Vaccination obligatoire pour tous, recommandée par la Fédération hospitalière de France

Le patron des hôpitaux publics appelle à l’extension de l’obligation vaccinale

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Le passe est un révélateur d’appartenance politique

« Partout les indicateurs repartent à la hausse », alerte Fréderic Valletoux. Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) s’inquiète : « Le contexte épidémique nous montre les limites des mesures intermédiaires,» déclare-t-il dans un entretien avec le Journal du Dimanche.

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Alors que le passe sanitaire doit être étendu aux bars et restaurants, des privilégiés, le 9 août, le patron des hôpitaux publics plaide pour la vaccination obligatoire pour tous les Français. « Il est temps d’aller au-delà de l’incitation pour franchir la dernière marche », ajoute Frédéric Valletoux, également maire (Agir) de Fontainebleau.

Une mesure « simple, claire et efficace »

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« Tout le monde a voulu faire confiance », a-t-il estimé, avant de souligner que « chaque jour qui passe voit les antivaccins durcir leurs propos ». L’argumentaire reste simpliste et ce sont en fait les actions qui se multiplient et le nombre de participants, Ce samedi, les manifestations, parfois émaillées de face-à-face tendus avec les forces de l’ordre, ont rassemblé en France plus de 200.000 opposants à l’extension du passe sanitaire. Une mobilisation en hausse, en plein été, au troisième week-end de contestation. La mauvaise foi politique des extrémistes consistant à se déclarer anti-passe quand ils sont antivax, comme l’anti-raciste qui est racisé ou l’antisioniste revendiqué qui est un antisémite honteux.

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Selon le président de la FHF, sensible a l’argument de ka discrimination des anti-passe/antivax, la mise en place de la vaccination obligatoire aurait l’avantage d’être « plus lisible » que le passe sanitaire. « C’est une mesure simple, claire et efficace, quand la mise en œuvre du passe s’annonce, elle, d’une complexité rare, notamment pour les hôpitaux, pour tracer une frontière entre les patients pour lesquels il sera demandé à l’entrée et les autres », argumente Frédéric Valletoux.

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Depuis plusieurs semaines, certaines personnalités médicales et politiques se sont elles aussi prononcées en faveur d’une vaccination obligatoire pour tous et non imposées à certaines professions, si exposées soient-elles et porteuses potentielles en première ligne. Envisagée par la Haute Autorité de santé, HAS, elle est également plébiscitée par 58 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Franceinfo et Le Figaro publié le 1er juillet.

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« Les antivaccins nous entraînent vers la fin du monde » (Sean Penn)

Le rebelle se démarque du « camp du Bien » rassemblé en festival autorisé à Cannes.

L'acteur s'est engage dans la lutte contre le Covid-19 via sa fondation CORE.
L’acteur s’est engagé dans la lutte contre la Covid-19,
via sa fondation CORE. 

« Je ne reviens pas dans un esprit de revanche »

En compétition à Cannes avec son 6e long-métrage, « Flag Day », sur la relation père-fille, projeté ce 10 juillet sur la Croisette, Sean Penn est sorti du lot.

Six ans après la catastrophique destinée, en compétition à Cannes, du mélo The Last Face, son avant-dernier film, l’acteur réalisateur le plus militant de Hollywood revient sur la Croisette avec Flag Day (littéralement : le jour du drapeau). Une aventure à haut risque pour le cinéaste doué de Crossing GuardThe Pledge ou encore Into The Wild, puisque, pour la première fois, il se dirige lui-même, ainsi que Dylan (30 ans) et Hopper (27 ans), les deux enfants qu’il a donné à son ex-épouse Robin Wright.

Ce samedi soir, au Grand Théâtre Lumière, le générique de fin de Flag Day a suscité de plus chaleureuses réactions et même une petite standing-ovation pour les Penn. « Oui, j’aime toujours Cannes ! Se faire massacrer à Cannes, ça fait partie de la légende et il faut accepter le jeu. »

Enfant d’une ère où Hollywood accordait une place plus généreuse aux réalisateurs-auteurs, Sean Penn partage sans réserve les propos tenus cette semaine à la radio de service public américaine NPR par Barry Diller, ex-patron des studios 20th Century Fox et Paramount, qui affirmait la mort imminente de l’industrie du cinéma, sous les assauts des services de streaming : « Oui, l’industrie du cinéma telle qu’on l’a connue est morte, je suis entièrement d’accord avec Barry Diller. J’entends les voix qui affirment que, grâce aux plateformes de streaming, le public a accès à infiniment plus de contenus et que bien davantage de voix peuvent s’exprimer : je vais quand même m’autoriser à porter le deuil du cinéma tout en rêvant que, de temps à autre, ici et là, une exception viendra contredire Barry. Mais dans les grandes largeurs, il a raison. »

