Un sondage exonérant Macron qui a mis le chaos avec le « quoi qu’il en coûte » et une dissolution brutale
A deux jours du premier tour des législatives anticipées, une enquête d’Elabe pour les organes de presse macroniens, BFMTV et La Tribune Dimanche, montre que de nombreux Français partageraient l’opinion de Macron, selon laquelle les programmes du Rassemblement national et de La France insoumise pourraient conduire le pays à la « guerre civile ».
42 % des Français estiment que le programme de La France insoumise mènerait le pays à une forme de « guerre civile », selon une récente étude, tandis que 40 % pensent de même pour celui du Rassemblement national.
Il manque une étude concernant le programme de Macron, alors qu’une agence de notation a abaissé la note souveraine de la France et dont l’impopularité est au plus bas depuis le mouvement insurrectionnel des Gilets jaunes, et qu’à la fin du quatrième trimestre 2023, la dette publique s’établissait à 3.101,2 milliards d’euros, dont 81 % proviennent de l’Etat.
Selon cette étude Elabe, ces chiffres varient en fonction des affiliations politiques des sondés. Ainsi, 67 % des partisans de Macron disent craindre les conséquences du programme du RN et 63 % celles de LFI.
Les électeurs du Rassemblement national, eux, sont plus partagés : 52 % jugent que le programme de LFI aboutirait à une forme de guerre civile. Quant au programme de leur propre camp, 19 % pensent que « le programme de leur camp [pourrait aboutir] à un tel scénario », en raison notamment de la montée des tensions avec les militants de gauche.
Quand RN et LFI trinquent à la place de Macron
Parallèlement, les partisans du Nouveau Front populaire sont également inquiets des impacts négatifs possibles des programmes des deux partis sur la cohésion sociale. 70 % d’entre eux estiment que le programme du RN conduirait à la « guerre civile ». Quant au programme de l’union de la gauche, ils sont 24 % à penser qu’un tel scénario se produirait.
Génération Do It Yourself , le podcast de Matthieu Stefani (entrepreneur: Citizenside, Cosa Vostra, une agence «de conseil tech et créative»,…), lundi 24 juin, Macron avait critiqué « la réponse de l’extrême droite » en matière d’insécurité, « parce qu’elle renvoie les gens soit à une religion, soit à une origine ». « C’est en cela qu’elle divise et qu’elle pousse à la guerre civile », avait jugé le chef de l’Etat.
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