Macron rétablit la notion de race en nommant l’indigéniste Ndiaye au gouvernement

Même Mélenchon n’aurait pas osé nommer un décolonial à l’Education

Du vivre ensemble à
la haine anti-Blanc

Après les nominations de Rama Yade, ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme, et de Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement Philippe, une nouvelle personnalité d’origine sénégalaise arrive au gouvernement par la grâce de Macron : Pap Ndiaye, historien métis de père sénégalais, quitte la direction générale du palais de la Porte-Dorée le Musée de l’Histoire de l’immigration où l’a nommé Macron en 2021, pour entrer Rue de Grenelle, à la tête du ministère de l’Education nationale et de la jeunesse, une récidive du cynique Macron en 2022, président sans colonne vertébrale qui avait nommé Blanquer, un prédécesseur aux antipodes. Lien PaSiDupes

Palais de la Porte-Dorée,  construit à l’occasion de… l’Exposition coloniale internationale de 1931,
abritant aujourd’hui le musée de l’Histoire de l’immigration 

« Je ne peux même pas l’expliquer, ce choix n’a aucun sens, Emmanuel Macron joue avec des institutions décisives sans aucune cohérence. » Le moins que l’on puisse dire, c’est que le choix du nouveau ministre de l’Education nationale laisse François-Xavier Bellamy plutôt circonspect. Finalement, l’eurodéputé arrive tout de même à trouver des explications à cette nomination surprise : « Cette nomination est un message, on retrouve l’Emmanuel Macron qui expliquait qu’il n’y a pas de culture française. » D’après lui, « même Jean-Luc Mélenchon n’aurait pas osé nommer à la tête du ministère de l’Education nationale l’un des cofondateurs du CRAN, qui défend depuis des années cette vision décoloniale d’une France coupable de racisme structurel. »

Fête de la musique à l’Elysée
Pantalon sous les fesses:
Macron s’encanaille à Saint-Martin

François-Xavier Bellamy se dit « révolté que le ministère de l’Education nationale, qui devrait être confié à quelqu’un qui reconstruit la communauté nationale, soit confié à quelqu’un qui porte le soupçon sur nos institutions. » Pour lui, cette nomination « est un désaveu total » : « La réforme du lycée, c’était toujours moins de transmission des savoirs fondamentaux, la fragilisation du tronc commun, l’effondrement du travail des enseignements. Mais malgré tout, Jean-Michel Blanquer avait un courage, c’est d’affronter avec force les discours qui jettent le soupçon sur la mission de l’Ecole, en disant qu’elle est un lieu de reproduction de la ségrégation. »

« La nomination du ministre de l’Education nationale ouvrira les yeux aux électeurs de droite »

François-Xavier Bellamy met en garde : « Pap Ndiaye explique que c’est le cœur du travail de l’Ecole que d’organiser cette ségrégation. Son livre, ‘La Condition noire’ est un travail où il ramène tout à la couleur de peau. Tout est fait pour montrer que derrière la question de la race, une certaine gauche a retrouvé sa nostalgie de la lutte des classes. Je crois en une école qui peut faire réussir tout le monde à condition qu’elle soit indifférente à leur couleur de peau. »

Au moins cette nomination devrait être l’occasion d’une clarification politique, dans la « confusion généralisée » macronienne : « La nomination du ministre de l’Education nationale ouvrira les yeux à tous les électeurs qui ont cru trouver en Emmanuel Macron quelqu’un qui pourrait correspondre à la droite classique. Ce qui m’inquiète, ce n’est pas le discours de Pap Ndiaye, qui est clair, mais le fait que le Président de la République soit capable de passer de Jean-Michel Blanquer à Pap Ndiaye. »

Pap Ndiaye s’est décrédibilisé comme ministre de toute la jeunesse de France

Le nouveau ministre de l’Education et de la… jeunesse est un « indigéniste » et un militant du « wokisme ». Jean-Michel Blanquer a fait de la lutte contre le « wokisme » et « l’islamo-gauchisme » un combat personnel, à la tête de l’Education nationale pendant cinq ans, ce qui fait de lui le ministre à la longévité la plus importante à ce poste. Combat très médiatique, la question de la laïcité a même fait l’objet d’un lancement de think tank par le ministre alors encore poste.

