Le squat de la Cour européenne des droits de l’homme a été évacué

Quelque 150 demandeurs d’asile ont ont été chassés du Palais des droits à Bruxelles

Les demandeurs d’asile utilisent la manière forte pour imposer leur présence

La situation se tend, alertait BX1 (medium d’information régionale belge de service public), le 04 janvier 2023, au « squat de la rue des Palais, le “Palais des droits” comme l’appellent ses occupants et les bénévoles [les activistes d’ associations politiques] qui « s’occupent » d’eux, ». Les bagarres se multiplient dans le du squat de la rue des Palais, rapporte aussi Le Soir, alors qu’une personne est décédée a l’intérieur même du bâtiment.Ce sont aujourd’hui près de mille personnes qui logent (sic) dans cet ancien bâtiment du SPF Finances, occupé depuis fin octobre par des demandeurs d’asile qui souhaitaient ainsi trouver un abri, faute de place dans un centre de Fedasil, comme leur statut leur en donne droit. S’ils étaient près de 200 au début de l’occupation, le nombre de personnes accueillies (sic) dans le squat a rapidement grimpé pour atteindre le millier à la fin de l’année dernière (2022).

Une situation qui s’enkyste
depuis l’automne

Dans un bâtiment qui n’est pas aux normes (il était en cours de réaménagement pour accueillir des SDF belges réfugiés ukrainiens), les conditions de vie sont toutefois difficiles et des maladies infectieuses comme la gale, la diphtérie et la tuberculose ont fait leur retour ces dernières semaines (cf. lien PaSiDupes). Une personne a même été retrouvée morte dans l’une des pièces du bâtiment, le 24 décembre dernier. Une mort naturelle, selon le Parquet de Bruxelles.

Guérilla d’associations radicales de migrants illégaux contre les instances européennes

« [squat!net] est né de « Häusermob », un groupe de personnes (sic, pacifistes) créé en 1995 pour faire face à la répression féroce des squats à Berlin (expulsions, désinformation médiatique… conséquences de la fureur du sénateur berlinois des Affaires intérieures).
Le projet [squat!net] a donc été lancé début 1997 pour empêcher la destruction des squats, par la mise en place d’une structure de communication alternative, destinée à visibiliser les squats et leurs pratiques, à élargir leur champ d’action ainsi qu’à leur mettre à disposition de nouveaux outils de coordination. »
Les squats de clandestins s’inscrivent donc idéalement dans cette stratégie de subversion.
 12-01-2023

A 7,5 km de Molenbeek, Schaerbeek est donc un quartier agité de Bruxelles où le Palais des droits de l’homme est une cible privilégiée des anarcho-révolutionnaires, qu’ils se parent de pacifisme, d’écologie ou de droits-de-l-hommisme.

Le Palais des droits de l’homme est un bâtiment de la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg
 

Quelque 150 demandeurs d’asile qui occupaient le Palais des droits à Schaerbeek ont été transférés dans des centres d’accueil du réseau de Fedasil, a indiqué jeudi la secrétaire d’Etat à l’Asile, Nicole de Moor, en réponse à de nombreuses questions à la Chambre. D’ici la fin de la semaine, 200 devraient être emmenés hors de ce squat où vivent plusieurs centaines de personnes dans des conditions déplorables.

Quelque 150 demandeurs d'asile ont quitté le squat du Palais des droits
Quelque 150 demandeurs d’asile ont quitté le squat du Palais des droits

Dans cet endroit, se mêlent des demandeurs étrangers en situation irrégulière – mais revendiquant une protection internationale – et des sans-abri. Fedasil doit donc identifier qui sont les demandeurs se trouvant au Palais des droits. Pour ce faire, l’agence fédérale en charge de l’asile œuvre depuis un certain temps (sic) avec des organisations politiques d’extrême gauche, sous couvert d’humanisme, et leurs avocats militants sur le terrain.

Fedasil a également contacté à plusieurs reprises une personne qui s’est présentée dans les médias comme responsable du bâtiment et dit avoir une liste de 500 noms. « Fedasil aurait pu utiliser cette liste pour déterminer qui a droit à une place d’accueil. Mais malgré plusieurs demandes, cette liste n’a pas été remise », a expliqué Mme de Moor.

Depuis ce jeudi, la Région bruxelloise et le Samusocial organisent leur propre screening, en collaboration avec Fedasil, pour vérifier qui séjourne dans le bâtiment, a-t-elle ajouté en évoquant également la « coopération constructive » avec le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort.

La tâche prendra encore du temps. Le réseau d’accueil est sous pression – souvent entravé par les activustes – et la priorité est accordée aux familles avec enfants. Compassion aussi suspecte que l’humanisme de l’ultra gauche.