Antisémitisme à Strasbourg: deux restaurateurs portent plainte contre un ou deux livreurs Deliveroo

Deux restaurateurs juifs de Strasbourg portent plainte contre un livreur Deliveroo qui a refusé de prendre leurs commandes.

D’où vient l’antisémitisme de Français antisionistes étrangers au conflit israélo-palestinien ?

Les partis politiques, leur presse, l’école et les mosquées assument-ils ? « Je ne livre pas aux Juifs ». Les « propos antisémites » d’un livreur Deliveroo – célèbre plateforme britannique de livraison de plats à domicile  – tenus face à deux restaurateurs strasbourgeois, sont confirmés par des témoignages et les images de vidéosurveillance concordants. A noter que la presse cite des « propos antisémites » proférés par un livreur dont rien ne filtre sur la confession religieuse et comme s’ils pouvaient être prononcés sans antisémitisme.

Dans la soirée du jeudi 7 janvier, Salomon s’occupait des commandes à emporter dans un restaurant juif, détenu par des Juifs, quand ce livreur s’est présenté à lui. « Le livreur s’est présenté à la fenêtre du restaurant où on transmet les commandes au niveau du bar, il nous a demandé si nous étions un restaurant juif israélite, j’ai répondu oui et je l’ai vu s’en aller« , explique le restaurateur. Salomon l’a alors interpellé en lui demandant si il refuse de livrer la commande parce que c’est un restaurant juif. « Il m’a répondu oui. Sans problème, normal, pour lui c’était évident« , témoigne-t-il.

Quelques minutes plus tard, un livreur, le même ou un autre, s’est présenté à un second restaurant israélite et s’est préoccupé de savoir quelles étaient les spécialités. Quand il a su qu’il s’agissait de plats casher, il a frontalement annulé la commande face aux restaurateurs. Il a dit :  » je ne livre pas le casher, je ne livre pas pour les juifs- et il est parti » « , explique David, restaurateur. « Devant les protestations du restaurateur, le livreur lui a présenté son téléphone en lui disant que la commande est annulée », indique Me Raphaël Nisand.

« Ça rappelle le boycottage de magasins juifs de triste mémoire. C’est un problème pour les restaurateurs et pour les clients, si on laisse faire cela. On arrive directement de l’antisionisme à l’antisémitisme, dans la même phrase, » met en garde Me Raphaël Nisand.

« Je ne laisserai pas passer, je pense qu’on est face à une limite, c’était vraiment choquant », poursuit-il. Les deux restaurateurs ont décidé de déposer plainte contre le livreur. Le consistoire israélite du Bas-Rhin a également décidé d’attaquer Deliveroo, une des start-up les plus robustes du secteur de livraison de repas en Europe, notamment derrière le Néerlandais Takeway. La plate-forme de livraison a promis de mettre un terme au contrat du livreur si les faits sont avérés.

« Les deux restaurateurs se connaissent et ont déposé plainte vendredi 8 décembre pour discrimination dans l’offre d’un bien ou d’un service en raison de l’origine ethnique et religieuse« , précise Me Nisand. « Ils sont très inquiets, ne comprennent pas. Ils sont apolitiques ». Le « click and collect » représente la seule façon de commercer en cette période de crise sanitaire. « S’ils font l’objet d’un boycottage, ça va être problématique« , constate-t-il.

Deliveroo peut admettre les faits ou couvrir son/ses livreurs.

« Même si Deliveroo va contester et qu’ils ont le statut d’auto-entrepreneur, ces livreurs sont siglés Deliveroo et représentent l’entreprise. Ils pratiquent une attitude discriminatoire par rapport au code pénal« . L’avocat demande que l’entreprise de livraison de plats à domicile renvoie ce ou ces individu(s) et adopte une charte qui interdit clairement les attitudes discriminatoires.

Deliveroo a indiqué avoir pris contact avec les restaurateurs concernés.  « Nous prenons cet incident très au sérieux et avons immédiatement décidé de mener notre propre enquête interne, pour tirer au clair ces circonstances », a réagi l’entreprise dans un message écrit. 