A l’inverse, Pap Ndiaye a affirmé en juin 2021 à M, Le magazine du Monde: 

« Je partage la cause des militants woke, la lutte pour la protection de l’environnement, le féminisme ou l’antiracisme. »

Sur « l’islamo-gauchisme », ce mot valise qui sous-entend une proximité entre les milieux islamistes et la gauche française, l’ancien directeur du musée national de l’immigration a considéré que le terme utilisé par Jean-Michel Blanquer ne désignait « aucune réalité dans l’université » et qu’il s’agissait d’une « manière de stigmatiser des courants de recherches ».

Certains syndicats d’enseignants estiment que la nomination de Pap Ndiaye permet de tourner une page avec l’ère Blanquer – dont le bilan est sévèrement jugé – mais attendent surtout des résultats. « On s’attend non pas à un symbole mais à une politique de rupture avec celle de Jean-Michel Blanquer », affirme le Secrétaire national du Syndicat national des écoles, collèges et lycées (SNALC) sur BFMTV. Le principal syndicat d’enseignants du secondaire, le Snes-FSU abonde: « Les urgences sont réelles, des réponses rapides sont attendues, notamment en matière salariale. »

« On peut y voir une forme de rééquilibrage politique », selon Bruno Cautrès, politologue, chercheur au CNRS et au Cevipof (Science Po Paris). Sur BFMTV, il estime que son collègue est « un universitaire de haut niveau, très spécialisé dans son domaine d’études » ce qui ne répond pas à la question de son parti-pris racialiste.

Pap Ndiaye dissimule mal son « indigénisme » anti-Blanc

Historien adoubé par l’Université et l’EHESS déconstructionnalistes, puis plébiscité par l’IEP de Paris, pour ses partis-pris sur les questions d’immigration et de racisme, il a pris soin, au cours de la passation de pouvoir avec Jean-Michel Blanquer, de ne pas évoquer ces thèmes controversés.

LIEN TikTok: débat

La droite nationale l’a donc eu belle de dénoncer l’entrisme d’un « militant intégrationniste » masqué, estimant ainsi que cette nomination rue de Grenelle est une « provocation ». Et une menace sur la jeunesse.

« Ce choix de mettre un homme qui défend l’indigénisme, le racialisme, le wokisme à la tête de l’Education nationale est un choix terrifiant pour les parents et les grands-parents que nous sommes », a jugé Marine Le Pen au micro de BFMTV.

« Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait déconstruire l’Histoire de France.

Pap Ndiaye va s’en charger”, a lancé avant elle l’autre candidat de la droite nationnale, Eric Zemmour, sur Twitter, pour qui le passé universitaire du nouveau ministre mérite d’être fermement passé au crible.

LlEN TikTok vers le commentaire d’Eric Zemmour

De l’enseignant à Sciences Po qui rompt avec l’universalisme, Macron a pris le parti de faire un ministre de la diversité à haut risque, rompant avec le principe selon lequel chaque citoyen est traité avec les mêmes conditions, sans différenciation selon le genre ou l’origine ethnique.

Un profil qui clive jusque dans la majorité présidentielle. Sur France Inter, le député MoDem Jean-Louis Bourlanges a souligné le risque de passer d’une “culture politique exigeante en matière de laïcité” à celle d’un autre système « sans crier gare » du nouveau ministre de l’Education.

Pap Ndiaye a par le passé évoqué un « racisme structurel en France », tout en niant sa vision d’un racisme d’Etat, avec certains intellectuels et mouvements politiques, tel LFI. « Le racisme d’Etat suppose que les institutions de l’État soient au service d’une politique raciste, ce qui n’est évidemment pas le cas en France », avait-il défendu au Monde en décembre 2017.

