Qui sont les candidats communs RN-LR, mais invisibilisés par la presse ?

Ces candidats ne sont pas la patrouille des castors décrite par leurs opposants

Après une semaine rocambolesque marquée par l’exclusion d’Eric Ciotti par les cadres LR (annulée par la justice), suite à l’annonce de son alliance avec le RN aux législatives anticipées, plusieurs dizaines de candidats ont été investies sous la bannière « Union des droites » ou « Les Républicains à droite ». Parmi les candidats figurent peu de sortants, mais des jeunes, des proches d’Eric Ciotti et d’anciens élus et figures médiatiques.

Le journal Le Monde chiffre à 62 les candidats issus de l’alliance conclue entre Eric Ciotti et Jordan Bardella, soit un de plus que l’effectif total de députés LR sortants. L’initiative solitaire du président de LR a conduit à son exclusion à deux reprises de son parti, la semaine dernière, par le Bureau politique. La première exclusion a été invalidée par le tribunal judiciaire de Paris saisi en référé, vendredi.

Lâché par la quasi-unanimité des cadres de la droite, Eric Ciotti n’a entraîné quasiment aucun des quelque soixante  députés sortants intimidés par les chapeaux à plumes. Seuls l’ont suivi une de ses proches, Christelle d’Intorni, députée sortante dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, et un autre proche, Bernard Chaix, vice-président du conseil départemental, briguant la 3e circonscription des Alpes-Maritimes.

Des jeunes LR

Parmi les membres de LR qui vont concourir sous la bannière de « l’union des droites » ou « des Républicains à droite », on retrouve la jeune garde du parti, au premier desquels le président des jeunes Républicains, l’eurodéputé fraîchement élu, Guilhem Carayon, candidat dans la troisième circonscription du Tarn. Bartolomé Lenoir, le président de la fédération de la Creuse a été investi dans l’unique circonscription du département. Il devra faire face à une candidate Reconquête, Ana Pinson et la présidente, LR « canal historique », Valérie Simonet. Le vice-président de LR, Théo Michel est candidat dans la première circonscription de Seine-et-Marne. « J’ai reçu le soutien de nombreux adhérents du département, ce qui explique pourquoi je suis le seul candidat Les Républicains. J’imagine qu’on a trouvé personne à me mettre en face », explique-t-il à publicsenat.fr.

De fortes personnalités du parti

Eric Ciotti a pu aussi attirer d’anciens élus en rupture de ban avec Les Républicains. L’ancien sénateur, Sébastien Meurant qui avait soutenu Eric Zemmour lors de la dernière présidentielle, a repris sa carte chez LR la semaine dernière pour candidater dans la quatrième circonscription du Val d’Oise. « Je suis soutenu par l’ensemble des forces de droite, Reconquête, le parti de Julien Aubert, Osez la France, ou encore le mouvement conservateur de Laurence Trochu. Mais ce sera difficile de l’emporter dans cette circonscription qui était à gauche puis macroniste ; je fais face à la sortante Naïma Moutchou », précise-t-il. Ancien président de la fédération LR du département, Sébastien Meurant rappelle qu’il a soutenu Eric Ciotti à la primaire « face à la candidate du système », Valérie Pécresse. « Il faut sortir de cette droite honteuse, pour aller vers une droite courageuse. Sur le régalien, nous avons le même discours avec le Rassemblement national », insiste-t-il.

Un autre ancien élu de l’UMP, Jacques Myard, fera face à Yaël Braun Pivet dans la 5e circonscription des Yvelines. A 76 ans, député de 1993 à 2017, Jacques Myard est connu pour ses positions personnelles. Au moment de l’examen de la loi sur le mariage pour tous, il avait associé l’homosexualité à une « perversion sexuelle ».

