François Hollande compromet le PS avec le Nouveau Front populaire, éco-stalinien

L’ancien président de la République tue-t-il ainsi la social-démocratie ?

Philippe Poutou, NPA:
la chienlit révolutionnaire sur les marches de l’Elysée, sans états d’âme de F. Hollande

François Hollande fait don de sa personne, estimant ce jeudi que, face au risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir, « c’est à la gauche de faire son devoir » et de « faire l’union » avec l’extrême gauche révolutionnaire.

« Nous devons tout faire pour que l’extrême droite ne parvienne pas au pouvoir en France, » a-t-il estimé, plus politi-chien que jamais. Au 20 H de TF1 ce jeudi 13 juin François Hollande a agité le chiffon rouge de la peur face à la possibilité que le Rassemblement national remporte démocratiquement les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.

Alors que la majorité présidentielle « n’a pas trouvé » les compromis nécessaires pour continuer à gouverner et « a été un tremplin » pour l’extrême droite, « c’est à la gauche de faire son devoir » et de « faire l’union », a déclaré l’ex-président.

Dans sa bâtisse de Tulle, au cœur d’un parc de plus de 3400 m² et un peu plus de 350 m², acquise à l’automne 2019,
F. Hollande pourra accueillir les clandestins protégés
du Nouveau Front popu

François Hollande s’est donc dit « favorable » à l’accord annoncé ce jeudi par le « Nouveau Front populaire », l’alliance du PS, du PCF, de Les Ecologistes et de LFI. Mais aussi des révolutionnaires trotskistes e, anticapitalistes et antisémites assumés… « Avec un programme de gouvernement et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France, les forces politiques qui ont constitué le Nouveau Front populaire – dénomination évoquant Léon Blum et le vote SFIO des pleins pouvoIrs à Philippe Pétain, en juillet 1940 – donnent rendez-vous aux Françaises et aux Français les 30 juin et 7 juillet prochains », ont écrit les partis dans un communiqué commun, rédigé à la hâte. Un engagement qui s’auto-détruira dans 100 jours. Lien PaSiDupes.

« Nous devons tout faire pour que l’extrême droite ne parvienne pas au pouvoir en France ». Au 20H de TF1 ce jeudi 13 juin, François Hollande s’est voulu alarmiste face à la possibilité que le Rassemblement national, crédité de plus de 32% des intentions de vote, remporte les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Mais avec une majorité relative, qui suggère que les partisans d’un bout de chemin de deux années avec le RN se mobilisent sans attendre le second tour, le7 juillet.

Alors que l’alliance présidentielle actuelle « n’a pas trouvé » les compromis nécessaires pour continuer à gouverner et « a été un tremplin » pour l’extrême droite, « c’est à la gauche de faire son devoir » et de « faire l’union », a déclaré l’ex-président, 69 ans.

« On va au-delà des divergences »

François Hollande, qui s’était vivement opposé à la création de la Nupes, l’alliance des partis de gauche pour les législatives de 2022, la rejoint aujourd’hui, alors qu’elle est devenue infŕéquentable aujourd’hui avec la participation du NPA. « J’ai les divergences, qu’on connaît, mais à un moment on va au-delà des divergences », a-t-il affirmé ce jeudi. « La réalité c’est qu’il faut d’abord empêcher, et ensuite construire », a-t-il ajouté, face au risque que l’extrême droite accède au pouvoir.

L’ex-président a néanmoins énoncé certains points qui doivent, selon lui, figurer dans l’accord des partis de gauche: « une orientation européenne », « une présence de la France » dans l’Otan et « sur Gaza, bien sûr, la paix, mais de reconnaître que c’est de Hamas qui a commis, par son acte terroriste, la situation dramatique que nous vivons, ce qui n’exonère pas le gouvernement Netanyahu ».

Poutou, Mélenchon, Glucksmann, Roussel et Sandrine Rousseau,  prochains invités permanents aux barbecue de F.Hollande

Celui qui a été chef du PS affirme qu’au second tour des législatives, « tout candidat qui n’est pas d’extrême droite doit bénéficier du désistement » des candidats du « Nouveau Front populaire ». Face à un candidat du Rassemblement national, « un candidat de la majorité doit avoir notre soutien », a martelé François Hollande.

Laissez un commentaire (il sera "modéré)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.