Synagogue incendiée à Rouen : Mayer-Rossignol, le maire socialiste anticipe une récupération par la droite

Inversant les valeurs, le maire socialiste sous-entend une responsabilité du RN

Evacuant le traumatisme de la communauté juive, Nicolas Mayer-Rossignol a saisi l’occasion pour alerter sur le «déchaînement de violences» en cas d’accession du RN au pouvoir en s’appuyant sur l’incendie d’une synagogue  le 17 mai 2024 … sans préciser que son auteur était un clandestin sous OQTF.

L’élu socialiste vient alors mettre en garde contre l’arrivée du Rassemblement national (RN) au pouvoir en redoutant sur un «déchaînement de violences». L’élection d’une majorité de députés RN «n’est rien à côté de ce que cela déchaînerait dans la société de violences, de passions tristes, de haine», affirme-t-il d’abord avant de donner un exemple pour prouver sa prévision.

«Qui l’a brûlée ?» Interrogeant le maire PS de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol sur le plateau de BFM TV, le journaliste doit s’y reprendre à quatre reprises avant d’obtenir une réponse.

«Moi j’ai une synagogue qui a brûlé il n’y a pas si longtemps», évoque-t-il avant d’être repris par son interviewer. «Qui l’a brûlée ?», l’interroge-t-on à plusieurs reprises. «Un monsieur», finit par se contenter de répondre le maire PS de Rouen, avant d’ajouter : «un monsieur qui n’est pas jugé».

Tentant de se reprendre ensuite, l’édile socialiste a pointé l’«instrumentalisation» de ce type de faits divers par le RN. «Je vous parle du fait que dès qu’il y a un événement de ce type-là, l’extrême droite nous explique que c’est la faute des migrants, que c’est la faute des étrangers, que c’est la faute des musulmans», a-t-il développé sur le plateau.

Le maire socialiste refuse d’affronter la réalité

Le «monsieur» en question, un Algérien de 29 ans qui faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), n’a pas pu en effet être jugé car… il est mort, abattu par les forces de l’ordre.

Muni d’un couteau et d’une barre de fer, le clandestin s’était jeté sur une patrouille des forces de l’ordre après avoir incendié le lieu de culte israélite à l’aide d’un cocktail molotov. L’incident a eu lieu le 17 mai dernier, comme le racontait alors Le Figaro.

Le RN, coupable tout désigné

Tentant de se reprendre ensuite, l’édile socialiste  pointe alors l’«instrumentalisation» de ce type de faits divers par le RN. «Je vous parle du fait que dès qu’il y a un événement de ce type-là, l’extrême droite nous explique que c’est la faute des migrants, que c’est la faute des étrangers, que c’est la faute des musulmans», a-t-il polémiqué sur le plateau.

La députée locale, Alma Dufour, ex-porte-parole de Les Amis de la Terre (2017-2021), élue de La France insoumise, abonde et déblatère jusqu’à la diffamation :

Un tweet de suggestions mensongères,
des élements de fake news,
qui ne sont pas poursuivies

Cette députée est juste responsable de l’animation du pôle …d’« agit-prop » au sein de LFI !

L’incendiaire algérien adhère-t-il au RN, Mme Dufour ?

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