Dans la 7e circonscription de Loire-Atlantique, l’ancien député UMP, Michel Hunault a également été investi. Ancien député et maire LR de Cholet, Gilles Bourdouleix est lui candidat dans la 5e circonscription de Maine-et-Loire. Il vient d’annoncer sur les réseaux sociaux son intention de porter plainte contre Aurore Bergé. La ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations a rappelé, sur BFM, les propos tenus en off par l’édile il y a 11 ans (2013) au sujet d’un campement de gens du voyage, « Comme quoi Hitler n’en a peut-être pas tué assez », avait-il déclaré selon des propos révélés à l’époque par le Courrier de l’Ouest.

« Le programme antifraude de Jordan, c’est le mien »

On trouve aussi des personnalités plus médiatiques issues de la société civile comme la restauratrice Babette de Rosière, un temps proche de Valérie Pécresse et candidate dans la 7e circonscription des Yvelines, l’avocat Philippe Fontana, auteur de La vérité sur le droit d’asile, candidat dans la 5e circonscription de Seine-et-Marne, Arnaud Dassier, le fils de Jean-Claude Dassier, ancien président de l’OM, est candidat dans la 1ère circonscription de Paris ou encore l’éditorialiste de Cnews, Guillaume Bigot, candidat dans la 2e circonscription du Territoire de Belfort.

Dans la 4e circonscription de la Manche, on retrouve un partisan de Donald Trump en la personne de Nicolas Conquer, porte-parole des Republican Overseas (Les Républicains à l’étranger.

Pourfendeur de la fraude sociale, l’un des axes de campagne de Jordan Bardella, l’ancien magistrat, Charles Prats est candidat dans la 6e circonscription de la Haute-Savoie. « Le programme antifraude de Jordan, c’est le mien. Il a lu mes livres. Eric Ciotti avait lui aussi lancé une brigade antifraude dans son département il y a quelques années. J’ai accepté d’être candidat à la condition de faire campagne chez moi dans mon département comme en 2022 », rapporte-t-il. A l’époque, Charles Prats avait été investi par l’UDI. Comme les autres candidats issus de l’alliance entre Eric Ciotti et Jordan Bardella, Charles Prats ne candidate pas sous la bannière Les Républicains. « C’est un choix de sécurisation juridique », précise-t-il. En effet un candidat qui se présenterait sous l’étiquette LR sans avoir été investi par la commission nationale d’investiture du parti constituerait une manœuvre frauduleuse susceptible d’altérer la sincérité du scrutin et pourrait voir potentiellement son élection annulée.

Une plateforme et un compte X « Rassemblement des droites » viennent d’ailleurs d’être créées par des « militants LR qui « soutiennent l’initiative de rassemblement d’Eric Ciotti pour une droite forte et unie », peut-on lire. De quoi inspirer le nom d’un nouveau groupe à l’Assemblée.

Macron « reste un stagiaire à l’Elysée » (F-O.G.)

Franz-Olivier Giesbert raconte « Macron, seul en son château »

2018-2023: Macron ne grandit pas

Celui qui s’est comparé à Jupiter n’était-il finalement qu’un faux dur ? Et il ne s’améliore pas depuis 2017. A la moindre défaillance, il risque de finir son mandat à cloche-pied.

Avons-nous touché le fond ? Pas encore, mais il est en vue. Des crises de toutes sortes suivront sans doute la crise sociale que nous vivons aujourd’hui, jusqu’au sursaut qui ne manquera pas d’advenir, comme en 1958, quand nous serons tombés plus bas que terre. Mais ce sera sans lui et les successeurs ne se pressent pas sur le perron de l’Elysée.

Ce qui cloche en macronie,
c’est Macron :
le poisson pourrit par la tête

« La poche au fiel s’emplit […] et va crever », écrivait, à propos de 1789, Hippolyte Taine, dans son chef-d’œuvre que tout bon Français devrait avoir lu, Les Origines de la France contemporaine, qui raconte la Révolution française et la suite. Cette poche a commencé de déverser son jus nauséabond.

Il y a, en France, un parti révolutionnaire, comme l’a montré la séquence des derniers jours. Multipliant les procès en illégitimité contre un pouvoir démocratiquement élu l’an dernier, il joue la rue.
Il entend même nous faire croire que le pays est en dictature parce que, pour faire passer son texte sur les retraites, le gouvernement a sorti une arme que la Constitution met à sa disposition : l’article 49.3. Certes, ce mouvement est loin d’être majoritaire dans le pays,
mais ses troupes marchent au pas et, comme Robespierre en son temps, dispose d’une populace qui menace ou intimide, jusqu’à vandaliser la
permanence d’Eric Ciotti.

