Investissements étrangers : la France, pays d’Europe le plus convoité par les pillards

La France attire migrants et prédateurs

Macron n’a rien appris
du passé douloureux de  l’entreprise américaine implantée à Amiens en 1999 et fermée en 2014

Pour la cinquième année consécutive, la France reste la proie favorite des investisseurs étrangers en Europe. Selon l’étude du cabinet d’audit et de conseil EY, 1.194 projets d’implantations ou d’extensions de sites sur le sol de notre pays ont été décidés en 2023.

L’Etat Les Français ont dû injecter 85 millions d’euros

44 % de ces décisions sont industrielles : 530 usines doivent ainsi être prochainement construites ou agrandies, d’après l’étude, à la faveur d’une législation attractive. Plusieurs le seront à Dunkerque, où 20 000 nouveaux emplois sont attendus dans les dix ans à venir grâce notamment aux sites de production de batteries électriques, dont le recyclage n’est pas maîtrisé.

La nouvelle a été accueillie avec soulagement par le gouvernement, Franck Riester et Bruno Le Maire en tête. Le premier, ministre délégué chargé, entre autres, du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a fait part sur X de sa « grande satisfaction de voir la France rester le pays le plus attractif d’Europe pour la 5e année consécutive ».

Le second, ministre de l’Économie et des Finances depuis 2017, a vanté les mérites de sa politique. « Oui, l’économie française est solide. Oui, elle est attractive. Non, ce n’est pas un hasard. La stabilité de notre politique de l’offre est unanimement saluée par les investisseurs : nous n’en dévierons pas. »

Les deux ministres incluent tous deux dans leurs messages #ChooseFrance, en référence au sommet du même nom créé par Macron en 2018 et dont la prochaine édition doit avoir lieu le 13 mai à Versailles. « Nouvelle victoire pour l’équipe France », a d’ailleurs lui-même claironné le président de la République en réaction aux chiffres d’EY.

En creux, un rétrécissement général de l’attractivité

Pourtant, dans le détail, la situation n’est pas idyllique. Si les projets d’investissements en France constituent bien un cinquième de ceux réalisés en Europe, leur nombre a diminué de 5 % en un an (1.194 en 2023 contre 1.259 en 2022). Le nombre d’emplois créés par ces investissements étrangers en 2023 s’est, lui, porté à 39.800, selon le cabinet, plus que l’an passé mais bien moins que les 44.600 de 2021.

Pire, le volume des investissements se réduit à travers l’ensemble de l’Europe : – 4 % sur un an, – 14 % depuis 2017. Entre 2022 et 2023, cette baisse est de 15 % à l’échelle du continent pour les seuls Américains, principaux porteurs de projets en France avec 215 des 1.194 recensés l’année passée.

On le voit, pour réduire le déficit public, Macron est prêt à vendre les bijoux de famille.

Ce ne sont pas des « économies« , mais des réductions de patrimoine: l’Etat s’appauvrit

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