« Si les faits tels qu’ils sont rapportés sont avérés, nous agirons et mettrons définitivement fin au contrat du livreur responsable », ajoute la plateforme de livraison de repas, déclarant n’avoir « aucune tolérance pour les propos ou agissements antisémites, qui constituent un délit pénal, et condamn(er) tout acte de cette nature avec la plus grande fermeté ». L’enquête a été confiée à la sûreté départementale. 

L’avocat a porté plainte dimanche au nom du consistoire israélite du Bas-Rhin et du bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA). « Le Consistoire israélite du Bas-Rhin considère qu’il est intolérable que des livreurs travaillant pour la société Deliveroo osent pratiquer ouvertement une discrimination antisémite », a réagi dans un communiqué Maurice Dahan, le président du Consistoire.

On attend la réaction du MRAP, officiellement ‘Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples’.

Macron a subventionné une ONG palestinienne

Le contribuable a travaillé pour accorder 10 millions en dollars et boycotter Israël

Le Drian est-il un ministre néfaste ?

Ce socialiste ne peut ignorer que les fonds européens destinés à des ONG promouvant la paix au Moyen-Orient sont parfois détournés au profit d’organisations terroristes propalestiniennes. La révélation d’Yves Mamou est publique et date de janvier 2020 dans Le Figaro. C’est un ancien journaliste du quotidien Le Monde, qui a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune. Collaborateur régulier du site américain The Gatestone Insitute, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Le Grand abandon. Les élites françaises et l’islamisme (ci-contre, septembre 2018).

 La multiplication du nombre de mosquées, de femmes voilées ou de commerces halal a modifié à grande allure les paysages urbains, observe l’auteur. L’immigration musulmane se poursuit, et augmente même, en dépit du terrorisme islamiste. Pourtant un climat pesant empêche tout débat sur l’immigration. La justice pourchasse comme raciste la moindre critique de l’islam ; les troubles sécuritaires sont présentés par les médias comme sans rapport avec la  » diversité  » ; les politiques ne parlent que de  » vivre ensemble  » ; et les experts proclament que l’immigration est un bienfait ; tous évitant soigneusement de remarquer que l’école publique peine à distribuer les fondamentaux à une jeunesse de plus en plus multiculturelle. 

Le Drian endormi,
en janvier 2017
Fabius endormie en réunion officielle en Algérie, juin 2014

Or, on sait

à l’Elysée – Philippe Etienne, 65 ans, ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne, désormais conseiller diplomatique du président depuis Hollande (il est énarque issu de la promotion Voltaire, comme François Hollande) – et Aurélien Lechevallier, le Macron boy que Macron a apprécié sur les bancs de Sciences-po, à Paris, avant de se retrouver à l’ENA, au sein de la promotion Léopold Sédar Senghor, et ancien conseiller diplomatique d’Anne Hidalgo à la maire de Paris -, puis Emmanuel Bonne, ancien ambassadeur au Liban, passé par Ryad et Téhéran et ex-conseiller pour l’Afrique du nord et le Moyen-Orient à la cellule diplomatique de la Présidence de la République (2012-2015), et au Quai Branly, après les passages de Fabius, Ayrault et Le Drian, que, ensemble et chaque année, l’Union européenne et les différents Etats membres de l’Union européenne consacrent plus d’une centaine de millions d’euros à financer des actions menées en faveur de la paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Ces actions sont menées par un tissu important d’associations et d’ONG palestiniennes et israéliennes.

Au point qu’il a fallu, entre 2017 et 2019, que plusieurs directives européennes soient adoptées pour réduire la porosité financière entre un certain nombre d’ONG et diverses organisations terroristes. Dans chaque contrat passé avec une ONG, l’Union européenne a ajouté une clause dite de contre-terrorisme, qui engage l’ONG bénéficiaire de fonds européens à ne pas s’associer au mouvement BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) ni à d’autres organisations terroristes.

L’ONG palestinienne affirme promouvoir “les bonnes pratiques gouvernementales” en Cisjordanie.

