Des associations mènent des clandestins sous les fenêtres du Conseil d’Etat

Le démontage des tentes a été presqu’instantané par les forces de l’ordre place du Palais Royal

Abandonnés aux mains d’
Utopia 56, association subversive,
«plus de 450 adolescents en détresse occupaient pacifiquement la place du Palais Royal à Paris pour rompre le silence de l’Etat», se justifient les manipulateurs. 

Hier mardi, aux alentours de 20 heures, quelque 450 clandestins, acheminés depuis l’école Erlanger désaffectée, qu’ils occupent illégalement depuis 77 jours dans le XVIe arrondissement, sous la direction autoritaire d’Utopia 56, ont dressé des tentes Décathlon en face du Conseil d’Etat. Une action visant les institutions de la République.

La sémantique utilisée par la propagande d’Utopia 56 sur les réseaux sociaux trahit sa violence idéologique et confirme les accusations de la motivation subversive de ses actions.

Les tentes ne seront restées que quelques heures. Dans la nuit de mardi à mercredi, les forces de l’ordre ont mis fin à l’occupation de la place du Palais Royal au coeur de Paris, à côté de la Comédie française, par quelque 450 migrants – sur les 650 clandestins du bidonville Erlanger – en situation irrégulière – et des militants associatifs qui réclamaient une mise à l’abri, sachant pourtant que des citoyens, français depuis cinq générations, sont sans abri ou mal logés. Et on ne pense pas seulement à ce couple de septuagénaires, Gisèle et Alain, qui vit dans sa voiture, à Vauvert dans le Gard.

Dans l’indifférence de DAL
(Droit au logement),
Gisèle et Alain doivent dormir dans leur voiture

En l’espace de trois minutes, aux alentours des 20 heures, des centaines de tentes rouges, vertes et bleues avaient été dressées sur cette place en face du Conseil d’Etat. A l’intérieur, quelque 450 migrants qui occupaient depuis 77 jours une école désaffectée rue Erlanger dans le XVIe arrondissement et, n’ayant pas été reconnus mineurs par l’aide sociale à l’enfance, réclamaient une mise à l’abri par l’Etat.

Les activistes de l’extrême gauche anti-républicaine opposent la violence à l’action des forces de l’ordre:

Des députés LFI présents sur les lieux : des factieux?

Dans une ambiance tendue et au milieu de bousculades, les forces de l’ordre mobilisées en nombre ont procédé au cours de la soirée au démontage des tentes, une par une. Face à la résistance violente de militants d’extrême gauche, elles ont fait usage de gaz lacrymogène pour réaliser l’évacuation, ordonnée par la préfecture de police de Paris. Bousculades, jets de projectiles et huées ont répondu à l’avancée des forces de l’ordre.

Vers 22h30, un porte-parole de l’association Utopia 56 avait dénoncé la présence policière et l’interpellation d’au moins une vingtaine d’élements violents : chiffre non confirmé par la préfecture.

Des députés LFI arborant leur écharpe tricolore étaient aux côtés des contestataires anti-républicains. Peu après 01 heure du matin, les forces de l’ordre mobilisées en nombre encadraient le départ des derniers activistes et manifestants dans les rues alentours, tandis que la station métro Palais-Royal était fermée au public.

Les pleutres apeurés de BFMTV ne citent pas les noms des député(e)s de la NUPES présents avec leur écharpe tricolore pour encourager la résistance des factieux. La chaîne a-t-elle reçu des menaces ?

La députée LFI Danielle Simonnet y a vu 600 « réfugiés »… Désinformation politicienne !

« On est abandonnés par la France, répète comme un mantra un clandestin formaté par Utopia 53. On n’a pas d’autres choix que de manifester pour montrer ce qu’on vit », a expliqué Mohammed Fofanah, originaire de Guinée équatoriale, ancienne colonie… espagnole, qui fait partie des 700 migrants qui occupent illégalement l’école désaffectée depuis le 4 avril dernier. Sans eau, ni électricité, les associations alertent sur une urgence humanitaire. La Guinée équatoriale est une « démocrature », mais Mohammed Fofanah peut-il attester de sa nationalité ?

L’opération place du Palais Royal a été organisée par les associations Utopia 56, Les midis du mie (collectif solidaire des mineurs isolés), Tara et Timmy (soutien bénévole des mineurs e td’ailleurs aussi des jeunes majeurs), après une audience du tribunal judiciaire du 12 juin relative à l’expulsion de ces migrants. Le délibéré a été fixé au 30 juin.

Yann Manzi de l’organisation Utopia 56 a pour sa part contesté cette date : « On s’attendait à une réponse dans la semaine. Or on est plus de 700 à l’intérieur. Ça devient une cocotte-minute, ça devient ingérable. Si on ne fait rien, il va se passer un drame. » « On va déjà rester là toute la nuit. C’est envisageable d’occuper la place jusqu’au 30 juin », avait déclaré Marion Catusse, bénévole au sein de l’association Les midis du mie, en début de soirée.

Rôle moteur de LFI contre l’ordre républicain

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