Un cadre de la CGT jugé pour apologie du terrorisme

Mélenchon et Binet au secours de ce cadre contre lequel est requise de la prison avec sursis

Quatennens, Mélenchon, Portes et Bernalicis

La centrale syndicale a appelé à une mobilisation dans les rues de Lille en soutien aux Palestiniens. dans un tract du 10 octobre dernier, trois jours après l’attentat islamiste barbare perpétré par le Hamas sur le sol israélien. Une phrase avait particulièrement fait polémique : « Les horreurs de l’occupation illégale se sont accumulées. Depuis samedi, elles reçoivent les réponses qu’elles ont provoquées. » 

Ce jeudi 28 mars, Jean-Paul Delescaut, secrétaire départemental CGT du Nord, comparaissait devant le tribunal judiciaire de Lille pour « apologie du terrorisme ».

Mélenchon avait commencé par dénoncer son interpellation

Jean-Paul Delescaut, symptomatique de
la menace intérieure

Alors qu’il devait également répondre d’avoir publiquement fait état d’un « soutien à la lutte contre l’Etat colonial d’Israël », le syndicaliste Jean-Paul Delescaut a pu bénéficier du soutien de Mélenchon, un politicien. Le fondateur de La France insoumise s’est rendu à Lille ce jeudi, et plus particulièrement dans le « village de la résistance et de la solidarité » organisé devant le tribunal.

A ses côtés se trouvaient notamment Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communistee, qui s’était désolidarisé du tract en octobre dernier, Adrien Quatennens, député LFI du Nord, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et près de 300 militants. Cette dernière assure que « ce tract dit que la violence entraîne la violence, mais à aucun moment il ne dit que la violence est légitime », dans des propos rapportés par Europe 1.

300 personnes se sont réunies devant le palais de Justice de Lille, à l’appel de la CGT, pour soutenir le secrétaire départemental du syndicat et intimider la justice

Mélenchon, lui, s’était déjà insurgé le 20 octobre lorsque Jean-Paul Delescaut avait été interpellé à son domicile, à 6 heures du matin. «  L’apologie du terrorisme, c’est le soutien inconditionnel du gouvernement aux crimes de guerre à Gaza. D’interdictions en criminalisations et violences d’état de toutes sortes, Borne et Darmanin font de la France une sorte de régime autoritaire de type nouveau », avait fait savoir le patron des Insoumis sur les réseaux sociaux. «  Nous sommes tous Jean-Paul », ont scandé les manifestants, la plupart équipés de gilets et de drapeaux rouges aux couleurs de la CGT.

Tract de soutien aux terroristes islamistes du Hamas palestinien

Le politique et le syndical ne prennent plus la peine de se distinguer.