OFII: immigration médicale, à la charge des « kouffars » (péjoratif)

Ce qu’on ne dit pas de la délivrance des titres de séjour pour raisons de santé en France

Le grand remplacement

La France comptait parmi les très rares pays européens qui, au 22 mars 2021, disposaient d’une procédure spécifique de délivrance de titres de séjour aux étrangers malades.

La loi n° 2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France et ses textes d’application ont réformé la délivrance des titres de séjour pour soins, notamment pour harmoniser les pratiques sur le territoire. 

1- Les critères de fond

Le ressortissant étranger bénéficie d’une carte de séjour temporaire pour soins si :

  • Son état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait avoir pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité ;

et

  • Si, eu égard à l’offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d’un traitement approprié.

En ce qui concerne l’offre de soins, il s’agit d’apprécier et de tenir compte de l’état sanitaire du pays d’origine de l’intéressé c’est-à-dire la présence ou non d’infrastructures médicales et hospitalières en matière de personnel et de matériel, les soins dispensés, la disponibilité de médicaments, etc.

En ce qui concerne les caractéristiques du système de santé, il s’agit de vérifier si le système de santé du pays d’origine de l’intéressé est en mesure de permettre au demandeur de bénéficier effectivement d’un traitement approprié (à titre d’exemple, l’accessibilité peut être facilitée par des politiques spécifiques concernant certains publics – enfants, personnes âgées, femmes enceintes, invalides – ou certaines pathologies – diabète, infection par le VIH, tuberculose, hépatite).

L’étranger doit justifier de sa résidence habituelle en France depuis au moins un an, ainsi que de son état civil et de sa nationalité. Ce dernier élément est indispensable à l’instruction de sa demande pour apprécier l’offre de soins dans son pays d’origine.

Le demandeur peut bénéficier au renouvellement de son titre d’une carte de séjour pluri-annuelle pour la durée des soins prévus. Elle ne peut en tout état de cause excéder 4 ans.

2 – La procédure

A compter du 1er janvier 2017, la loi du 7 mars 2016 a transféré la compétence, en matière d’avis médical, des médecins des agences régionales de santé (ARS) à un collège de 3 médecins de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Ces derniers accomplissent leur mission dans le respect des orientations générales fixées par le ministère de la santé

La procédure d’avis présente un caractère obligatoire.

La décision de délivrer ou non la carte de séjour est prise sur la base de cet avis par l’autorité administrative. Le préfet prend sa décision sur l’admission au séjour de l’étranger en tenant compte de tous les éléments du dossier.

Si le collège de médecins estime dans son avis que les conditions prévues sont réunies, l’autorité administrative ne peut refuser la délivrance du titre de séjour que par une décision spécialement motivée.

3 – La situation des étrangers qui accompagnent un étranger mineur malade

Sous réserve que leur présence ne constitue pas une menace pour l’ordre public, une autorisation provisoire de séjour (APS) est délivrée aux deux parents d’un étranger mineur malade ou à l’étranger titulaire d’un jugement lui ayant conféré l’exercice de l’autorité parentale sur ce mineur : les intéressés doivent justifier résider en France avec l’enfant et subvenir à son entretien et à son éducation. L’APS ne peut pas être d’une durée supérieure à 6 mois et ouvre droit à l’exercice d’une activité professionnelle.

Cette APS, par principe vise des personnes majeures en charge d’un mineur malade. Elle ne saurait être délivrée à des personnes majeures qui accompagnent un étranger majeur sollicitant un titre de séjour pour raisons de santé (le conjoint d’un étranger majeur par exemple).

Depuis 2016, cette APS est délivrée aux deux parents du mineur malade et non pas à l’un d’entre eux, comme antérieurement.

4 – Spécificité : Le cas des ressortissants algériens

La situation des ressortissants algériens est régie par l’accord franco – algérien du 27 décembre 1968 modifié. Cet accord fixe de manière complète les conditions dans lesquelles les ressortissants algériens peuvent être admis à séjourner en France en raison de leur état de santé. Toutefois, les règles de procédure décrites ci-dessus leur sont applicables.