« Ne pas se faire vacciner contre le coronavirus, c’est ouvrir la porte à des variants encore plus grave, » insiste Sean Penn

« On dirait que certains veulent vraiment rencontrer leur créateur ! »

Actif dans la lutte contre la Covid-19 aux Etats-Unis à travers sa fondation CORE, qui a mis en place à l’automne dernier un programme de dépistage gratuit pour les plus défavorisés, l’acteur engagé ne décolère par ailleurs pas contre les antivaccins : « Je fais partie des Américains qui croient en la science et font confiance dans les vaccins. Je comprends le processus psychologique des gens qui restent toujours sceptiques à l’idée qu’on injecte quelque chose dans leur corps : c’est leur droit. Mais en même temps, aux États-Unis, des digues ont cédé en partie à cause des croyants évangélistes, qui vivent déjà dans leur petit conte de fées et ne cessent d’encourager ce scepticisme. Leur attitude autosatisfaite va finir par rendre malade tout le monde. Tant que toutes ces personnes refusent de se faire vacciner, elles nous font courir le risque de voir arriver un variant encore plus dangereux que le Delta et qui pourrait tuer 10 millions de personnes par jour dans le monde, quel que soit le vaccin. En refusant de se faire vacciner, ces gens nous entraînent vraiment vers la fin du monde. On dirait que certains veulent vraiment rencontrer leur créateur ! »

Sean Penn n’a jamais vraiment été réputé pour son optimisme contagieux, mais concernant le coronavirus, on peut dire qu’il s’est surpassé. Réjouissons-nous plutôt de son retour en grande forme – artistiquement du moins – avec Flag Day, que le public français pourra découvrir en salle le 22 septembre.

Covid-19 : Mélenchon est aussi anti-vaccin

« Ce vaccin ne me rassure pas », déclare Jean-Luc Mélenchon

En vitupérant, il exposait ses camarades à la charge virale lourde de ses particules fines

Le chef de file de La France insoumise n’était déjà pas exemplaire sur le port du masque. Et Alexis Corbière, pas mieux!

Autre signal adressé aux rebelles

Le vaccin Pfizer-BioNTech – américain ! – ne rassure pas Mélenchon, ci-dessus, apprend-on ce dimanche 13, sur BFMTV, au moment où le premier vaccin anti-covid disponible est administré dans le monde . Tout en reconnaissant qu’il ne « sait » pas et n’est « pas médecin », l’homme politique a dit craindre « la moindre rupture » dans la chaîne du froid du vaccin et le « procédé » de « l’ARN messager ».

Un chouïa complotiste, il soupçonne « un vaccin qui se fabrique à – 60°… Vous et moi, on n’y connaît rien en vaccin, mais on connaît au moins deux-trois trucs sur le surgelé« , a distillé le patron de LFI, dans l’émission « BFM Politique ».

« On croise tous les doigts que ce soit la bonne idée, mais en attendant on n’en est pas sûr »

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« Ce vaccin qui dépend d’une telle chaîne du froid, il m’inquiète, parce que la moindre rupture, vous ne la verrez pas avant d’en voir les effets« , a ajouté le député parachuté sur les Bouches-du-Rhône, après son échec dans le… Pas-de-Calais, à 800 kms. De plus, ce vaccin « résulte d’un procédé qui n’est pas celui qu’on connaissait (…) L’ARN messager, on croise tous les doigts que ce soit la bonne idée, mais en attendant on n’en est pas sûr », a insisté l’ancien socialiste, suspectant du même coup Moderna, autre société américaine qui recourt elle aussi à la technologie dite de l’ARN messager (ARNm).

« Donc ce vaccin, je le dis tranquillement : je ne suis pas épidémiologiste », mais « je sais juste qu’un certain nombre de conditions ne me semblent pas respectées ». Interrogé pour savoir s’il se fera lui-même vacciner, le candidat à la présidentielle de 2022 a esquivé, assurant qu’il ne s’est « pas encore posé le problème ». « Je ferai ce qui me paraîtra juste, sans doute ce que me dira mon médecin en qui j’ai confiance »: on apprend juste qu’il est susceptible de faire confiance en quelqu’un.

« On ne voit pas trop quel est le plan sanitaire français »

Mais pour lui, le vaccin est « la dernière étape par rapport à l’urgence ». « Ce n’est pas mon rôle d’aller semer la pagaille, mais j’apprécie pas trop ce qui est en train de se passer. On ne voit pas trop quel est le plan sanitaire français« , a affirmé le complotiste. « On est en train de courir derrière un vaccin fabriqué aux Etats-Unis d’Amérique », commente-t-il. Mais, pour lui, il faudrait d’abord savoir « quel est le plan [gouvernemental » pour avoir les traitements et les médicaments pour soigner les malades » de la Covid.