Pap Ndiaye s’est manifesté en « anti-flic »

Adepte cynique de l' »en même temps » macronien, Ndiaye avait expliqué, dans le même entretien de 2020, que les policiers font « un travail nécessaire et important » et souligné, malgré des points de convergences, des différences entre les violences policières américaines et françaises, dont un niveau de violence incomparable.

Mais ses prises de positions suivantes sur les brutalités de policiers ne plaident plus en faveur de l’objectivité universitaire du futur ministre franco-sénégalais. « L’attitude de déni en ce qui concerne les violences policières en France est classique depuis longtemps. Quelque chose est en train de se passer en France », avait-il annoncé au micro de France Inter le 4 juin 2020, quelques jours après la mort de Georges Floyd, un délinquant qui s’était opposé à une interpellation des forces de l’ordre aux Etats-Unis.

Invité à analyser les réactions de la société civile américaine à ce meurtre, l’ancien directeur du musée de l’histoire de l’immigration, le meilleur choix de Macron avait regretté « que les autorités françaises se raidissent dans un refus de comparer » les affaires George Floyd et Adama Traoré.

De quoi justifier les réactions de Jordan Bardella, actuel président du Rassemblement National pour qui « Pap Ndiaye est un militant racialiste et anti-flics. Sa nomination est un signal extrêmement inquiétant envoyé aux élèves français au sein de l’Education nationale, déjà minée par le communautarisme ».

Ou de la journaliste et chroniqueuse critique du politiquement correct Elisabeth Lévy qui a ironisé: « Macron me déçoit. Pap Ndiaye à l’Education Nationale c’est bien, mais il aurait dû nommer Assa Traoré à l’Intérieur et Houria Bouteldja à la Culture. »

Racisme anti-Blanc pur et simple

Depuis l’annonce de sa nomination par Alexis Kohler, sur le perron de l’Elysée, Pap Ndiaye est la cible d’attaques dénonçant son racisme anti-Blanc.

« La concentration des réactions sur Pap Ndiaye ne laisse pas beaucoup de doute. L’extrême droite, sous couvert de critiques politiques (…) sous-entend que ‘cette personne droite’ est dangereuse pour la société”, analyse Dominique Sopo, professionnel de la dénonciation stérile à SOS Racisme depuis… 2003. Selon ce président à vie, il y a « évidemment un fond raciste dans ces attaques ».

Un racisme décomplexé et affiché sur les réseaux sociaux qui n’étonne pas sa soeur, la romancière Marie Ndiaye, lauréate du prix Goncourt en 2009:

« Bien sûr, on s’y attendait. Cela n’a rien de surprenant. Quand on accepte ce genre de mission, on accepte aussi ce qu’il y a de plus détestable (…) Je l’admire d’accepter de ne plus être complètement lui, mais d’être aussi un personnage qu’on agresse de manière absurde, complètement stupide », a assené l’autrice de Trois femmes puissantessur RTL.

Les faits sont pourtant cruels et BFMTV omet de les évoquer:

Le nouveau ministre estime que l’islamo-gauchisme n’existe pas

Rappel rapide et instructif des différentes activités de P. Ndiaye : Pap Ndiaye est le co-signataire d’un rapport sur la diversité à l’Opéra de Paris passé inaperçu dans le grand public et qui était une sorte de tract en faveur de thèses diversitaires copiant celles issues des milieux associatifs et universitaires américains favorisant la discrimination positive. Curieusement, ce rapport revenait sur la mort de George Floyd et le combat du mouvement Black Lives Matter pour souligner une possible discrimination raciste et quasi-institutionnelle dans le monde de la culture en France, en particulier à l’Opéra de Paris.

Inspiré des thèses décolonialistes mises en avant par des activistes comme Françoise Vergès ou David Bobée, P. Ndiaye, constatant que « l’Opéra national de Paris n’a encore programmé ni metteur en scène, ni livret ou composition écrits par une personne non blanche », y propose de « repenser l’unité chromatique » et de favoriser « la diversité mélanique » [et ainsi discriminer la population locale blanche] en créant un « poste de responsable diversité et inclusion ». Il préconise de « démarcher de manière active […] des artistes non blancs de haut niveau » [des non-Blancs jugés versatiles, dont Macron]. Plusieurs passages de ce document relèvent du pur wokisme. Parce que « l’opéra européen était le point de vue sublime des dominants sur le monde : celui d’hommes européens blancs [faute d’opéra africain ou maghrébin] », on y note ce qui, dans des œuvres anciennes, relèverait d’une « racialisation », et on y dénonce par exemple « la danse chinoise et la danse arabe de Casse-Noisette » ou les « personnages “yellowface” [variante du black face] avec le maquillage de la peau et le contour des yeux exagérément allongé » de Madame Butterfly.

