35% des sondés français soutiennent les manifestants anti-passe sanitaire

Colère trans-partisane et clusters à venir

Manifestation d'opposants aux vaccins et au passe sanitaire, mercredi à Paris.
Références automatiques , couteau suisse de l’extrême gauche, sans masques ni distanciation physique

Au lendemain des manifestations, qui ont réuni 161 000 personnes dans toute la France, un sondage Ifop révèle qu’un tiers de la population est favorable au mouvement anti-pass sanitaire

161.000 manifestants, dont 11.000 à Paris. Le mouvement anti-pass sanitaire rassemblerait de plus en plus de Français. C’est en tout cas ce thème qu’a voulu étudier l’Ifop. Ce 25 juillet, le Journal du Dimanche a publié un sondage de l’institut français d’opinion publique montrant que 35% des Français « soutiennent » ou « éprouvent » de la sympathie à l’égard des manifestants qui contestent l’extension du pass sanitaire. « Même si les participants sont dans l’outrance, ils arrivent à s’attirer la sympathie et le soutien d’un tiers de la population », a commenté Jean-Philippe Dubrulle, directeur d’études à l’Ifop, dans le JDD.

La manifestation à Paris © Gabrielle CEZARD/SIPA

Des similitudes avec les Gilets jaunes, selon l’IFOP

Les syndicats, tels la CGT ou SUD, et les partis politiques, comme LFI, EELV ou Génération.s, agissent en sous-main.

L’Ifop s’est aussi intéressé au profil de ces sympathisants. Ils seraient majoritairement jeunes : 51% d’entre eux ont moins de 35 ans, 46% vivent dans de petites communes et 79% refuseraient catégoriquement la vaccination.

Les soutiens des anti-pass sanitaire seraient même des extrémistes – et non pas des modérés, selon la propagande racoleuse – partisans des idées de La France Insoumise (57%) ou du Rassemblement national (49%).

Cette mouvance aurait bien des ressemblances avec celle des Gilets jaunes. C’est ce que tend à démontrer l’Ifop, entreprise commerciale partisane comme les autres mais levier de manipulation politique des masses. Parmi les sympathisants des anti-pass sanitaire, 69% d’entre eux « se sentent Gilets jaunes ». Jean-Philippe Dubrulle a analysé dans le JDD : « C’est cette France un peu délaissée, qui galère et qu’on avait déjà identifiée dans la crise des Gilets jaunes, qui affirme le plus son soutien à ces manifestations contre le pass sanitaire. »

Commissariat de Trappes attaqué: l’ennemi de l’intérieur identifié?

«Les jeunes doivent respecter la police», mais tous les jeunes ne sont pas anti-flics

Trappes, vendredi 23 avril 2021. Le commissariat de police a été la cible d'une cinquantaine de tirs de mortiers d'artifice durant la nuit de jeudi à ce vendredi. LP/Jeanne Cassard

Dans la nuit de ce jeudi 22 au vendredi 23 avril, une quarantaine de tirs de mortier a visé le commissariat. Des violences condamnées par le maire, Ali Rabeh, un pratiquant de la taqîya et membre de Generation.s, le parti de Benoît Hamon, accusé d’islamo-gauchisme. Pour les habitants, gênés par les nuisances, les « jeunes auteurs » (Jeanne Cassard et Julien Constant dans Le Parisien) «n’avaient rien à faire dehors».

Du déchaînement de la nuit, il n’en reste quasiment plus aucune trace des exactions de ce groupe de jeunes sur la façade du commissariat, symbole de l’Etat républicain, maltraité par les fanatiques du Coran . Selon les forces de l’ordre une quarantaine d’individus a visé les policiers avec des tirs de mortiers

Un peu avant 23 heures, au square Léo-Lagrange, une voiture de patrouille est prise à partie par des voyous qui lancent des pavés dans sa direction. Les pierres touchent le véhicule à deux reprises. Les fonctionnaires descendent de leur voiture et ripostent.

