Fresque d’un drapeau palestinien sur des escaliers publics
En bas du monument emblématique du Sacré Coeur, église construite sur les ruines sanglantes de la Commune de Paris, les marches ont été repeintes aux couleurs de la Palestine. Un graffiti “Free Gaza” a aussi été réalisé en haut de l’escalier.
Une action créative et audacieuse en pleine capitale française « dans l’un des centres mondiaux de l’impérialisme »…
A Marseille, l’escalier du Cours Julien a aussi été peint deux fois aux couleurs de la Palestine
Le graffiti a rapidement été nettoyé.
Une dégradation qui n’a pas fait long feu. Un grand drapeau palestinien a été peint par le collectif Thawra_13 au soir du jeudi 18 janvier à Marseille sur les escaliers du Cours Julien. Il a depuis été effacé, recouvert d’une peinture grise, a pu constater BFM Marseille Provence ce dimanche matin, confirmant une information relayée par le collectif Contre Attaque.
Le collectif qui a réalisé la fresque accuse « les pouvoirs publics ».
« On se fait censurer fort », a dénoncé sur Instagram Thawra_13, dont le nom signifie « révolution » en arabe.
« Un peuple ne s’efface pas »
Sur place, à côté des marches désormais repeintes en gris, quelques traces de la fresque subsistent, le message « un peuple ne s’efface pas », a été graffé sur un mur.
Dans son manifeste, le collectif Thawra_13 promeut « un cessez-le-feu immédiat, la fin de l’apartheid, la libération de la Palestine » et condamne le sionisme. Il veut être un « haut-parleur pour les voix des Palestiniens et la solidarité des Français ».
Le 7 octobre, l’organisation islamiste du Hamas palestinien, classée terroriste par l’Union européenne, a attaqué le sud-ouest d’Israël, faisant environ 1.140 morts selon un décompte de presse. Depuis, l’armée israélienne a riposté dans la bande de Gaza et y mène une guerre qui a tué plus de 25.000 Palestiniens, selon les terroristes islamistes du Hamas au pouvoir dans l’enclave, sans élections présidentielle depuis 2005. Israël doit « s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace », a insisté le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
« Un peuple ne s’efface pas »
Sur place, à côté des marches désormais repeintes en gris, quelques traces de la fresque subsistent, le message « un peuple ne s’efface pas », a été graffé sur un mur.
L’inscription « un peuple ne s’efface pas », graffée sur un mur à proximité des escaliers du Cours Julien, où le drapeau palestinien a été effacée, prise en photo le 21 janvier 2024. © BFM Marseille Provence
Dans son manifeste, le collectif Thawra_13 promeut « un cessez-le-feu immédiat, la fin de l’apartheid, la libération de la Palestine » et condamne le sionisme. Il veut être un « haut-parleur pour les voix des Palestiniens et la solidarité des Français ».
Le 7 octobre, l’organisation islamiste du Hamas palestinien, considérée comme terroriste par l’Union européenne, a attaqué le sud-ouest d’Israël, faisant environ 1.140 morts selon un décompte de l’AFP. Depuis, l’armée israélienne a envahi la bande de Gaza et y mène une guerre qui a tué plus de 25.000 Palestiniens, selon le Hamas au pouvoir dans l’enclave. Israël doit « s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace », a affirmé ce dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Leur répression n’effacera pas le soutien au peuple palestinien et à sa résistance.
PaSiDupes 