L’art est remplacé par le combat politique et la morale. La révision des œuvres au nom de l’antiracisme est ravageuse. P. Ndiaye juge ainsi nécessaire de « décoloniser » les arts, de diversifier chromatiquement les artistes, de nettoyer les œuvres, c’est-à-dire de détruire le patrimoine culturel occidental. »

Tout juste nommé directeur du Musée de l’immigration, P. Ndiaye avait annoncé la couleur sur les ondes de France Inter : ce musée devait devenir un lieu de débats « décolonialistes » « où toutes les questions qui ont trait à la lutte antiraciste auront leur place ».

P. Ndiaye est convaincu que la France souffre d’un mal raciste et discriminatoire issu de son passé colonial. « On cherche ce qui dans la société française contemporaine est hérité de l’époque coloniale. On regarde les formes de continuité sans préjuger que nous serions entièrement détachés de cette période », dit-il alors au micro d’Ali Baddou, maroco-français. En clair : la société française a gardé un fond colonialiste qu’elle perpétue en discriminant les immigrés qui arrivent sur son sol et qu’elle traite comme les indigènes des anciens pays colonisés. Il ajoutait vouloir traiter des « discriminations croisées » et mettre en relief la « recherche intersectionnelle » universitaire qui, de son point de vue, était empêchée par le faux sujet qu’est l’islamo-gauchisme. 

Un ami de l’historien Pascal Blanchard

Tout dernièrement, en janvier 2022, Pap Ndiaye a été nommé président de la Commission Images de la diversité (2007) pour le CNC. Sa mission : « contribuer à donner une représentation plus fidèle de la société française , d’écrire une histoire commune de l’ensemble de la population française, en favorisant l’émergence de nouvelles formes d’écritures et de nouveaux talents. » On sait ce que cela veut dire. Une des deux co-présidentes de cette commission est… Assa Maïga, l’actrice qui, lors d’une des Cérémonies des César, avait compté les Noirs dans la salle pour soi-disant souligner la sous-représentation des « racisés » dans le cinéma.

Spécialiste de l’Empire colonial français, des études postcoloniales et de l’Histoire de l’immigration

Ami de l’entrepreneur décolonialiste Pascal Blanchard qui se vante de « tenir » les manuels scolaires, 57 ans, proche des thèses décolonialistes radicales, celui qui regrettait que « les autorités françaises se raidissent dans un refus de comparer » les cas de George Floyd et d’Adama Traoré, peut-il réellement incarner le renouveau attendu dans l’Education nationale ? On peut légitimement avoir de très sérieux doutes: il a tous les a priori pour fracturer l’école. A droite, Eric Zemmour a d’ailleurs ironisé : « Emmanuel Macron avait dit qu’il fallait déconstruire l’Histoire de France. Pap Ndiaye va s’en charger. » Au Rassemblement national, Jordan Bardella a surenchéri : « Avec ce remaniement, la dislocation de la nation s’accélère ! »

Un pratiquant des réunions interdites aux Blancs ?
Quel grand républicain, ce Pap Ndiaye, s’est félicitée Elisabeth Borne hier soir sur TF1 ! Quel universalisme ! En 2016, notre nouveau ministre de l’Education nationale aurait participé avec les décolonialistes Françoise Vergès et Maboula Soumahoro à une réunion intitulée « Être noir.e en France » qui, en plus d’être en « non mixité racisée » (donc interdite aux Blancs) se concluait par un « repas vegan » : plus woke tu meurs !

Le fact checking à oeillères contribue à la désinformation.

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