LFI de nouveau ébranlé par l’amoralité de l’un de ses députés

Propriétaire de deux appartements, il bénéficie d’un logement social

Le député LFI du Val-d’Oise Carlos Martens Bilongo a continué de bénéficier, après son élection en juin 2022, d’un logement social à Villiers-le-Bel, socialiste depuis 1945. Depuis son élection en juin 2022, il sous-louait à l’une de ses sœurs, alors qu’il était dans le même temps propriétaire de deux autres appartements.

Nouvelle affaire impliquant Carlos Martens Bilongo, né en France de parents d’origine congolaise (RDC) et angolaise. Une semaine après l’ouverture d’une enquête le visant pour « fraude fiscale » et « blanchiment ». Le député LFI a bénéficié jusqu’en décembre 2022, soit six mois après son élection, d’un logement social qu’il sous-louait à l’une de ses sœurs à Villiers-le-Bel, dans le Val-d’Oise, alors qu’il était dans le même temps propriétaire de deux autres appartements.

« Oui, c’est vrai. J’ai vécu là-bas »

Ce mardi soir, l’enseignant et militant associatif confirme ces révélations. « Oui, c’est vrai. J’ai vécu là-bas. Mais tout est régularisé depuis décembre 2022 », a-t-il affirmé.

Carlos Martens Bilongo a vécu dans ce logement social de la mairie pendant une dizaine d’années. Il avait pourtant acquis, en 2018, deux autres appartements.

Ces informations figurent dans le signalement qu’a effectué la cellule anti-blanchiment de Bercy à la justice il y a quelques semaines à propos du député, a-t-on appris. C’est cette dénonciation qui a conduit le Parquet de Pontoise à ouvrir, mi-avril, une enquête préliminaire pour des faits de fraude fiscale, blanchiment de fraude fiscale, abus de biens sociaux et manquement aux obligations de déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Sous-location à sa sœur

Carlos Martens Bilongo indiquait la semaine dernière qu’il devait faire le point avec son comptable et ses avocats, tout en niant avoir voulu être malhonnête.

D’après les éléments des enquêteurs de la cellule de Bercy (Tracfin), Carlos Martens BIlongo aurait quitté ce logement social en 2020, mais le logement est resté occupé par l’une de ses sœurs qui lui versait, pour cela, un loyer. Interrogé sur ce point, Carlos Martens Bilongo n’a pas démenti.

« Oui, ma sœur vivait avec moi. Et elle participait au loyer », a-t-il concédé.

Concernant le fait qu’il possédait, par ailleurs, deux autres logements, il s’est justifié en indiquant que l’un était « un investissement locatif », le second étant « en travaux entre 2018 et 2020 », ce qui, selon le tombeur de François Pupponi, l’empêchait d’y habiter.

Le député LFI est aussi suspect de fraude fiscale

A l’origine de ses démêlées avec la justice, rappelons les soupçons de dissimulaltion de quelque 200.000 euros au fisc et fait l’objet d’une procédure ouverte à la mi-avril à la suite d’un signalement de Tracfin. Dans un communiqué de presse du 11 mai 2023, il déclare qu’il n’a « jamais ouvert de compte à l’étranger » et que « l’intégralité des sommes versées sur [ses] comptes sociétés a été déclarée en bonne et due forme » et ausdi qu’il a demandé à son expert-comptable de vérifier qu’aucune erreur de déclaration n’a été commise. Il a ajouté qu’il sera « parfaitement transparent sur l’intégralité de ces éléments » Lien PaSiDupes

Un antisémite proche des islamistes

AFMV (Association des Français Musulmans de Villiers-le-Bel)

François Pupponi, ancien maire de Sarcelles, a exhumé une ancienne vidéo dans laquelle apparaît le député insoumis aux côtés de Nabil Koskossi, candidat DVG aux municipales 2015 et organisateur de la manifestation pro-Palestine du 20 juillet 2014 ayant dégénéré en émeutes antisémites, et dont Me Arié Alimi est l’avocat. La plainte déposée contre l’association (le collectif des habitants de Garges-Sarcelles, et aussi Made in Sarcelles) de ce directeur du service… jeunesse d’Argenteuil (PCF ou PS jusqu’en 2014) par la ville de Sarcelles pour « destruction ou dégradation de biens privés ou menace » sera classée sans suite. Mais cette amitié en dit long sur les relations troubles du député Bilongo.

Carlos Martens BIlongo
et Nabil Koskossi

« Je n’oublie pas que le jour de mes 60 ans, Carlos Bilongo a, avec Nabil Koskossi, l’organisateur de la manifestation antisémite de 2014 à Sarcelles, publié une vidéo insultante et méprisante à mon égard. » Sur son compte Twitter, François Pupponi (MoDem), ancien adversaire de Carlos Bilongo aux législatives de 2022, dévoile un court extrait vidéo dans lequel le député insoumis apparaît en toute amitié aux côtés de Nabil Koskossi. Ce militant associatif de Sarcelles n’est autre que l’un des organisateurs de la manifestation du 20 juillet 2014 en soutien à la Palestine. Rapidement, le rassemblement, pourtant interdit par la préfecture, avait viré à l’émeute et une épicerie casher ainsi qu’une synagogue avaient été prises pour cibles. Ce passif ne semble pas déranger Carlos Bilongo qui, dans cette vidéo d’une trentaine de secondes, célèbre ironiquement avec Nabil Koskossi l’anniversaire du maire honoraire de Sarcelles. Alors que les Insoumis crient au racisme depuis cinq jours, François Pupponi ajoute : « l’homme blanc de soixante ans que je suis n’a pas apprécié et attend toujours des excuses. »

Au cours du ramadan, plusieurs imams et prédicateurs rigoristes ont été invités. Youssef Baouendi, dont l’association Halal à votre service (AVS) est proche des Frères musulmans, a ainsi donné une conférence le 7 avril 2022 dans cette mosquée. Tout comme Brahim Charafi, enseignant à l’Institut européen de sciences humaines (IESH) de Paris, établissement créé à l’initiative de l’UOIF, proche des Frères musulmans.

La comédie de la NUPES, première à crier au racisme, ne dissimule guère en réalité des liens incontestables avec la sphère de l’ islam radical.

Laissez un commentaire (il sera "modéré)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.