Les agresseurs se regroupent et convergent alors vers le commissariat et avancent vers les forces de l’ordre en tirant une cinquantaine de mortiers. Les policiers ripostent en lançant une cinquantaine de grenades lacrymogènes et tirent treize coups de lanceurs de balle de défense.

Au total, sept conteneurs ont été détruits lors de cette soirée de violences, aucune interpellation n’a pu être réalisée et, malgré les nombreux projectiles échangés, aucun blessé n’est à déplorer.

Les habitants du quartier se sont sentis pris en otages. A l’instar de Sonia, jeune maman qui vient d’emménager à côté du commissariat. « Ça a réveillé mes deux enfants, les jeunes faisaient un sacré boucan mais j’étais trop loin pour voir quoi que ce soit, » raconte-t-elle, malgré la proximité: la loi du silence… La population se plaint, mais elle a peur.

« J’ai aussi un ado à la maison et, lui, il ne traîne pas ! »

Myriam et Safia (les prénoms ont été changés) n’ont rien vu non plus mais « tout entendu ». Les deux quinquagénaires, qui habitent un peu plus loin, avaient déjà visionné ce vendredi matin la vidéo de l’attaque du commissariat. « Ce qu’on fait ces jeunes ce n’est vraiment pas bien, pourquoi les parents ne les surveillent pas ? » Pour elles, ils n’ont rien à faire dans la rue à cette heure-là, encore plus en période de couvre-feu.

Surtout, il n’y a pas d’excuse sur la crise sanitaire qui tienne. « Même s’ils s’ennuient à cause du confinement, ils doivent respecter la police, c’est une question d’éducation, point barre. »

Un avis partagé par Alia, une mère de famille qui habite juste à côté. « C’est aux parents de serrer la vis et de les empêcher de sortir, j’ai aussi un ado à la maison et, lui, il ne traîne pas ! » Elle tient tout de même à préciser que « ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de violences comme ça dans le quartier ».

Interrogé, un autre habitant du quartier préfère se taire, par « peur de représailles » : « Je travaille et lorsque je rentre chez moi, je regarde la TV et je ne m’occupe pas de ce qu’il se passe dehors avec les jeunes. »

« Ils s’étaient déjà tous carapatés » : guerilla ?

Contacté, le maire (Génération. s) de Trappes, Ali Rabeh, condamne ces heurts. « Pour les riverains, c’est insupportable, ces jeunes n’ont rien à faire dans la rue à cette heure-ci. » La police municipale regarde la télévision… L’élu tient cependant à minimiser l’insécurité sur la commune: « On n’est pas non plus sur une nuit cauchemardesque, tout s’est passé en vingt minutes maximum. » Une source policière évoquait, de son côté, une durée de deux heures.

Alerté par le commissariat, « lorsque je suis arrivé sur place à 23h15, tout était déjà terminé, il ne restait plus que des feux de poubelles dans le quartier Léo-Lagrange. » Resté (néanmoins) sur les lieux jusqu’à 1 heure du matin, Ali Rabeh n’a pas croisé de jeunes : « Ils s’étaient déjà tous carapatés. » Il ne les a pas vus, ils n’existent pas…

En dépit de la hausse du nombre de violences urbaines dans les Yvelines, pour lui, « ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vécu ça à Trappes ». Pour remédier à cette situation, il prévoit de se rendre « encore plus sur le terrain » avec ses équipes pour « aller au contact des habitants ».

Arrestations de clandestins à la sortie de l’ASE : «inacceptable»?

Libération relaie des associations en faveur de l’illégalité

Sur la promenade des Anglais, à Nice, le 13 novembre dernier, les forces de police sont sur le terrain:
la gauche le réclamait; désormais elle s’en plaint…

Pour les anti-républicains, les lois votées par le Parlement sont faites pour être contestées, combattues: ça a ça qu’on reconnaît actuellement la gauche radicale et libertaire qui a abandonné les luttes sociales, un territoire abandonné aux islamistes par les partis et syndicats révolutionnaires ou qui se disent de progrès. Des collectifs dénoncent des interpellations de jeunes étrangers à la sortie des bureaux de l’Aide à l’enfance des Alpes-Maritimes (qui assure le suivi de 9% de la population des 0-21 ans des Alpes-Maritimes), une pratique qu’ils considèrent comme «contraire au modèle social français». Les ASE seraient-elles des sanctuaires, au même titre que les églises?