L’Office français de l’immigration et de l’intégration est dirigé par Didier Leschi, sous tutelle du ministère du Travail et d’Elisabeth Borne. Ce choix de Leschi date du quinquennat Hollande (depuis décembre 2015). Or, il fut adhérent à l’organisation communiste Révolution ! scission de Ligue Communiste (trotskiste) créée en 1971. Cette organisation va, en 1977, fusionner avec une organisation issue du PSU, la Gauche ouvrière et paysanne dirigée par l’écologiste Alain Lipietz (qui fit un procès à la SNCF pour complicité avec la Shoah), François Gèze et Alain Rist pour fonder l’Organisation communiste des travailleurs (OCT). Hostile à ce regroupement, avec quelques militants de l’OCT, il rejoint la même année les Comités communistes pour l’autogestion (CCA), trotskistes autogestionnaires, résultat de la fusion entre un courant de la LCR (auteur d’un texte de référence « La civilisation au carrefour, la Ligue au feu rouge ») animée par Gilles Casanova et de la tendance « B » du PSU du congrès de 1976, constituée par l’AMR (Alliance Marxiste Révolutionnaires). En 1982, il fait partie de la minorité des CCA qui adhère à la LCR, puis rejoint dans ce cadre, par la suite le CERES, le courant des proches de Jean-Pierre Chevènement au Parti socialiste, en 1985. Il conduit les syndicalistes proches de ce courant à rejoindre l’UNEF-ID en 1987 après le succès du mouvement contre le projet Devaquet en 1986. Il sera président de la commission de contrôle de l’UNEF-ID, puis vice-président de 1987 à 1989. En 1988, il est élu au CNESER.

En septembre 2015, la ministre de tutelle de l’OFII était Myriam El Khomri, née à Rabat, Maroc.

Le coût de l’Aide médicale d’Etat (AME) passera la barre du milliard d’euros en 2021, pour les clandestins: lien

« Sur le Coran, je vais t’égorger» : des catholiques menacés de mort en France occupée

« Ici, c’est la terre d’Allah »!, lance un occupant de Nanterre

Des musulmans remettent en question la liberté de culte des chrétiens de France.

«Kouffars» («mécréants»), «bandes de p…», «vous êtes pas chez vous» leur ont notamment lancé leurs agresseurs.

Dans la soirée du mercredi 8 décembre, une trentaine de fidèles de la paroisse des Fontenelles, à Nanterre, a été la cible d’une dizaine de musulmans venus perturber une procession aux flambeaux en l’honneur de la Vierge Marie, célébrée par tous les catholiques pour la fête de l’Immaculée Conception : l’église de la paroisse des Fontenelles est dédiée à la mère de Dieu.

Au cours de cette provocation, des insultes et des menaces ont été proférées à l’encontre du clergé et des paroissiens, de sorte que les organisateurs ont dû renoncer aux stations prévues le long du parcours et regagner plus vite le point d’arrivée de la procession.

Un stagiaire du ministère de l’Intérieur a tweeté â ka hâte la désaporobztion de Darmanin, minidtre des Cultes et l’affaire n’aurait pas été ébruitée par Libération, La Croix et Témoignage chrétien. D’où la détestation de la presse pour les réseaux sociaux.

Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a condamné des «actes inadmissibles». «La liberté de culte doit pouvoir s’exercer en toute sérénité dans notre pays. Soutien aux catholiques de France», a déclaré le ministre samedi 11 décembre.

Ce dimanche 12 décembre, le Parquet de Nanterre a indiqué qu’il a «ouvert une enquête des chefs de menaces de mort ou de crime et délit contre les personnes et violences en réunion». «Ces infractions sont aggravées par la circonstance que les faits ont été commis à raison de l’appartenance des victimes à la religion catholique», précise Caroline Gontran, procureure de la République adjointe.

