Faut-il que l’après-Borne soit encore féminin ?

Borne s’accroche, mais Sarkozy pousse une autre femme

Qui trop embrasse mal étreint…

Macron peine à accoucher du remaniement qui apaiserait les tensions et résorberait les poly-fractures qui paralysent la société et le sort d’Elisabeth Borne fait l’objet de spéculations contradictoires. Nicolas Sarkozy aurait déjà avancé un nom concernant le successeur de la première ministre, bien que la sortante fasse de la résistance et déploie une stratégie de calinothérapie.

Le président Macron réfléchirait à un remaniement plutôt qu’à un changement de gouvernement, qui pourrait être annoncé dans les prochains jours. Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale, Olivier Klein, le ministre du Logement ou encore le ministre de la Santé François Braun seraient notamment donnés partants. La place d’Elisabeth Borne à Matignon n’est pas non plus assurée et certains se sont déjà avancés sur son potentiel remplaçant dans la fonction de de premier ministre.

Libération a avancé dimanche 9 juillet que

Nicolas Sarkozy aurait d’ailleurs dressé un classement des futurs chefs de gouvernement potentiels, a avancé Libération, dimanche 9 juillet. En pole position : une certaine Christine Lagarde.

Le nom de l’ex-présidente du Fonds monétaire internationnal (FMI) et actuelle patronne de la Banque centrale européenne (BCE) avait déjà été avancé en 2022, alors que le président de la République cherchait désespérément un remplaçant à Jean Castex. L’actuel locataire de l’Elysée avait d’ailleurs fait appel à Christine Lagarde plusieurs fois pour s’entretenir avec elle sur des sujets brûlants, telle la crise de Covid-19. Or, l’ancienne avocate au cabinet Baker & McKenzie aurait alors décliné la proposition de devenir le nouveau bras droit de Macron à trois reprises, à en croire l’entourage de celle-ci auprès de La Tribune, en juin 2022. Alors, l’ancien banquier a-t-il essuyé ou non un nouveau refus de Christine Lagarde à l’approche de ce probable remaniement, faute de solution de rechange à Borne, maintenue par défaut ? Pour la relance du pays, une collaboratrice de Macron faute de mieux serait un signal de mauvais augure…

Christine Lagarde, proche de Nicolas Sarkozy ?

Si Nicolas Sarkozy croit au potentiel de Christine Lagarde au poste de première ministre, c’est que celui-ci a eu l’occasion de travailler avec elle durant son mandat. La femme politique de 67 ans avait en effet été nommée ministre de l’Agriculture et de la Pêche avant de devenir ministre de l’Economie et des Finances. En 2013, lors d’une perquisition effectuée dans le cadre de l’affaire Tapie, au domicile parisien de Christine Lagarde, une lettre aurait été découverte, donnant à penser qu’elle aurait fait allégeance à l’ancien Président, selon France 24 : “Je suis à tes côtés pour te servir et servir tes projets. […] Utilise-moi pendant le temps qui te convient et convient à ton action et à ton casting. […] Je n’ai pas d’ambitions politiques personnelles et je n’ai pas le désir de devenir une ambitieuse servile comme nombre de ceux qui t’entourent, dont la loyauté est parfois récente et parfois peu durable.” Invraisdemblable, mais évoquée à point nommé pour casser les genoux de celle qui n’est pas même impétrante. La presse malfaisante n’a pas de repos.

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