La lettre inspire confiance, mais préoccupe ceux qui savent pertinemment que nombre de mineurs ne sont pas des mineurs! Sous le logo tout en rondeur du département des Alpes-Maritimes, le responsable de la section des mineurs non-accompagnés «propose» de «rencontrer» Mohamed, prénom typique, comme Pierre, lequel existe « en dehors des livres » et des quartiers. LIEN PaSiDupes

Pas de quoi inquiéter ce migrant bangladais : sa «minorité n’est pas avérée» et il discutera de sa situation. Des mots rassurants qui ne rassurent pas les professionnels de la suspicion politique. Ne jamais rien accepter qui est voté, c’est la base de toute stratégie de subversion, car les minorités s’octroient des droits qu’elles n’ont pas en démocratie: seule l’anarchie en confère à chacun, ce qui en fait une utopie et seulement une arme de déstabilisation. A sa sortie du bureau, ‘Mohamed’ est interpellé par la police, à la loyale et selon les règles de droit qui fondent l’Etat. Il ressortira de la retenue administrative avec une obligation de quitter le territoire (OQTF), car tout corps, qu’il soit social ou physique apprend à se défendre des attaques ennemies, qu’elles soient virus, tel le coronavirus, ou politiques, tel l’islamisme ou l’islamo-gauchisme.

Sept mois plus tard, des associations complotistes niçoises dénoncent ces arrestations de pseudo-mineurs à leur sortie des locaux de l’Aide sociale à l’enfance

Ces activistes associatifs soupçonnent un accord de l’ASE avec la police.

Les autorités ont veillé à agir en toute légalité. Mohamed était pris en charge par l’ASE, une structure gérée par le département. Il a «accepté de participer à un entretien au vu d’évaluer une évaluation de sa minorité» réelleUn savant mélange de tests osseux – une pratique contestée, notamment dans… Libération, parce que révélateurs – et d’analyse du parcours personnel pour déterminer son âge, puisque leur état civil est plus que flou et permet d’en jouer, sur les conseils des avocats militants des associations. S’il est évalué mineur, la protection de l’ASE continue.

Si la tricherie est avérée, des démarches l’attendent pour une régularisation. «Sauf que là, entre le moment où le jeune est [déclaré] majeur et l’interpellation, il se passe cinq minutes. A considérer qu’il est majeur, on le prive de son droit à déposer un titre de séjour, pointe maître Laure Pons, du Syndicat des avocats de France. On ne lui donne pas non plus les moyens d’exercer un recours. Il est laissé à l’air libre avec une OQTF.» En deux mois, Laure Pons a défendu deux personnes dans cette situation. «C’est une coalition entre le département, la préfecture et la PAF [la police aux frontières, ndlr] qui orchestre le fait que le jeune ne puisse pas être libre, affirme l’avocate. Ils font tout pour l’empêcher de déposer une demande de séjour.» Mais cette avocate militante du SAF est partisane.

L’activisme de l’un des présidents (novembre 2012-novembre 2014 ) de ce syndicat donne une idée de son orientation: Jean-Jacques Gandini, 73 ans, est journaliste et militant anarchiste, familier du mouvement anarchiste chinois, membre de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen. Une indication que le quotidien Libération occulte… Quant à l’actuelle présidente du SAF, depuis novembre 2019, Estellia Araez, avocate à Bordeaux, elle publie sur Le Figaro Mediapart… Pendant le quinquennat de Hollande, elle y publia un article qui, dès l’introduction, donne un aperçu de ses a priori : « Si l’ancienne majorité [de droite] n’avait de cesse que de critiquer les magistrats, qualifiés par l’ancien président de la République [Sarkozy] de petits pois, la majorité actuelle [socialiste] semble pour sa part avoir des difficultés à apprécier la réalité de la profession d’avocat, sa fonction dans la société. » Ni la droite, ni les socialistes ne trouvent grâce aux yeux à oeillères du SAF.

