L’armée israélienne a libéré quatre otages en vie à Gaza, ce samedi

Le nombre d’otages détenus s’élève désormais à 117, dont 37 seraient morts, selon Tsahal.

Cet article partisan est dû à l’AFP, reproduit par France 5, chaîne de service public. Au neuvième mois de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas [qui n’est donc pas terroriste, selon l’AFP], le Premier ministre Benjamin Netanyahu subit une forte pression à l’étranger pour sa conduite de la guerre à Gaza [commentaire en fort décalage avec la libération des otages vivants], mais aussi sur le plan interne avec celle de familles des otages enlevés [dont l’AFP ne mentionne pas la joie des retrouvailles] lors de l’attaque [terroriste ?] sans précédent menée sur le sol israélien par le Hamas le 7 octobre, qui a [coûté la vie à 1.200 civils massacrés, dont 37 enfants et] déclenché les hostilités [un génocide ?].

Samedi matin, lors « d’une opération spéciale difficile de jour à Nousseirat, quatre otages israéliens ont été libérés », écrit l’armée israélienne dans un communiqué.

Les otages, selon la même source, ont été « secourus » dans deux lieux différents à Nousseirat et sont « en bonne santé ». Ils ont été transférés au centre médical Sheba de Tel Hashomer, près de Tel-Aviv, « pour effectuer des examens médicaux complémentaires ».

« Miraculeux »

« Noa, Almog, Andrey et Shlomi [Noa Argamani, Almog Meir Jan, Andrey Kozlov et Shlomi Ziv], nous sommes très heureux de vous accueillir à la maison », s’est félicité, sur X, Yoav Gallant, le ministre de la Défense israélien, qualifiant l’opération ayant permis leur libération d' »héroïque ».

Le Forum des familles d’otages a salué un « triomphe miraculeux », exhortant le gouvernement et la communauté internationale à obtenir la libération des autres otages.

Les frappes israéliennes se sont concentrées ces derniers jours sur le centre de la bande de Gaza et notamment sur Nousseirat où l’une d’elles sur une école de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), aurait fait jeudi 37 morts, selon un hôpital local [palestinien non précisé].

Accusant le Hamas d’avoir utilisé à dessein cette école pour lancer des attaques [le Hamas est connu pour utiliser ses concitoyens comme boucliers humains], l’armée israélienne a dit avoir tué lors de cette frappe « 17 terroristes ». Le Hamas, qui a déclaré que 14 enfants avaient notamment péri, a dénoncé de « fausses informations ».

Le chef de l’Unrwa [organisme qui donne du réfugié une définition beaucoup plus large que celle du HCR], Philippe Lazzarini a, lui, accusé Israël d’avoir frappé « sans avertissement préalable » cette école à Nousseirat qui abritait, selon lui, « 6.000 personnes déplacées » par les combats [école qui n’enseignait visiblement pas seulement des écoliers…].

Avant son annonce sur les otages [libérés], l’armée israélienne a dit samedi cibler des « infrastructures terroristes » dans le secteur de Nousseirat, alors que des témoins [non identifiés] ont fait état de tirs depuis des drones et hélicoptères contre le camp.

Un porte-parole de l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, proche de Nousseirat, le docteur Khalil al-Dakran [porte-parole], a annoncé la mort de 15 personnes [flou: écoliers ou terroristes?] dans « des frappes israélienne intenses », qui ont fait, selon lui, des dizaines [sans preuves] d’autres blessés.

D’intenses combats entre l’armée et des combattants palestiniens ont lieu dans les camps d’Al-Bureij et celui, voisin, d’al-Maghazi, d’après des témoins [non identifiés].

Dans un communiqué, l’armée israélienne a dit avoir frappé des « dizaines de cellules et infrastructures terroristes, dont un tunnel situé dans une structure civile » lors d’opérations à Bureij et Deir al-Balah.

Dans le nord, cinq personnes ont été tuées et sept blessées dans un bombardement aérien nocturne sur une maison du quartier de Cheikh Radwane, à Gaza-ville, ont indiqué un médecin de l’hôpital baptiste [palestinien anonymé] et la Défense civile de Gaza [palestinienne].

« Enorme explosion »

« Nous avons entendu le bruit d’une énorme explosion (…) Nous nous sommes rendus sur place et avons découvert des restes humains d’enfants, de femmes et de personnes âgées », a raconté à l’AFP Mohammad Abou Nahl, un habitant de Gaza.

Dans le sud, des bombardements à l’artillerie ont touché plusieurs secteurs de la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, selon des source locales. L’armée a indiqué y poursuivre des « opérations ciblées » et avoir découvert de « grandes quantités d’armes ».

L’attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis le territoire palestinien a entraîné la mort de 1.194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.

Lors de cette attaque, 251 personnes ont été emmenées comme otages. Après une courte trêve en novembre ayant permis la libération d’une centaine d’entre eux, 116 otages sont toujours retenus à Gaza, dont 41 sont morts, selon l’armée israélienne.

En réponse à l’attaque du 7 octobre, l’armée israélienne a lancé une offensive meurtrière dans le petit territoire côtier où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Au moins 36.801 Palestiniens, essentiellement des civils, ont été tués, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Prochaine visite de Blinken

Le conflit a dévasté une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d’habitants confrontés à un risque de famine. L’aide internationale, dont l’entrée à Gaza est contrôlée par Israël, ne parvient qu’au compte-gouttes dans le territoire.

En Israël, Benny Gantz, l’ex-chef de l’armée devenu rival politique de Benjamin Netanyahu, qui devait annoncer samedi soir sa démission a annulé son intervention, selon un média israélien, peu avant la déclaration sur la libération des otages.

Il avait lancé le 18 mai un ultimatum à M. Netanyahu, exigeant l’adoption, d’ici le 8 juin, d’un « plan d’action » sur l’après-guerre dans la bande de Gaza, faute de quoi il se verrait « contraint de démissionner du gouvernement », qu’il avait rejoint après le 7 octobre.

Alors que les efforts diplomatiques pour arracher une trêve piétinent, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est attendu la semaine prochaine en Israël, en Egypte, au Qatar et en Jordanie, pour « promouvoir une proposition de cessez-le-feu » présentée récemment par le président Joe Biden, selon Washington.

Selon le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier, le Qatar et l’Egypte ont récemment menacé des responsables du Hamas d’arrestation et d’expulsion de Doha où ils sont basés s’ils n’acceptent pas une trêve avec Israël.

Un positionnement qui se distingue nettement de celui du va-t-en guerre Macron à propos du conflit armé en Ukraine.

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