Le proviseur du lycée Maurice Ravel menacé de mort pour avoir demandé d’enlever un voile

L’élève voulait entrer et garder son voile dans l’établissement

La provocation a eu lieu mercredi à la Cité scolaire Maurice Ravel dans le 20e arrondissement de la capitale, Cours de Vincennes. Le maire est ex-candidat sur une liste féministe aux élections européennes de 2014 et le sera à nouveau, en 2019, sur la liste Génération.s conduite par Benoît Hamon.

L’élève a tenté d’entrer dans le lycée, voilée, malgré le refus du personnel scolaire, comme le veut la loi, rapporte la radio Europe 1. Le proviseur a alors été alerté pour venir la raisonner. Sans succès.

Mars 2023

Une action anniversaire… Depuis vingt ans et la loi très médiatisée du 15 mars 2004, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». Depuis l’altercation, les élèves refusent de revenir en cours et manifestaient devant l’établissement scolaire dans la matinée. Cet établissement est fort mal réputé du fait de sa politisation. Ecoutez ce professeur, agitateur syndical entretenant un climat subversif (2020), comme à Voltaire, mais surtout Hélène Bouchet:

A chaque crise lycéenne, les poubelles barrent l’accès aux enseignements. Voyez la liste des revendications d’octobre 2020.

Selon les informations de la radio, la jeune islamiste, reconduite à la sortie de l’enceinte scolaire, s’est alors plainte de violences de la part du chef d’établissement. Elle a déposé plainte au commissariat du 20e arrondissement. Malgré des examens complémentaires, la plaignante ne peut se prévaloir d’aucun jour d’ITT.

Depuis les faits, le proviseur a reçu plusieurs menaces de mort sur les réseaux sociaux. Des menaces de destruction de l’établissement circulent également. Face à la colère d’une majeure partie des élèves après cet incident, les cours ont été banalisés pour la journée.

Le Parquet de Paris a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur internet qui vise le proviseur du lycée : « Depuis ces faits, des menaces de mort à l’encontre du proviseur ont été constatées en ligne. Le pôle national de lutte contre la haine en ligne s’est saisi de cette partie », a expliqué le ministère public. Le proviseur a par ailleurs déposé une plainte pour « acte d’intimidation envers une personne à l’exécution d’une mission de service public pour obtenir une dérogation aux règles régissant ce service ». 

Cité scolaire boquée

Ce vendredi matin, l’entrée de la cité scolaire a été bloquée avec des poubelles par plusieurs dizaines de possibles lycéens, arborant une banderole avec marqué « élève frappée, lycée bloqué », a raconté une élève colportant la rumeur. Les cours ont été annulés pour la journée suite au blocus, selon un message adressé par la direction aux familles, consulté par l’AFP. La direction a jugé « regrettables à tous niveaux » les « messages qui circulent sur les réseaux sociaux ».

Nicole Belloubet, ministre de l’Education a réagi… sur Twitter et en langue de bois.

De nouvelles photos de policiers placardées dans un hall d’immeuble de Seine-Saint-Denis

Financièrement, ce département est pourtant porté à bouts de bras par les Français, des pigeons.

Des similitudes trouvées entre les images affichées à Villetaneuse dans une partie commune d’un immeuble, dans la nuit de mercredi à jeudi dernier et celles d’Epinay-sur-Seine, dans plusieurs halls d’immeubles, où des policiers du commissariat de la ville étaient déjà concernés, ainsi qu’une policière du commissariat de Saint-Ouen, dix jours auparavant, suggèrent une action concertée qui pourrait être orchestrée: une volonté d’intimidation.

Après Epinay-sur-Seine, commune socialiste jusqu’en 2001, de nouvelles photos de policiers ont été découvertes placardées dans des halls d’immeubles à Villetaneuse, ville communiste (PCF).

C’est la deuxième affaire de ce type en une dizaine de jours en Seine-Saint-Denis. Après Epinay-sur-Seine, c’est à Villetaneuse que des photos de policiers ont été découvertes dans une partie commune d’un immeuble, dans la nuit de mercredi 21 à jeudi 22 derniers.

Selon le site Actu 17, lors d’une opération de sécurisation, ce sont des fonctionnaires de la brigade territoriale de contact (BTC) de Villetaneuse qui, aux alentours de minuit, ont découvert des photos personnelles de leurs collègues dans un bâtiment de la rue Roger-Salengro (minisrre socialiste du gouvernement Léon Blum, 1936).

« Sur les neuf photos, au moins une est la même qu’une des photos trouvées à Epinay », indique ce samedi le Parquet de Bobigny, qui annonce l’ouverture d’une enquête pour « atteinte à la vie privée » et « acte d’intimidation ». Les images découvertes dans les deux villes voisines auraient également « la même origine, » selon les premiers éléments de l’enquête confiée, comme pour Epinay, à la sûreté territoriale.