«Plus efficace»

Pour la directrice de l’enfance au département, Annie Seksik, cette démarche est dans la «complète légalité». «Lorsqu’il y a des majeurs, nous mettons fin à la prise en charge [par le contribuable]. Dans le cadre d’un protocole signé avec les services de la préfecture, on demande à la PAF [Police de l’Air et des Frontières] de venir récupérer ces personnes qui sont des migrants majeurs [et des tricheurs qui exploitent notre confiance, notre humanité et notre aide sociale] . On les remet aux autorités, confirme la responsable, ce qui garantit leur sécurité contre de possibles actions de représailles de la part de Français exploités et en colère. Ce sont des services avec lesquels on travaille tous les jours.» Ce que confirme un procès-verbal qu’une fuite militante aurait fait atterrir entre les mains de Libération et daté de janvier, dans lequel il est indiqué que la police a été informée d’un cas par l’ASE. Quoi de plus normal et légal?

La pratique est justifiée par un décret du gouvernement de Macron, en date du 30 janvier 2019, rappelle Libération qui fait des textes un usage bien peu républicain. La préfecture des Alpes-Maritimes souligne que ce texte introduit des nouveautés dans la procédure «en vue de la rendre plus efficace dans un contexte marqué par un accroissement significatif des demandes» en «autorisant les départements à solliciter, s’ils le souhaitent, les préfectures». Rappelons qu’un décret précise les moyens techniques d’application d’une loi. «Un protocole signé en décembre 2019 entre l’Etat, le conseil départemental et les procureurs de la République de Nice et Grasse prévoit la possibilité pour les services du département [et donc pour l’ASE] d’adresser à ceux de la PAF les documents d’identité qui peuvent être détenus par les intéressés, rappelle la préfecture à LibérationLes services de la PAF vérifient alors l’authenticité des documents. En cas de fraude, sous l’autorité du procureur de la République, une procédure judiciaire est établie. La personne dont la majorité a été établie, dépourvue de titre de séjour, est alors placée sous le régime de la retenue administrative. Elle bénéficie donc de tous les droits qui en résultent.» A savoir : les conseils d’un avocat au choix des associations militantes et une possibilité de demande d’asile. La préfecture des Alpes-Maritimes a déjà été condamnée à plusieurs reprises pour atteinte au droit d’asile. C’était après une procédure administrative initiée par Cédric Herrou, « agriculteur » (!) dans la vallée de la Roya, à la frontière franco-italienne, lui-même condamné au pénal pour aide à l’immigration illégale. Et Laure Pons a été avocate stagiaire dans les Alpes-Maritimes, à Cagnes-sur-Mer, au cabinet d’avocats Delage-Arena-Dan-Larribeau, officiellement spécialisé dans le contentieux du droit de la construction et du droit des Assurances… 

Un discrédit sur l’ensemble des associations respectueuses de la légalité

En 2020, 2.683 personnes migrants illégaux sont entrés sur le territoire des Alpes-Maritimes se présentant comme mineurs et isolés. Les hypocrites et les menteurs assurent que 80% ont… fugué: on peut être majeur et fuguer ! En 2021, 439 jeunes ont été évalués : 159 se sont révélés majeurs: à la louche, 1 sur 3. 

«En 2020, on a dû en remettre une dizaine à la PAF, estime Annie Seksik, qui avoue un laxisme de l’administration que les associations ne récompensent pas… Comme ils savent pourquoi ils sont convoqués, très peu se rendent à l’entretien  C’est ce que les gauches et les associations militantes encouragent. Un chiffre que confirment la préfecture et les associations.

