Grève dans les écoles, ce 1er février

La tribune de dirigeants du monde sportif en soutien à Oudéa-Castéra a-t-il aggravé son cas ?

Les principaux syndicats d’enseignants ont appelé à la grève et à la manifestation le jeudi 1er février. L’objectif de cette mobilisation est de défendre l’école publique, à la suite des déclarations polémiques de la nouvelle ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra. Mais aussi, plus classiquement, pour revendiquer de meilleurs salaires et conditions de travail.

Voici à quelles perturbations il faut s’attendre ce jeudi 1er février.

Les propos de la nouvelle ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra ont clairement heurtés les syndicats, mais elle aurait eu lieu tout aussi bien sans elle.

Selon le FSU-SNUipp, syndicat dominant des enseignants du primaire (écoles maternelles et élémentaires) classé à l’extrême gauche, il pourrait y avoir 40 % de grévistes en moyenne partout en France, dont 65 % à Paris et plus de 50 % dans le Val-de-Marne, PCF jusqu’en 2021, la Drôme, LR, l’Ardèche, PD de 1998 à 2021, ou encore dans les Pyrénées-Atlantiques. Ce qui devrait engendrer des perturbations dans de nombreux établissements.

Plusieurs manifestations

Les enseignants du second degré n’étant pas tenus de se déclarer grévistes, les modifications d’emploi du temps des élèves pourraient se faire à la dernière minute. L’accompagnement des enfants en situation de handicap pourrait également être impacté si les AESH rejoignent le mouvement.

Pour l’heure, on sait qu’une manifestation parisienne partira à 14 heures du Luxembourg (VIe arrondissement) vers le ministère de l’Education nationale, Rue de Grenelle (VIIe). Les syndicats de gauche (FSU, CGT, FO, SUD-Education, UNSA-Education, SGEN-CFDT) seront présents dans le cortège. De nombreuses manifestations vont être organisées dans d’autres grandes villes.

Une ministre dans la tourmente

Avec cette journée de mobilisation, les syndicats d’enseignants entendent lancer « un avertissement au gouvernement » qui « reste sourd ». Depuis sa nomination au ministère de l’Education, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques à la mi-janvier, la locataire de la rue de Grenelle ne cesse de de rendre insupportable. Elle a notamment avoué qu’elle a inscrit ses enfants à l’école privée Stanislas mais en se justifiant par le « paquet d’heures pas sérieusement remplacées » dans l’école maternelle publique où son fils n’avait été que pendant quelques mois.

« La situation s’est aggravée avec la nomination d’une ministre à temps partiel qui s’est discréditée dès ses premières prises de parole en attaquant l’école publique, laïque et gratuite », a ainsi estimé la FSU-SNUipp dans son communiqué. Plus généralement, le syndicat évoque une « école en crise » depuis plusieurs années, avec des professeurs qui ne sont plus remplacés et « la suppression de 650 postes dans le premier degré » à la rentrée 2024.

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