Indécence, du sketch devant les caméras au dîner sans, en restaurant du VIIe
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Libération raconte que « huit parlementaires de la Nupes ont passé la nuit du mardi 16 au mercredi 17 janvier sous une tente de l’association Droit au logement, dans le VIIe arrondissement de Paris, en solidarité avec les sans-abri » C’est beau comme du Eugène Sue ! Mais comme on a retrouvé, avant minuit, les maîtres du mensonge dans une brasserie chic du VIIe, « des militants de Renaissance et de LR les accusent d’hypocrisie, » s’indigne Libé.
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Et l’AFP se rend complice de la supercherie :
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Le récit du journal d’information renverse la vérité. « Au lendemain de l’une des nuits les plus froides de l’hiver, nombre d’internautes proches de la droite et de la macronie se sont déchaînés mercredi 17 janvier sur les réseaux sociaux contre cinq députés insoumis – dont Mathilde Panot, Caroline Fiat et William Martinet – et trois députés écologistes – Sandrine Rousseau, Hubert Julien-Laferrière et Marie-Charlotte Garin. Leur tort ? Avoir passé une nuit sous une tente dans un campement de familles sans abri, installé par l’association Droit au logement (DAL) à proximité du métro Solférino, dans le VIIe arrondissement de Paris ».
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les LFI aux SDF
Sans les réseaux sociaux, la presse CGT aurait-elle révélé que « les parlementaires se mettent en scène auprès des plus précaires en dormant dans des tentes abritées, sous un barnum fermé, installé, selon eux [et d’autres], pour l’occasion [il est vrai que ce n’est pas tous les soirs…]. Le compte officiel des JAM, les Jeunes avec Macron, a également partagé des photos montrant la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, son collègue du Nord, Ugo Bernalicis, et d’autres députés attablés au sein de la brasserie du VIIe arrondissement Le Solférino : «Avant ce petit coup de com sur le dos des plus précaires, un petit tour dans une brasserie très chic du VIIe arrondissement de Paris», ont-ils critiqué, » s’irrite Libé.
Avec les histrions de La France Insoumise, Libération manque de respect aux 38 familles de sans-abri et de «prioritaires Dalo» (droit au logement opposable), en attente d’un relogement et hébergées dans ce campement d’urgence du VIIe arrondissement depuis le 25 décembre, qui dorment désormais sous des tentes abritées sous le barnum déserté par les menteurs de l’extrême gauche dite sociale.
Jean-Baptiste Eyraud, le porte-parole – depuis 34 ans (la place est-elle bonne ?) – et fondateur de l’association DAL, participe à la mascarade, en confirmant à nouveau mercredi auprès de… Libé : «Le barnum, c’est notre petit salon, il nous protège de la pluie. On se relaie, on dort sous les tentes, parce qu’il fait froid. Moi, j’invite aussi les jeunes de Renaissance à dormir sous la tente, sous la pluie, à -1 °C.» La «double tente» n’aurait donc pas été spécifiquement installée pour la venue des parlementaires de gauche, certifie Libération. En outre, selon les déclarations de plusieurs participants, du responsable du DAL, et les photos, parties prenantes, les élus auraient dormi en binômes, afin d’occuper le moins d’espace possible sous le barnum et de ne pas prendre la place des personnes déjà hébergées dans ce lieu. Un tisdu de mensonges !
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Le député du Nord Ugo Bernalicis – présent sur les photos pointées du doigt par les macronistes mais qui n’a pas passé la nuit sous une des tentes – assume une stratégie conjointe de communication : «On ne l’a pas fait en hypocrisie, on ne l’a pas fait pour vivre une expérience immersive, pour se vivre pauvre à la place des pauvres, mais pour attirer la focale médiatique.»
Ugo Bernalicis avoue qu’il a mangé dans la brasserie, mais évoque les «mêmes tarifs que dans les autres brasseries du VIIe, pas dispendieux [22 euros le burger tout de même]». Le député insoumis du Nord prend la défense de ses camarades, edtimant que «ce qui aurait été hypocrite, c’est de se cacher deux rues plus loin, là, c’est strictement sur le trottoir d’en face».
La députée Les Ecologistes Sandrine Rousseau, elle, souligne qu’elle n’y a pas mangé, à la différence de la plupart des autres parlementaires. «Si vous voulez tout savoir, à un moment on est allé dans la brasserie parce qu’on avait les pieds glacés, on a commandé des boissons chaudes, mais comme il n’y avait pas de toilettes publiques à proximité, j’y ai à peine touché, de peur d’être incommodée dans la nuit.» Qui gobe ?
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Et comme, ils n’ont pas de limites, « on s’est partagé la galette des rois achetée au boulanger d’en face », se remémore [sic] le responsable du DAL.
«Les personnes qui ont pris les photos [des députés à la brasserie Le Solférino] n’ont pas pris cinq minutes pour traverser la rue et s’enquérir du sort des sans-abri, ça c’est hypocrite et cynique», grince Ugo Bernalicis.