Le Drian-Macron ont creusé notre dette publique de de 8 millions d’euros… 

« En même temps », dans ses voeux pour 2021, Macron a promis de « faire vivre l’espoir » en protégeant et accompagnant les jeunes, lesquels paieront la dette accumulée durant son quinquennat… Les principaux bénéficiaires sont l’Afrique subsaharienne (n’en déplaise aux antiracistes racialisés dont les Indigènes de la République), puis l’Outre-Mer (moitié moins !) et le Moyen Orient, au troisième rang.

Or, d’après les informations du journal The Jerusalem Post ce lundi 4 janvier, l’Agence française de développement (AFD, une institution financière publique dont les 16 membres sont nommés par décret) aurait accordé, l’année dernière, une subvention à hauteur de 10 millions de dollars à une ONG palestinienne nommée Development Center NDC. En finançant la Palestine Liberation Organization (PLO, OLP en français), celle-ci est l’une des principales associations à militer en faveur du boycottage d’Israël.

On n’ignore pas au sommet de l’Etat que l’OLP est composée de plusieurs organisations palestiniennes, dont le Fatah, organisation de lutte armée, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, organisation marxiste-léniniste palestinienne auteure de détournements d’avions et figurant sur la liste officielle des organisations terroristes d’Israël, des Etats-Unis, du Canada, de l’Australie, du Japon et des pays de… l’Union européenne !) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP, mouvement politique et militaire palestinien maoïste qui a perpétré des attentats en Israël).. 

L’ « ONG » Development Center NDC affirme travailler pour « les bonnes pratiques gouvernementales » en Cisjordanie, relate le Jerusalem Post. L’ONG serait même derrière le ‘Code de conduite des ONG palestiniennes’ datant de 2008. Il y est demandé le rejet de « toute activité de normalisation avec l’occupant [Israël], que ce soit au niveau de la sécurité et de la politique, ou bien encore au niveau culturel ou du développement ».

La France va devoir « réviser sa subvention »

Un groupe israélien nommé NGO Monitor – et chargé de surveiller les activités des ONG dans le cadre du conflit israélo-palestinien – a donc dû demander à Macron et Le Drian de « réviser sa subvention conformément au rejet clair de la France contre le mouvement pro-palestinien BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) », soutenu aux Etats-Unis par les Socialistes démocrates d’Amérique (DSA), l’extrême gauche américaine (marxisme, antispéciste, socialiste libertaire, etc…, partisane du Green New Deal, mais opposée plus globalement à certains fondamentaux de la puissance américaine, singulièrement l’interventionnisme au Moyen-Orient, plaidant pour une réduction du budget défense et combattant l’alliance avec Israël). Comme le rappelle le Jerusalem Post, des douzaines de promoteurs du boycottage anti-israélien, dont certains du mouvement BDS, ont déjà été condamnés en France pour incitation à la haine et discrimination.

Le 20 octobre 2015 en France, la Cour de cassation avait condamné des militants de la BDS pour deux actions près de Mulhouse auprès de clients de supermarchés, leur demandant de s’abstenir d’acheter des produits exportés par Israël dans le cadre de la campagne internationale « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » (BDS). La LDH dénonça le jugement, arguant que ces militants, accusés et jugés pour « provocation publique à la discrimination », seraient des combattants de toute forme de discrimination et des militants pour le droit des peuples à l’autodétermination. Mais la justice européenne juge que les actions de la BDS relevaient de la liberté d’expression, violée ici par la France. La France fut condamnée par la CEDH, Cour européenne des droits de l’homme située à Strasbourg. La France accepta ce jugement qui porte atteinte à son droit, comme à sa souveraineté.

Magali Mevellec, responsable du pole influence et media et, en tant que telle, porte-parole de l’Agence française de développement (AFD), a pourtant soutenu que cette subvention, de plus de 8 millions d’euros, est « conforme à la loi française ». Comme le relate le Jerusalem Post, elle a aussi maintenu que « l’unique objectif de la France et de l’AFD est d’améliorer les conditions de ces populations »