David Nakache, en plein activisme anti-républicain

La pratique n’aurait plus cours ces dernières semaines, les jeunes, mieux coachés à l’esquive, ne se rendant plus aux entretiens, fait savoir Michel Seonnet, bénévole à ‘Tous Citoyens’, association (créée en 2016) qui dénonce cette procédure, mais dont l’intitulé suffit à confirmer son combat contre l’Etat. Pour elle, comme pour d’autre « Aider, c’est résister » à l’état de droit . «Mohamed est un garçon nerveux et ils lui ont mis les menottes aux mains. C’est inacceptable», juge-t-il. «Ce procédé jette un discrédit sur l’ensemble de l’action sociale et est contraire au modèle social français», maintient le collectif, qui a saisi la défenseuse des droits. Selon l’association, les jeunes migrants sont «très réticents à parler, par peur» ou ont «repris leur migration». Après plusieurs mois de procédures et d’accompagnement par cette association, Mohamed a finalement été reconnu mineur par des tests osseux. Il a le droit à une prise en charge de l’ASE, jusqu’à sa majorité.

‘Tous citoyens’ est présidé à Nice par David Nakache. Son credo universaliste, c’est  » penser que nous sommes tous égaux devant la loi sans distinction d’origine, de race, de religion ou de genre. Cette égalité de droit fonde la lutte contre toute forme de discrimination. On peut ainsi être blanc et lutter contre le racisme, être athée et lutter contre l’islamophobie, être juif et lutter pour Gaza, être hétérosexuel et lutter contre l’homophobie et la transphobie, être un homme et se battre pour les droits des femmes, etc.«  Une retape avec un râteau ultra large, mais typiquement islamo-gauchiste. Cerise sur le gâteau, il publie lui aussi sur le site révolutionnaire trotskiste Mediapart. Il est aussi membre de Génération.s. de Benoît Hamon, un peu socialiste, mais à la mode bolchévique. Libération est au courant, mais ne partage pas ces infos !

L’accusateur d’un élu PCF gay de Paris, retrouvé mort à son domicile

Victime présumée de viol, l’étudiant s’est pendu

Le jeune homme qui avait accusé de viol l’élu PCF du Conseil de Paris et son compagnon a été retrouvé mort mardi.

L’étudiant se serait pendu dans sa chambre universitaire sur le campus de l’université Paris-Nanterre mais, mardi soir, aucun lien n’était établi entre sa mort et les accusations de viol portées contre Maxime Cochard, 36 ans, conseiller municipal communiste de Paris. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de son décès.

Le 21 janvier, le jeune homme avait tweeté : « Après plus de 2 ans sans savoir mettre les mots sur ce qui m’est arrivé, je me rends compte que j’ai été violé par Maxime Cochard, conseiller de Paris et son compagnon en octobre 2018 alors que je n’avais que 18 ans et étais particulièrement vulnérable, » ajoutant « je considère qu’ils ont profité de ma jeunesse, de ma naïveté, du fait qu’en raison de problèmes familiaux je n’avais pas vraiment d’endroit où dormir, de leurs responsabilités au sein du PCF pour avoir des relations sexuelles non consenties avec moi.« 

Maxime Cochard s’était défendu dans un communiqué partagé sur Twitter, dénonçant « une accusation totalement fausse« . Son avocate avait ensuite confirmé que son client contestait « formellement » les faits de viol. Le PCF lui avait pour sa part demandé de se mettre en retrait de ses responsabilités au sein du parti.

Cette accusation portée contre Maxime Cochard, conseiller communiste de la maire du 14e de Paris, Carine Petit, une fonctionnaire territoriale socialiste qui l’avait chargé de l’égalité Femmes Hommes et lutte contre les discriminations », avait été annoncée il y a plusieurs mois alors même que les scandales sexuels se multiplient à la mairie de Paris, dirigée par Anne Hidalgo proche d’Anne Hidalgo et de Benoît Hamon.

