Le «Nouveau Front populaire» écoeure les électeurs de Glucksmann, amers face à son totalitarisme

Le NFP, au pas de charge, dans un bruit de bottes

L’accord des partis de gauche donnant une majorité de circonscriptions à LFI fait grincer nombre d’électeurs qui avaient justement donné leur voix au fondateur de Place publique pour se démarquer des «outrances» des insoumis.

«Ecœurée». C’est le premier adjectif qui vient à l’esprit d’Elsa, Parisienne de 31 ans, face à l’accord conclu entre les différents partis de gauche, à l’approche des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Cette socialiste ex-encartée à Place publique, le mouvement de Raphaël Glucksmann, a assisté heureuse à l’annonce du bon score de la tête de liste aux européennes le 9 juin, avec 14%. Puis, 15 minutes plus tard, pantoise, à celle de la dissolution annoncée par le président Macron, animé par la volonté de mettre le chaos (lien PaSiDupes).

Depuis lors, comme beaucoup d’électeurs de gauche, elle retenait son souffle pour voir ce que donneraient les pourparlers à gauche pour un «Nouveau Front populaire». Raphaël Glucksmann allait-il, oui ou non, adhérer à cette alliance avec LFI, parti avec lequel il n’a cessé de souligner, durant toute sa campagne, ses profonds désaccords ? Il a été la cible d’actions antisémites.

Glucksmann était absent, comme Mélenchon, lors de la présentation des grandes lignes du programme commun – pour seulement 100 jours – des formations du Nouveau Front populaire, incluant le NPA, révolutionnaires trotskistes, anticapitalistes et antisémites.

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