Traités de «kouffars» par des séparatistes musulmans

Les faits ont été révélés par un catéchumène qui a d’abord publié un récit sommaire des faits sur ses réseaux sociaux , récit confirmé par Jean-Marc Sertillange, diacre permanent de la paroisse. «Notre procession, qui a lieu chaque année le 8 décembre pour la fête de la paroisse, devait partir de l’église Saint Joseph pour gagner l’église Sainte Marie, dans le quartier Pablo Picasso. L’itinéraire d’à peine un kilomètre avait été autorisé par la préfecture après une déclaration déposée par mes soins.»

«Mais, peu après 19h, et alors que nous n’avions avancé que de quelques centaines de mètres, une bande d’inconnus sur le chemin s’en sont pris à nous verbalement au moment de la première station de prière».

Le diacre mentionne trois meneurs principaux, et une dizaine de personnes, menaçantes, assistant en retrait à la scène. Les fidèles ont été copieusement insultés, traités de «kouffars» («mécréants»), et menacés, précise-t-il.

«Wallah sur le Coran, je vais t’égorger,» lance l’un des agresseurs en direction du prêtre qui ouvrait la procession. «Ils nous ont ensuite jeté de l’eau, puis ont arraché l’un des flambeaux qui a été envoyé dans notre direction,» ajoute-t-il.

La police, qui s’était rendue au départ de la procession avant de quitter les lieux une fois celle-ci partie, est alors revenue voir les fidèles ; à sa vue, les agresseurs ont pris la fuite. La procession a alors repris, mais sans faire de nouvelles stations, les organisateurs ayant jugé plus raisonnable d’attendre d’être parvenus dans les jardins de l’église paroissiale pour ce faire.

Une plainte déposée lundi

Jean-Marc Sertillange assure avoir signalé ces faits auprès de la préfecture et du commissariat, avec qui il discutera à l’avenir de l’adaptation du dispositif de sécurisation des processions de la paroisse. Il portera plainte lundi contre les agresseurs. Une source policière confirme de son côté le témoignage du diacre, mais, assure toutefois ne pas connaître «la teneur des insultes»… Elle confirme qu’«un dispositif de sécurisation des offices a été mis en place à Nanterre» samedi 11 décembre.

À LIRE AUSSIDrapeaux maghrébins sur le toit d’une église à Albi: «Vers une banalisation des actes anti-chrétiens»

L’évêque de Nanterre Mgr Rougé, qui a échangé depuis avec le diacre, lui a fait savoir qu’il se rendrait dans les prochains jours au contact des paroissiens. «Le diocèse a pris contact avec les autorités publiques pour que la sécurité des fidèles, légitimement inquiets, soit dès maintenant et à l’avenir pleinement assurée» précisait samedi 11 décembre au soir un communiqué du diocèse de Nanterre.nullhttps://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=Le_Figaro&dnt=false&embedId=twitter-widget-1&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1469749680791773187&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Ffaits-divers%2Fsur-le-coran-je-vais-t-egorger-a-nanterre-des-catholiques-en-procession-victimes-de-menaces-20211211&sessionId=2c4390b6d4f2ab3c6308527e6fa6fa95a37f852d&siteScreenName=Le_Figaro&theme=light&widgetsVersion=9fd78d5%3A1638479056965&width=550px

