Raphaël Glucksmann refuse un « front populaire » aux conditions de LFI

« Et non, Glucksmann n’est pas un camarade », crient Place de la République des Jeunes écologistes, des Jeunes insoumis et des Génération.s, le micro-parti du socialiste Benoît Hamon,
ex-ministre de F. Hollande. 

Selon son entourage, le président de Place publique ne souhaite pas faire partie d’un « nouveau front populaire » aux conditions posées par La France insoumise (LFI).

Le président de Place publique, trois eurodéputés 2024, récemment arrivé en troisième position aux élections européennes, Raphaël Glucksmann, ne souhaite pas s’allier à Mélenchon et à La France insoumise (LFI) dans le cadre d’un « nouveau front populaire », pourtant annoncé en grande pompe, lundi 10 juin au soir, par les principales figures de gauche.

« Il n’y a pas et n’y aura pas d’accord avec LFI. Place publique a signé un texte comme quoi la totalité des partis de gauche ferait le maximum pour lutter contre l’extrême droite. Mais ce n’est pas aux dépens de nos principes fondamentaux, assure-t-il, le mardi 11 juin. On a posé des conditions. S’ils ne sont pas d’accord, on ne fera pas partie de ce truc », rapporte l’entourage du député européen à L’Opinion, ce mardi 11 juin.

Une union des gauches contre-nature

Cependant, au moment même où les responsables de ces formations politiques discutaient des termes de leur accord, Raphaël Glucksmann était invité sur un plateau télévisé. C’est donc sa porte-parole et coprésidente du parti Place publique, Aurore Lalucq, qui participait à la réunion : priorité aux media.

Un conseiller de Raphaël Glucksmann a ainsi déclaré à L’Opinion : « Aurore n’aurait jamais dû être seule à représenter Place publique; elle s’est retrouvée dans une situation intenable. En quelques minutes, elle a vu le capital politique de Raphaël partir en fumées. Elle sait qu’elle a fait une grosse erreur en signant le communiqué. »

Le soir même, Aurore Lalucq prenait déjà ses distances avec ce « nouveau front populaire ». « Ce n’est pas un accord, juste une ouverture de discussion qui a permis de poser nos conditions », postait-elle sur X.

Lors de la campagne des élections européennes, Raphaël Glucksmann a régulièrement été victime d’attaques antisémites. Certains cadres du Parti socialiste – alliés de Place publique pour les élections européennes – avaient jugé LFI responsable de cette situation.

Si on pouvait rire de tout avec Philippe Caverivière :

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