Bruno Retailleau n’a qu’à bien se tenir : la semaine dernière, des syndicalistes de la CGT sont venus chez le sénateur de Vendée à 5 heures du matin et ont coupé le courant à son domicile. C’est normal, on est en France, et ce sacripant est pour l’égalité des retraites, dans les secteurs privé et public. Pire, il a osé se prononcer pour la réforme Macron. Certes, il a saisi la justice pour « acte
d’intimidation sur une personne investie d’un mandat public » mais bon, les media n’en ont pas fait un plat et on peut compter sur nos magistrats pour ne faire preuve, dans un cas pareil, ni de célérité ni de sévérité.

Les poubelles municipales brûlent partout en France. Là encore, c’est normal. Quand on est en colère, il faut bien se défouler sur lemobilier urbain, que voulez-vous. Qu’importe que ce ne soit pas bonpour la planète, comme les incendies de pneus ou de voitures, pourvu
que le plastique parte en fumée pour la bonne cause et que les
opposants à Macron puissent décompresser, comme jadis les
sans-culottes armés de leur pique ou de leur sabre. Quant à la police qui « tue », comme dit Mélenchon, qu’elle ne s’avise pas d’empêcher les casseurs de se livrer à leurs activités favorites dans un pays où le refus d’obtempérer aux injonctions de la police est considéré comme un sport national…

Si la situation est révolutionnaire, Macron est-il Louis XVI ? Dans L’Ancien régime et la Révolution, autre grand classique de la littérature politique, Tocqueville montre que le roi est mort d’avoir
trop cédé et reculé, jusqu’à en perdre la tête. Depuis six ans queMacron est à l’Elysée, ses adversaires ont compris que celui qui s’estcomparé à Jupiter, puis à Vulcain, dieux antiques, n’était finalementqu’un faux dur. Il veut fébrilement plaire à tout le monde « en même temps », ce qui est souvent le meilleur moyen de ne plaire à personne.
La faiblesse du chef excite ceux qui veulent l’abattre. A la moindre défaillance, il risque de finir son mandat à cloche-pied ou à quatre pattes, si tant est qu’il n’arrête pas les frais avant.

La remontada du macronisme, si elle est encore possible, ce qui n’estpas sûr, doit passer par un nouveau style, un esprit d’équipe. Même si
son cas paraît désespéré, le président doit apprendre à s’entourer età déléguer, comme l’ont fait tous ses grands prédécesseurs qui, comme
de Gaulle, recherchaient l’intelligence et la compétence avant lasoumission. Il est temps que Macron cesse d’avoir peur du talent desautres, surtout quand ce dernier est à son service. Le moindre chef
d’entreprise sait cela. Sinon, on se retrouve avec un ramas de zombies autour de soi, comme c’est son cas. Si la retraite à 64 ans avait été vendue aux Français par Bruno Le Maire, qui a des talents certains de
pédagogue, le pouvoir n’en serait peut-être pas là, à la renverse, englouti sous les carabistouilles de la désinformation.

La com, voilà l’ennemie. On comprend qu’il soit heureux, en son château de l’Elysée, mais il n’a pas besoin de le montrer en se faisant filmer ou photographier sous tous les angles, comme un acteur
de série B qui cherche un rôle. Il en a déjà un beau qu’il ne joue
pas, ou à peine, saisi qu’il est par le prurit de jactance quotidienne, sur tout et sur rien, sans jamais prendre de la hauteurpour se consacrer aux sujets graves : citons, au hasard, le déficit abyssal du commerce extérieur, symptôme de notre désindustrialisation (163,6 milliards en 2022) ou encore le délitement de l’autorité à tous
les étages de la société.

