Jérôme Guedj condamne une proposition de résolution accusant Israël d’apartheid

Des ONG des droits de l’homme peuvent être antisionistes par antisémitisme, comme les antifascistes sont fascisés

Des députés d’extrême gauche, en majorité communistes (qualifiés de radicaux par Wikipedia) ont signé une proposition de résolution condamnant le « régime d’apartheid institutionnalisé » par Israël contre les Palestiniens, s’attirant une condamnation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) qui dénonce de l’« antisémitisme » sous couvert d’« antisionisme ».

La NUPES, coalition électorale d’extrême gauche débridée, se désagrège. Le député socialiste Jérôme Guedj a en effet vivement désapprouvé certains de ses camarades de la Nupes qui ont déposé une proposition de résolution ciblant l’Etat d’Israël. Il a clamé que ce texte n’est pas défendu par le PS.

Le terme d’« apartheid », que de nombreux organismes de défense des « droits humains » (terminologie nouvelle due aux féministes, pour le coup « radicales ») ont adopté ces derniers mois, pour qualifier les rapports entre Palestiniens et Israëliens, a été imposé à l’Assemblée nationale, pourtant censée être accaparée par l’examen de plusieurs projets.

Vendredi 22 juillet, a été rendue publique une proposition de résolution, cosignée par trente-sept députés de gauche antisémite, qui condamnent le « régime d’apartheid institué par Israël à l’encontre du peuple palestinien ».

Le texte accuse l’Etat hébreu d’avoir instauré un « système d’oppression et de discrimination systématique »« dans l’intention de maintenir la domination d’un groupe ethnique‑national‑racial sur un autre », ce qui correspond à la définition du crime d’apartheid, telle qu’elle figure dans le statut de Rome de 1998, fondateur de la Cour pénale internationale.

La Nupes. 38 députés, douche électorale comprise depuis juin, en majorité communiste (12, contre 18 LFI, ont récemment déposé une proposition parlementaire qui vise à interpeller le gouvernement français et qui accuse Israël d’institutionnaliser « un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien ». Dans ce document de 24 pages, les députés assurent que le gouvernement israélien a « perpétré plusieurs actes inhumains énumérés par la Convention sur le crime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien. »

Déposé le 13 juillet par le communiste Jean-Paul Lecoq, ce texte réclame par ailleurs « la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël. » Il a été signé par de nombreux députés membres du PCF tels que Fabien Roussel, André Chassaigne ou Elsa Faucillon. Du côté de La France Insoumise, Adrien Quatennens, Mathilde Panot et David Guiraud ont eux aussi soutenu cette proposition.

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