Carine Petit, au centre, Maxime Cochard (cercle) et écriture inclusive (encadré)

En quelques mois, quatre affaires de mœurs ont éclaboussé la maire d’Anne Hidalgo

Le mentor de la maire PS actuelle est le socialiste Bertrand Delanoë, lui-même homosexuel (reconnu en 1998: émission spéciale « les 20 ans de M6 », (06/03/07). Quant à Carine Petit, c’est une proche d’Anne Hidalgo et de Benoît Hamon: en 2017, C. Petit a quitté le Parti socialiste pour rejoindre le parti ‘Génération.s’ fondé par Benoît Hamon (cf. photo ci-dessus).

Elle semblait se rêver de plus en plus d’ambitions élyséennes, mais la maire Hidalgo doit cueillir les fruits de son idéologie et gérer les conséquences des mandats socialistes de Bertrand Delanoë (2001-2014), ainsi que le sien (2014-2020 et en cours), avec de sordides affaires qui secouent gravement la vie de la capitale.

Cette affaire éclate alors que Christophe Girard préparait un retour discret à la mairie de Paris. Plus médiatique que Maxime Cochard, Girard, fut le baron noir de la Culture de la capitale sous les mandats de Bertrand Delanoë, puis d’Anne Hidalgo. Le second mandat de celle-ci avait débuté avec un scandale, dès juillet dernier, quand des militants et militantes féministes, dont deux élues écologistes, membres de la majorité, ont manifesté devant l’Hôtel de ville en brandissant notamment une pancarte « Bienvenue à Pedoland », mettant en cause Christophe Girard. Le sexagénaire était accusé d’avoir appuyé financièrement et protégé Gabriel Matzneff, écrivain auteur d’actes pédo-criminels. Il avait alors décidé de démissionner, malgré la colère et « l’écœurement » de la très bienveillante Anne Hidalgo.

Nouvelles révélations, en août, avec une accusation émanant d’Aniss Hmaïd, un Tunisien accusant Christophe Girard de l’avoir violé lorsqu’il était adolescent dans les années 1990. L’enquête préliminaire a finalement été classée sans suite fin novembre, en raison de la prescription des faits – ce qui ne vaut pas blanchiment -, de même que, dans l’affaire Matzneff, aucune poursuite judiciaire ne menace l’ancien adjoint à la Culture. Au final, il ne s’est rien passé…

Sans parler de morale, rien n’empêche légalement Christophe Girard de revenir à son poste, mais, politiquement, sa participation à la réunion du groupe socialiste, mais surtout son intention de se rendre au Conseil de Paris le 2 février, posait question. Au Monde, il déclara s’être « engagé à servir Paris » et vouloir honorer son mandat, même après avoir perdu son mandat d’adjoint. Anne Hidalgo, inquiète pour ce qui reste de son image, mais également des fortes tensions provoquées par ce retour avec la fraction écologiste de sa majorité – pourtant impliquée avec Denis Baupin (EELV) dans des affaires de moeurs (le 9 mai 2016, France Inter et Mediapart publièrent les témoignages de huit élues et collaboratrices d’Europe Ecologie Les Verts affirmant avoir été victimes, de 1998 à 2014, de harcèlement sexuel, voire d’agression sexuelle), montre bien plus de réticences : « Si le droit est passé, chacun doit aussi prendre la mesure du moment que nous vivons, et de l’hypersensibilité aux sujets relatifs aux abus sexuels, a-t-elle affirmé au quotidien du soir. Il faut éviter de faire souffrir les gens, et, pour Christophe, de se faire souffrir lui-même. En ce qui me concerne, je serai toujours du côté des victimes. »

Deux autres affaires en deux semaines. La majorité d’Anne Hidalgo a encore été ébranlée par deux scandales supplémentaires cet automne. Le 1er octobre, une enquête a été ouverte à l’encontre d’un collaborateur de l’adjointe EELV en charge de la santé publique Anne Souyris, accusé d’avoir violé une femme dans l’enceinte de l’hôtel de ville le 23 septembre. En attendant l’aboutissement de la procédure judiciaire, le membre du cabinet a été suspendu par la Ville de Paris. Le 12 novembre dernier, Pierre Aidenbaum, autre poids lourd de la mairie de Paris, maire du 3e arrondissement pendant 25 ans, a dû à son tour démissionner de son mandat de conseiller après une mise en examen pour viol et agression sexuelle par personne ayant autorité. L’homme de 78 ans est accusé par sa plus proche collaboratrice de l’avoir agressée en septembre. Anne Hidalgo a finalement obtenu sa démission, espérant mettre un terme aux déballages d’affaires sexuelles dans sa bonne mairie située dans le camp du Bien.