Le diacre a également été joint par la députée des Hauts-de-Seine Isabelle Florennes, qui lui a fait part de son soutien. «Notre République est laïque et doit donc protéger la pratique de toutes les religions sur l’ensemble de notre territoire» a-t-elle ensuite réagi sur Twitter, annonçant que dans le cadre de sa «mission sur les actes antireligieux», elle ferait «des propositions» au ministre de l’Intérieur «pour mieux les protéger».https://platform.twitter.com/embed/Tweet.html?creatorScreenName=Le_Figaro&dnt=false&embedId=twitter-widget-2&features=eyJ0ZndfZXhwZXJpbWVudHNfY29va2llX2V4cGlyYXRpb24iOnsiYnVja2V0IjoxMjA5NjAwLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X2hvcml6b25fdHdlZXRfZW1iZWRfOTU1NSI6eyJidWNrZXQiOiJodGUiLCJ2ZXJzaW9uIjpudWxsfSwidGZ3X3NwYWNlX2NhcmQiOnsiYnVja2V0Ijoib2ZmIiwidmVyc2lvbiI6bnVsbH19&frame=false&hideCard=false&hideThread=true&id=1469581997915914244&lang=fr&origin=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Ffaits-divers%2Fsur-le-coran-je-vais-t-egorger-a-nanterre-des-catholiques-en-procession-victimes-de-menaces-20211211&sessionId=2c4390b6d4f2ab3c6308527e6fa6fa95a37f852d&siteScreenName=Le_Figaro&theme=light&widgetsVersion=9fd78d5%3A1638479056965&width=550px

Samedi 11 décembre dans la soirée, la préfecture des Hauts-de-Seine précisait quant à elle dans un communiqué que les «forces de l’ordre [sont] mobilisées pour interpeller et remettre à la justice les auteurs de ces actes intolérables.»La rédaction vous conseille

Sujets

À découvrirReprise Volkswagen. Le plus dur sera de lui dire au revoir…Volkswagen – Offre du Moment|SponsoriséPour les fêtes, offrez un Deejo – le couteau de poche tendanceDeejo|SponsoriséDu 1er au 31 décembre, T-Cross à partir de 169€/moisVolkswagen – Offre du Moment|SponsoriséLes propriétaires ont droit à de nouvelles aides colossales pour passer au solaire !Panneaux solaires nouvelle génération|SponsoriséScanWatch Rose Gold : Suivez votre santé depuis votre poignetWithings|SponsoriséNOUVEAU : découvrez la nouvelle application Android du FigaroUne nouvelle startup bouleverse le secteur de l’énergie solaireMesPanneauxPasCher|SponsoriséLa montre santé la plus avancée au mondeWithings|Sponsorisé

Miss France 2022 élue samedi soir sur fond de polémiqueSociété

Cantal : le couple disparu qui avait abandonné sa fille de 13 ans a été retrouvéFaits Divers

«Elle était populaire et appréciée, je n’arrive pas à y croire» : la stupeur des amis de Camille, 18 ans, mise en examen pour meurtreFaits Divers

Thaïs d’Escufon, ex-porte-parole de Génération Identitaire, agressée à son domicileFaits DiversCPF : Comment récupérer vos 5000€ de droits à la formation ?Aide Formation Gratuite|Sponsorisé

Paris : des tensions sur les Champs-Élysées après le match de football Maroc-AlgérieFaits DiversObtenez une douche pour 0€ si vous avez plus de 70 ans grâce aux nouvelles aides 2020DOUCHE SENIOR|SponsoriséCette invention va être votre meilleur compagnon pour cet hiverAstuce Chauffage|Sponsorisé

Noah au soutien de Forget : «Mon pote vient de se faire virer de la famille du tennis»Tennis

Allemagne: il tue sa famille pour un passe sanitaire falsifiéFlash Actu

Un Américain de 79 ans, dernier condamné à mort exécuté en 2021 aux États-UnisFlash Actu

Les musées, nus et démunis, face à la pruderie et la censure des réseaux sociauxCultureAvant de modifier votre tarif internet, jetez un œil à ces offres de boxShosh|SponsoriséCliquez iciTrès bonne nouvelle pour les propriétaires qui ont des crédits conso, faites la demande !Rachat-credit-meilleures-conditions.fr|Sponsorisé«Je ne sais pas parler aux gens normaux»: récemment libéré après avoir été condamné par erreur à 43 ans de prison, un ex-détenu américain témoigneLe Figaro1460 commentaires

