Mayotte: « l’Etat » va payer les factures d’une eau peu distribuée

Il va étendre la distribution gratuite de bouteilles

Une habitante de Mayotte tient un pack d'eau qu'elle a reçu à un point de distribution, le 21 septembre 2023.

Et la politique des chèques de solidarité nationale continue… Alors que le gouvernement français prévoit encore « six à huit semaines difficiles » à , la première ministre Elisabeth Borne ne prend pas acte de l’insuffisance des infrastructures de distribution d’eau. Elle a annoncé la prise en charge temporaire des factures d’eau des habitants de l’île, de septembre jusqu’au mois de décembre. 

« Les abonnés au service de l’eau n’auront pas à payer les factures des mois de septembre à décembre 2023, compte tenu de la dégradation très importante du service rendu au public« , a précisé la première ministre à l’issue d’une réunion interministérielle à ce sujet.

Le gouvernement prévoit également « d’élargir progressivement » jusqu’à la mi-novembre la distribution de bouteilles d’eau gratuites, limitée à ce jour à 50.000 personnes parmi les plus vulnérables, grâce à davantage d’acheminements de bouteilles depuis La Réunion et l’Hexagone. Une source proche du dossier évoque un élargissement de cette distribution à environ 100.000 personnes.

Quelque 300 militaires et civils seront déployés à Mayotte pour assurer la logistique de cette distribution, dont 50 assistants d’éducation dans les écoles.

En outre, 30 personnels soignants renforceront les effectifs du centre hospitalier de Mamoudzou « dans les prochains jours », et un « dispositif d’aides » aux entreprises touchées par ces pénuries sera mis en place « courant novembre ».

« Six à huit semaines » difficiles de plus

Pour faire face à cette crise de l’eau due à une sévère sécheresse, l’Etat a intensifié les coupures et envisage encore de les étendre, anticipant « six à huit semaines » difficiles.

Depuis le 4 septembre, la population mahoraise (310.000 habitants au 1er janvier 2023, selon l’Insee) est privée d’eau deux jours sur trois.

Elisabeth Borne a réuni à Matignon jeudi après-midi sur le sujet de cette crise les ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Sébastien Lecornu (Défense), Gabriel Attal (Éducation), Marc Fesneau (Agriculture), Aurélien Rousseau (Santé), Aurore Bergé (Solidarités), Olivia Grégoire (PME), et Philippe Vigier (Outre-mer).

Le département le plus pauvre de France est confronté à sa plus importante sécheresse depuis 1997, alors que son approvisionnement dépend largement des eaux pluviales.

Les déficits pluviométriques sont aggravés par un manque d’infrastructures et d’investissements dans un territoire qui, sous pression de l’immigration clandestine venue notamment des Comores voisines, connaît une croissance démographique de 4 % par an.

Les deux retenues collinaires (réservoirs de stockage de l’eau), des mega-bassines qui assurent en temps normal 80 % de l’approvisionnement, avec les rivières, sont quasiment à sec.

Lorsque leur vidange sera complète, courant octobre, le territoire mahorais ne pourra compter que sur ses rivières, ses eaux souterraines et sur la production de son usine de dessalement, en attendant que la saison des pluies permette de recharger les réserves à partir de novembre.

Cependant, même si la saison des pluies démarre début novembre, comme habituellement, « il faudra du temps pour réalimenter les retenues collinaires », avait prévenu le préfet chargé de l’eau à Mayotte, Gilles Cantal.

Des travaux d’urgence ont été engagés (forages, recherche de fuites, interconnexion des réseaux…) mais ne devraient porter leurs fruits qu’à plus long terme. Sont également envisagés la mise en chantier d’une deuxième usine de dessalement et un projet de troisième retenue collinaire.

Le Hamas passe avant l’Outre-mer ?

Marc Fesneau vilipendé pour avoir jugé « assez normales » les températures estivales

Celui qui dit la vérité doit être exécuté

Marc Fesneau,
ministre du bon sens terrien?

Les écolos totalitaires ne supportent pas la contradiction des faits. Appelé sur France Inter à réagir sur la sécheresse et le faible niveau des nappes phréatiques, le ministre de l’Agriculture a répondu qu’on fait face à « une situation qui s’est stabilisée », contredisant ainsi cette doxa verte qui veut que la situation soit apocalyptique.

Tout sourire malgré l’apocalypse,
Valérie Masson-Delmotte affiche
la couleur du pouvoir totalitaire
qu’elle entend exercer.

Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a été sévèrement critiqué samedi, notamment par la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du groupe nᵒ 1 (qui étudie les principes physiques et écologiques du changement climatique) du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) depuis huit ans (2015). Le ministre a jeté un pavé dans le marigot des experts, observant que les températures sont « assez normales pour un été ».

« Dans notre malheur, il a plu au printemps, il y a même eu plus 10 % de précipitation sur l’ensemble du territoire hexagonal », a-t-il indiqué, se réjouissant qu’il n’a pas été nécessaire de prélever « dans les nappes pour les besoins agricoles ». « Et puis naturellement, on a tous ça sous les yeux, on n’a pas eu des températures extrêmes. On a des températures qui sont assez normales pour un été, au fond », a-t-il souligné.

« Quand est-ce que nos politiques vont-ils comprendre ? »

Les variations de températures existent, mais faut-il dramatiser les pics ? « Le mois de juin [à la différence des mois de mai et de juillet] a été 2,6°C au-dessus des normales [en Grèce, Italie, Japon, Maroc], le deuxième mois de juin le plus chaud après 2003 » (il y a vingt ans), a rétorqué sur Twitter la médiatique climatologue de l’âge de la pierre taillée, Valérie Masson-Delmotte, déplorant l’emploi du terme normal pour qualifier les températures. On peut lui reprocher d’ignorer dans ses globalisations la réalité des cycles et des variations locales et régionales.

Quelques heures plus tard, le ministre a répondu : « Je suis absolument d’accord avec ce que vous indiquez et j’ai parfaitement conscience du réchauffement et du danger mortel pour le devenir de l’humanité », a tweeté Fesneau, soudainement aligné sur la foxa verte.

Il a aussi makntenu que « cette année, globalement et à date, c’est un début d’été un peu moins sec que 2022 et des épisodes caniculaires moins forts que l’an passé avec en revanche une température moyenne plus élevée. »

D’autres personnalités dominantes ont réagi, comme l’agroclimatologue Serge Zaka. « Quand est-ce que nos politiques vont-ils comprendre et assumer les enjeux du changement climatique ? », s’est impatienté ce lanceur d’alerte, sur Twitter, dans un français approximatif. Le mois de juin a été le deuxième plus chaud jamais enregistré dans le pays et Météo-France a placé plusieurs départements en vigilance orange canicule depuis mardi dernier.

Une vigilance orange canicule n’a guère de sens, si elle est inspirée par le principe de précaution. Elle est en revanche préoccupante quand elle vise à exercer un pouvoir sur ses congénères. La politique de la peur collective exercée par les climatologues atterrés et les activistes du GIEC pousse à faire adopter des mesures écologiques réduisant les libertés individuelles et installant la décroissance.

La crise de covid a-t-elle suscité des vocations d’éco-terroristes ?

Sécheresse: les préfets appelés a prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant »

La mesure appartient aux préfets, selon le ministre Béchu

La peur, stratégie politique
de manipulation des masses

Alors que les écologistes et altermondialistes veulent faire interdire les (mega-)bassines comme dans les Deux-Sèvres en octobre dernier, et autres réserves d’eau, comme la retenue de Sivens, bloquée pendant cinq ans dans le Tarn, et marquée par la mort en 2014 de l’écologiste radical Rémi Fraisse, la sécheresse menace nos cultures, notre alimentation et notre mode de vie.

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, qui réunissait lundi soir les préfets coordinateurs de bassin pour évoquer la sécheresse hivernale inédite en France, les a appelé à prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant » pour anticiper d’éventuelles situations de crise pendant l’été.

Le ministre a invité ces préfets, qui animent la politique de l’Etat en matière de gestion de l’eau, à « ne pas avoir la main qui tremble pour prendre des arrêtés », en se disant « alarmé » par le déficit d’eau dans les sols.

L’été dernier, « nous avons eu jusqu’à 700 communes qui ont été concernées par des problèmes d’eau potable. Si on ne prend pas de mesures en amont, on prend le risque d’avoir un chiffre encore plus élevé l’été prochain et sur des territoires plus vastes » avec des agglomérations plus importantes concernées, a-t-il averti.