« Toujours le chef est seul face au mauvais destin », a écrit de
Gaulle. Mais il a observé aussi : « L’autorité ne va pas sans
prestige, ni le prestige sans l’éloignement. »

Origine de la casserolade, par Guillaume Bigot:

En somme…

11-Novembre: hommage à nos morts et à la France

104e anniversaire de la signature de l’Armistice de 1918, qui a marqué la première étape de la fin de la Première Guerre mondiale. 

Commémoration

Ce vendredi 11 novembre 2022, la France commémore l’Armistice 1918 et rend hommage à tous «les poilus» morts pour la France.

Macron, sans son épouse,
se recueille sur la tombe du
soldat inconnu,
sous l’Arc de Triomphe,
ce vendredi

Ce qui marque le 11 novembre 2022, selon le journal Libération:

Le respect est dû aux morts,
s’ils ne sont pas Français

L’Obs, également marqué à gauche, titre:

Qu’appelle-t-on « les poilus » ?

Le terme «poilu» serait apparu bien avant 1914.

Ils sont dans tous les esprits chaque 11-Novembre, en mémoire de l’Armistice 1918 qui a mis fin à la « Grande guerre ».

Cette commémoration met en avant les soldats français qui sont entrés dans l’Histoire pour leur bravoure et leur résilience. Ils sont communément appelés «les poilus». 

Ce surnom a ainsi été donné aux 8,5 millions militaires français mobilisés sur le front lors de la guerre de 1914-1918. Ces hommes, «les poilus» donc, étaient ainsi appelés parce qu’ils n’avaient ni le temps, ni les moyens de se raser au combat.

Une origine plus ancienne

Mais en réalité, le terme serait apparu bien avant 1914, selon l’Historial de la Grande guerre de Péronne (Somme).

En effet, il s’agirait d’un terme militaire, datant de plus d’un siècle avant la Grande Guerre, qui désignait l’homme d’attaque qui n’a pas froid aux yeux.

Il désignait également, dans un langage beaucoup plus familier, une personne réputée courageuse. D’ailleurs, l’expression la plus ancienne, qui y faisait déjà référence en 1659, est «un brave à trois poils», que l’on trouve dans l’ouvrage de Molière «Les Précieuses Ridicules», par comparaison avec une étoffe de luxe, le velours : fil de trame, fil de chaîne et troisième fil (ou « poil »).

« Sandrine Rousseau est une Greta Thunberg ménopausée… hallucinés… illuminée »

Caricature par une bonne camarade écoféministe ou par Charlie hebdo ?

Le portrait indigne la gauche, de Alice Coffin et Julien Bayou à Manon Aubry, en passant par Marlène Schiappa, ex-socialiste.

Le descriptif est satirique, comme Charlie hebdo ne les aime pas et comme s’en offusquent les féministes, par sexisme.

Le descriptif est satirique, comme Charlie hebdo les déteste et comme s’en offusquent les féministes, par sexisme. L’artiste est donc un « mâle blanc », de ceux qu’Alice Coffin veut exterminer, et un opposant à Macron, du genre que Schiappa honnit. Il cristalise ainsi la haine de toutes les gauches, mais aussi parce qu’il est chroniqueur à CNews: il coche toutes les cases rouges. La vignette eût-elle été proposée par Charline Vanhoenacker sur France Inter que ces gauches-là seraient tombées en extase. Mais ces sectaires y voient du sexisme comme

« Elle a des yeux comme des chouettes, » a également observé Guillaume Bigot sur Cnews. 

Le politologue Guillaume Bigot a provoqué la colère des gauchistes, ce dimanche 26 septembre, parce qu’ils sont accrocs à Cnews par masochisme politique, alors que, pour illustrer la radicalisation de la campagne de présidentielle, il dressait le portrait de Sandrine Rousseau, finaliste battue à la primaire écologiste par Yannick Jadot, plus grand mou que « mâle blanc ».