Dans les jours suivant la révélation de l’affaire de viol imputé au couple communiste Maxime Cochard et Victor Laby par un étudiant, également membre du PCF, Guillaume T., le hashtag « metoogay » s’était répandu sur Twitter, inspiré du mouvement #MeToo. Depuis, des milliers de gay dénoncent des violences sexuelles subies au cours de leur vie.

La maire PS de Paris Anne Hidalgo et le Parti communiste français (PCF) ont rendu hommage à l’étudiant

Le militant communiste a été retrouvé mort mardi dans sa chambre universitaire. Aucune source n’affirme qu’il s’est donné la mort: il a été retrouvé pendu, nuance…

« Toutes mes pensées à Guillaume« , a écrit Hidalgo… sur Twitter. « Grâce à son témoignage courageux, ce jeune étudiant [adulte de 20 ans] engagé a contribué à une vague de libération de la parole nécessaire, et sans précédent. »  Après deux années passées avec son mal-être et toutes ces semaines de pressions des élus et de leurs soutiens politiques, Guillaume est mort seul.

Pour les Jeunes écologistes qui lui ont également rendu hommage dans un communiqué, « le témoignage de Guillaume a permis une libération de la parole sans précédent dans le milieu gay« . Mais rien sur le drame personnel du jeune homme.

Sans attendre les résultats de l’enquête judiciaire, « j’ai appris avec effroi le suicide de Guillaume, étudiant qui avait 20 ans et la vie devant lui », a déclaré le secrétaire général du PCF Fabien Roussel sur Twitter. « Guillaume plaçait la lutte pour la justice et l’égalité au coeur de son engagement. Il manquera profondément à toutes celles et tous ceux qui l’ont connu« , écrit de son côté le PCF à propos de cet ancien militant, retrouvé pendu mardi dans sa chambre du campus de l’université Paris-Nanterre.

On attendait un hommage des élus communistes de Paris, mais le porte-parole du PCF et président du groupe communiste à la Mairie de Paris, Ian Brossat, a pris le parti des violeurs présumés. Aucune empathie pour Guillaume son compte Twitter…

Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte, a indiqué le parquet de Nanterre.

Si Fabien Roussel a déjà bouclé l’enquête, selon les premiers éléments, aucun lien n’est établi entre les accusations de viol et la mort de l’étudiant.

Moins de trois semaines se sont écoulées entre l’éclatement de l’affaire et la mort par pendaison. Le 21 janvier 2021, Guillaume T. avait accusé Maxime Cochard, élu PCF du XIVe arrondissement, et son compagnon, de viol, en octobre 2018. « Je considère qu’ils ont profité de ma jeunesse, de ma naïveté, du fait qu’en raison de problèmes familiaux je n’avais pas vraiment d’endroit où dormir, de leurs responsabilités au sein du PCF pour avoir des relations sexuelles non consenties avec moi« , avait-t-il écrit sous le pseudo Prunille sur Twitter.

Maxime Cochard avait rapidement nié, dénonçant « une accusation totalement fausse ». Le Parti communiste et la maire du XIVe arrondissement Carine Petit lui avaient toutefois demandé de se mettre en retrait de ses responsabilités au Conseil de Paris et au conseil d’arrondissement.

L’avocate de l’élu allait engager une démarche pour diffamation, désormais annulée du fait du décès du plaignant.

Une manifestation politicienne des Jeunes Ecologistes récupérateurs est prévue mercredi après-midi devant le siège du PCF pour « rendre hommage à Guillaume et pour demander au PCF et à toutes les organisations politiques et militantes un travail interne afin qu’un tel drame ne se reproduise jamais« .