’entre eux auraient été convoqués devant la justice.

« La Covid 19 explose sur notre établissement », alerte l’UFAP UNSA du centre pénitentiaire de Perpignan. Selon le syndicat, près de 100 cas de positifs au Covid sont recensés : 12 parmi le personnel, 81 parmi les détenus. « Notre établissement est au bord de l’implosion ». Et la liste risque de s’allonger. Couplés aux personnels en vacances pour les fêtes, les accidents de travail et les maladies ordinaires, l’établissement va avoir de plus en plus de mal à assumer ses missions de gardes et de sécurité.

« Alors que la moyenne nationale de cas Covid est de 7,9%, elle monte à plus de 10% à Perpignan. En effet, 81 cas positifs sont décelés parmi les personnes placées sous contraintes et on attend encore des résultats dans la journée. Le variant omicron contamine le secteur maison d’arrêt des hommes [400 places prévues à l’origine du projet de 2016) et le variant delta sévit au centre de détention. L’UFAP UNSA Justice tire la sonnette d’alarme devant ces chiffres records », développe son représentant Pierre Grousset.

« Des masques FFP2 pour les personnels »


« L’établissement de Perpignan, je le rappelle, a continué d’écrouer cette semaine malgré le cluster, alors que d’autres établissements comme Béziers ou Villeneuve-Lès-Maguelone n’ont pas incarcéré ou ont connu une pause d’écrou dans la même situation que nous. Je rappelle que nous avons plus de 800 détenus pour 525 places. Que près de 80 cellules abritent 3 détenus dans 9 mètres carrés, sans les douches en cellule, contrairement aux autres. Ce qui favorise la propagation de la pandémie ».

L’UFAP UNSA Justice devant « cette situation exceptionnelle » demande « la limitation des incarcérations sur l’établissement et la fermeture des parloirs, l’interdiction des colis de Noel – le peu de personnel qui nous reste doit assurer les missions de sécurité de l’établissement – et la suspension des visites des aumôniers le temps que l’on maîtrise la maladie ».
L’organisation syndicale réclame également « des masques FFP2 pour tous les personnels qui continuent à travailler dans le cluster ».

Deal en Moselle: remises de peine contre vaccin pour les détenus

Tout est bon pour des libérations anticipées, selon Dupond-Moretti?

Français mis en danger, justice bafouée: le ministre Eric Dupond-Moretti gère les prisons comme des boulangeries, dès que nombre de personnes incarcérées dans les prisons françaises augmente: en mai, il s’établissait à 66.591 détenus, au 1er juin.

Le tribunal mosellan de Sarreguemines envisage d’accorder des remises de peines de deux mois aux détenus de la maison d’arrêt de la ville s’ils se font vacciner contre la Covid-19, selon une note interne de l’établissement pénitentiaire.

Les peines sensibles du moment – genrées et sexuelles – ne sont pas négociables! Les , »personnes » condamnées pour violences conjugales, violences sur mineurs de 15 ans ou pour des crimes ou délits de nature sexuelle seraient toutefois « exclues de ce dispositif », précise la note.

Le document, daté du 10 août, a été signé par le vice-président du tribunal de Sarreguemines en charge de l’application des peines. Il précise que cette « procédure exceptionnelle » doit « se comprendre comme un dispositif visant à encourager la vaccination dans le but d’atteindre l’immunité collective ».

« Le projet reste en discussion entre le Parquet et le juge d’application des peines », a toutefois précisé le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady.

S’il devait être mis en place, il le serait lors « de la commission d’application des peines de septembre 2021 », a-t-il ajouté.

De premières tentatives écartées

Ce dernier relève toutefois que le code de procédure pénale « n’a évidemment jamais prévu que la vaccination pouvait engendrer des réductions supplémentaires de peine ».

Selon le Code de procédure pénale, celles-ci sont accordées aux détenus « qui manifestent des efforts sérieux de réadaptation sociale« .

Pour sa part, le vice-président du tribunal de Sarreguemine argue dans sa note que, « visant à valoriser le sens de la responsabilité collective chez les détenus », le dispositif qu’il propose récompenserait cet effort « comme le souhaite le législateur ».

Le ministère de la Justice a minimisé l’initiative « personnelle et locale d’un juge d’application des peines. »

Le secrétaire général adjoint du syndicat Ufap-Unsa Justice Grand Est, Jean-Claude Roussy, y voit un dispositif « complètement effarant ».

« On ne peut pas traiter les détenus de manière différente d’une juridiction à une autre », a-t-il souligné, redoutant que « des agents pénitentiaires soient mis en difficultés » dans les établissements qui n’appliqueraient pas ce dispositif.

En Guadeloupe, le centre pénitentiaire de Baie-Mahault avait fait circuler en août un document évoquant de possibles remises ou aménagements de peine en cas de vaccination. Cette perspective avait ensuite été écartée par le ministère de la Justice.