La suite d’un contrôle de police ?

A Epinay-sur-Seine, plus d’une vingtaine d’images imprimées sur des feuilles A4, semble-t-il issues d’un compte Facebook, avaient été placardées sur dans le hall d’entrée du n° 48 de la résidence des Presles et découvertes le lundi 12 avril. Elles montraient deux policiers de la brigade de nuit du commissariat d’Epinay-sur-Seine, ainsi que la femme de l’un d’eux, également policière. Leurs noms et prénoms étaient precisés sur les clichés.

Une enquête pour « actes d’intimidation » a ici aussi été ouverte par le Parquet de Bobigny. Les policiers concernés, ainsi que la préfecture de police de Paris, avaient annoncé porter plainte, tandis que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait réagi à l’Assemblée nationale.

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« Ce qui se dit dans le quartier, c’est que l’un des jeunes du point de deal a été violemment [sic] contrôlé et qu’avec ses amis, ça a été leur façon de répondre aux policiers », avançait un riverain anonyme d’Epinay, la semaine dernière.

Ces affaires de photos visent à impacter la sérénité des fonctionnaires de la Police nationale endeuillés après le drame de Rambouillet.

Le chômage et les trafics de stupéfiants et d’êtres humains, ainsi que les aides d’Etat, régionales, départementales et municipales libèrent du temps pour l’oisiveté et la malveillance humaine et le fanatisme religieux, instrumentalisées par la subversion politique. Elle est l’intention objective commune de l’islam politique et de la révolution internationaliste: l’islamo-gauchisme n’est pas qu’un concept !

Epinay-sur-Seine : des photos privées de policiers affichées dans des halls d’immeubles

Des incitations à la violence, voire des appels au meurtre

Des photos de policiers ont été découvertes placardées dans plusieurs halls immeubles d'Epinay-sur-Seine dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ces photos de plusieurs policiers, capturées sur Facebook – qui tolère, en ne les modérant pas, ces publications à vocation ant-républicaine – dans la nuit de mercredi à jeudi, sont a minima des «actes d’intimidation».

Au total, 25 affichages de photos de policiers ont été recensés dans plusieurs halls d’immeubles d’Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de mercredi à jeudi, a déploré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin depuis l’Assemblée nationale.

Ces images imprimées sur des feuilles A4 et collées sur des murs de halls, proviendraient de Facebook. Elles montrent deux policiers de la brigade de nuit du commissariat d’Épinay-sur-Seine, ainsi que la femme de l’un d’eux, également policière. Leurs noms et prénoms sont précisés sur les clichés. Une enquête pour « actes d’intimidation » a été ouverte par le Parquet de Bobigny et confiée à la Sûreté départementale. Les policiers concernés, ainsi que la Préfecture de police de Paris ont annoncé porter plainte.

« Un message très clair de menace »

« Je veux dire à quel point ces comportements de divulgation de l’identité personnelle et de la vie personnelle de ces gendarmes mettant en avant leurs proches, leurs photos personnelles […] est une honte. J’en profite pour condamner ces actes tout à fait répréhensibles. Les policiers et les gendarmes sont les enfants de la République et ils doivent être protégés puisqu’ils nous protègent au quotidien », a défendu jeudi Gérald Darmanin à l’occasion du vote de la loi sur la Sécurité globale.

Une justification rétrospective de l’article 24 de la Loi Sécurité globale

Le ministre de l’Intérieur s’est félicité notamment de l’adoption du controversé article 24 de la loi Sécurité globale, qui pénalise dorénavant la « provocation à l’identification » des forces de l’ordre.

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« Inadmissible d’être à ce point stigmatisés »

« Quand à 4h30 du matin, vous voyez toute votre vie étalée sur des halls d’immeuble, vous imaginez bien le sentiment d’insécurité que ressentent les collègues, fulmine Stéphane Finance, le responsable du syndicat Alliance en Seine-Saint-Denis. Il est inadmissible d’être à ce point stigmatisés. Nous avons besoin d’une réponse rapide tant au niveau de l’enquête que de la décision judiciaire qui sera prise. » Une cité particulièrement difficile ? « Elle fait partie des quartiers compliqués où il est difficile de travailler. »

Le syndicat Unité SGP police en Ile-de-France demande également au gouvernement que tout soit mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cet affichage.

L’état d’urgence sanitaire (qui perdure jusqu’en juin) le permet, le pouvoir peut commencer par des perquisitions de domiciles où les balcons servent au stockage de parpaings à jeter de plusieurs étages sur les voitures de police…