Ancienne secrétaire générale-adjointe du parti Europe Ecologie Les Verts (EELV), candidate à la primaire écologiste pour la prochaine élection présidentielle, Sandrine Rousseau a tenu des propos qui, à maintes reprises, ont jeté un doute fort sur son équilibre mental. Elle est féministe, lesbienne (« Notre système, dit-elle, est fondé sur un triptyque : nous prenons, nous utilisons et nous jetons. Le corps des femmes, le corps des plus précaires, le corps des racisés. » ), décoloniale, intersectionnelle et décroissante («Il faut augmenter le prix de l’essence de 6 à 10 centimes par année de mandat»), ce qui est déjà pas mal pour 1m50. Elle développe sur un ton agressif les thèses « woke » importéées d’outre-Atlantique, thèses qui voudraient faire place nette ici-bas, en éradiquant les restes de notre civilisation chrétienne (« Il faut s’émanciper des religions parce qu’elles sont toutes patriarcales »), blanche et machiste (« Je préfère les femmes qui jettent des sorts plutôt que les hommes qui construisent des centrales nucléaires. »), comme la police serait raciste par essence. 

Intervenant sur la stratégie de la candidate des verts et de son positionnement « radical » sur l’écologie, l’éditorialiste juge le programme de Sandrine Rousseau de « folie verte ». “Si vous l’écoutez, on a l’impression d’une illuminée. C’est la folie verte. C’est une sorte de Greta Thunberg ménopausée”, a-t-il analysé.

Bien que freiné par le présentateur, il poursuit estimant que la candidate « surjoue » sa radicalité. “Elle force le trait. Elle augmente le son. Quand je dis Greta Thunberg, on voit bien, elle a des yeux comme des chouettes (sic) et elle débite des trucs ultra-violents en regardant face caméra. C’est un peu ce que fait madame Rousseau. Elle n’a pas le même âge, c’est ce que je voulais dire”.

Sexisme et indignation de la classe politique

Ses propos, immédiatement relayés sur les réseaux sociaux, ont provoqué un véritable tollé. D’abord dans le camp de la candidate où Alice Coffin, élue EELV de Paris, s’est indignée : “Les insultes sexistes c’est chaque jour, chaque heure pendant cette campagne. Comment encore penser que la présidentielle offre un réel terrain démocratique pour les femmes ? ».

Julien Bayou, secrétaire national du parti, appelle quant à lui à saisir le CSA sur Twitter. « Cnews et Europe 1 ne peuvent laisser un « éditorialiste » se vautrer dans le sexisme à l’égard de Sandrine Rousseau et la moquerie à l’égard de l’autisme de Greta Thunberg. » a-t-il partagé.

D’autres politiciens ont apporté leur soutien à la candidate, c’est le cas de l’eurodéputée insoumise Manon Aubry  qui a dénoncé le “sexisme puant” du chroniqueur. 

Marlène Schiappa a de son côté taxé « l’outrance misogyne » du chroniqueur. “J’aimerais débattre des désaccords de fond que nous avons avec Sandrine Rousseau mais l’outrance misogyne des commentateurs me pousse à la défendre. Ce ‘politologue’ m’a qualifiée en juin d’experte en ‘concours de t-shirts mouillés’ sans que ça n’émeuve personne”, a ajouté la ministre déléguée à la Citoyenneté.

 

Guillaume Bigot a justifié ses propos un peu plus tard sur son compte Twitter estimant qu’ils n’engageaient, ni la chaîne de la TNT, ni Europe 1. « Je ne savais pas que la ménopause était une insulte. Je ne savais pas non plus que pour une candidate EELV, être comparée à Greta Thunberg pouvait être infamant. » s’est-il justifié.

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Sur un plateau de France Télévisions, Christine Angot et Yann Moix avaient déjà exprimé leur indignation, indépendamment du cas Denis Baupin (EELV), accusé de de harcèlement et d’agressions sexuelles. Il porta plainte contre ses accusatrices pour dénonciation calomnieuse, ainsi que contre EELV pour diffamation. Sa femme Emmanuelle Cosse et Dominique Voynet témoignèrent en sa faveur, alors que Cécile Duflot témoigna d’une agression qu’elle aurait subie en 2008. Denis Baupin fut condamné le 19 avril 2019 à verser des dommages et intérêts.