  • Jérome Jacquetle 12/12/2021 à 16:14Il faut relativiser ,ce sont les catholiques qui par leur procession ont provoqué d’aimables citoyens un peu violents certes, se réclamaient d’Allah , mais il n’y a pas matière à brèves dans nos journaux télévisés ,dans le monde , l’Obs. ,la presse bien pensante en général !
  • loliole 12/12/2021 à 16:13On attends la réaction de Macron
  • flandrinle 12/12/2021 à 16:11le pacte d’Umar : lecture hautement conseillé

LIRE LES 1460 COMMENTAIRES

À lire aussiThaïs d’Escufon, ex-porte-parole de Génération Identitaire, agressée à son domicileAffaire Jubillar : l’épouse de l’amant de Delphine dans le viseur des enquêteurs ?Un homme interpellé avec 7 grammes d’alcool dans le sang en Meurthe-et-MosellePlus de servicesL’actualité à ne pas manquerProgramme TVSportMadameSantéGuide d’achatÉducation et orientationCultureCodes promos et réductionsOffres d’emploiAnnonces immobilièresÉconomie argent et financesVoyageLes magazines FigaroServices

Les fidèles traités de «kouffars»

Un catéchumène de la paroisse a d’abord publié un récit sommaire des faits sur ses réseaux sociaux, qu’a confirmé au Figaro Jean-Marc Sertillange, diacre permanent au service de la paroisse. «Notre procession, qui a lieu chaque année le 8 décembre pour la fête de la paroisse, devait partir de l’église Saint Joseph pour gagner l’église Sainte Marie, dans le quartier Pablo Picasso. L’itinéraire d’à peine un kilomètre avait été autorisé par la préfecture après une déclaration déposée par mes soins.»

«Mais peu après 19h, et alors que nous n’avions avancé que de quelques centaines de mètres, une bande d’inconnus sur le chemin s’en sont pris à nous verbalement au moment de la première station de prière». Le diacre mentionne trois meneurs principaux, et une dizaine de personnes, menaçantes, assistant en retrait à la scène. Selon lui, les fidèles auraient été copieusement insultés, traités de «kouffars» («mécréants»), et menacés. «Wallah sur le Coran je vais t’égorger» lance l’un des agresseurs en direction du prêtre qui ouvrait la procession. «Ils nous ont ensuite jeté de l’eau, puis ont arraché l’un des flambeaux qu’ils ensuite envoyé dans notre direction» ajoute-t-il.

La police, qui s’était rendue au départ de la procession avant de quitter les lieux une fois celle-ci partie, est alors revenue voir les fidèles ; à leur vue les agresseurs ont pris la fuite. La procession a alors repris, mais sans faire de nouvelles stations, les organisateurs ayant jugé plus raisonnable d’attendre d’être parvenus dans les jardins de l’église paroissiale pour ce faire.

Dépôt de plainte… plainte, lundi

Jean-Marc Sertillange assure avoir signalé ces faits auprès de la préfecture et du commissariat, avec qui il discutera à l’avenir de l’adaptation du dispositif de sécurité pour les processions de la paroisse. Il portera plainte lundi contre les agresseurs. Une source policière confirme de son côté le témoignage recueilli par Le Figaro, indiquant toutefois ne pas connaître «la teneur des insultes», et indique que «ce jour (samedi 11), un dispositif de sécurisation des offices a été mis en place à Nanterre».

L’évêque de Nanterre Mgr Rougé, qui a échangé depuis avec le diacre, lui a fait savoir qu’il se rendra dans les prochains jours au contact des paroissiens. «Le diocèse a pris contact avec les autorités publiques pour que la sécurité des fidèles, légitimement inquiets, soit dès maintenant et à l’avenir pleinement assurée,» précisait ce samedi soir un communiqué du diocèse de Nanterre.

Samedi soir, la préfecture des Hauts-de-Seine précisait dans un communiqué que les «forces de l’ordre [sont] mobilisées pour interpeller et remettre à la justice les auteurs de ces actes intolérables.» A suivre !