Une sécheresse inédite

Comprendre:
pourquoi il faut s’y opposer

La France subit une sécheresse inédite depuis plusieurs semaines qui fait suite à une année 2022 déjà particulièrement pauvre en pluies. Sur les 18 derniers mois, 15 ont été déficitaires. Entre le 21 janvier et le 21 février, la métropole n’a pas connu de véritable pluie. Le cumul des précipitations agrégé étant quotidiennement inférieur à 1 mm, soit pendant 32 jours, la plus longue période « depuis le début des mesures en 1959 », avait annoncé mercredi Météo-France.

« Je n’ai pas de difficulté à expliquer aux préfets qu’il faut être alarmé », a affirmé Béchu auprès de l’AFP. Dans trois régions, « Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et région sud », a indiqué le ministre, « le niveau d’humidité des sols correspond à celui observé normalement fin mai ».

L’ensemble des départements français est en dessous de la normale d’humidité des sols, a ajouté Béchu. Il a donc demandé aux préfets de réunir d’ici fin mars les comités départementaux de ressources en eau pour prendre des arrêtés de restriction là où c’est nécessaire. Il a également souhaité disposer d’un « observatoire en direct des communes qui sont privées pour tout ou partie d’eau potable ».

Le déficit d’enneigement

Christophe Béchu est aussi revenu sur le déficit d’enneigement qui devrait se traduire « par un déficit d’eau dans nos vallées au moment de la fonte des neiges ». A partir de la « deuxième quinzaine du mois d’avril, l’eau qui tombe ne recharge plus autant les nappes », a-t-il souligné.

A l’heure actuelle, quatre départements sont déjà en alerte renforcée : l’Ain, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales. Un chiffre qui va inévitablement grimper, a prévenu Christophe Béchu.

En même temps, Elisabeth Borne annonce « un plan global sur l’eau » en mars

La France fait face à une sécheresse inédite pour un début d’année, après une année 2022 déjà faible en pluie. Elisabeth Borne a donc annoncé la mise en place d’une « cellule d’anticipation », puis d’ « un plan global sur l’eau » en mars.

Guillaume Dosda28/02/2023 à 09:20

Élisabeth Borne, lors du Salon de l'Agriculture, le 27 février 2023

Élisabeth Borne, lors du Salon de l’Agriculture, le 27 février 2023 © Michel Stoupak / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Lors de son déplacement au Salon de l’agriculture, ce lundi, Élisabeth Borne a annoncé l’activation, « dès le mois de mars », d’une « cellule d’anticipation pour se préparer au mieux aux prochains mois ». Elle a également dit que le Gouvernement « mettra en place un plan global sur l’eau au mois de mars », alors qu’Emmanuel Macron avait demandé « un plan de sobriété » ce samedi.

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Alors que la France est touchée par un manque de pluie « inédit » pour un mois de février, selon Météo-France, dans un entretien publié dans nos colonnes ce dimanche, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a indiqué que « ce mois de février s’annonce comme le plus sec depuis 1959 » avec « l’épisode de sécheresse en 2022 » et le manque de pluies avant février et durant le mois. Ainsi, selon Élisabeth Borne, les nappes phréatiques « ne sont pas au niveau habituel ».

Un mot d’ordre : anticiper

Toujours lors de cette visite, Élisabeth Borne a indiqué qu’elle annoncera « dans le courant du mois de mars un plan global sur l’eau autour de la sobriété et de l’accompagnement de chacun dans les changements de pratiques », à l’image du plan de sobriété énergétique. En août déjà, une « cellule interministérielle de crise » avait été activée par la Première ministre, pour avoir une remontée d’information régulière par les préfets des zones les plus touchées par la sécheresse.

La suite après cette publicité

Cinq départements sont actuellement placés en alerte sécheresse renforcée : le Var, l’Ain, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales. Christophe Béchu, qui réunissait ce lundi soir les préfets coordinateurs de bassin pour évoquer la sécheresse, les a appelés à prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant » pour anticiper d’éventuelles situations de crise pendant l’été. Et d’indiquer à l’AFP « ne pas avoir la main qui tremble pour prendre des arrêtés ».

L’été dernier, « nous avons eu jusqu’à 700 communes qui ont été concernées par des problèmes d’eau potable. Si on ne prend pas de mesures en amont, on prend le risque d’avoir un chiffre encore plus élevé l’été prochain et sur des territoires plus vastes », a également averti le ministre. Actuellement, l’ensemble des départements français est en dessous de la normale d’humidité des sols

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Restrictions d’eau dans 93 départements à la date du 18 août 2022

77 départements en situation de crise, soit plus des deux tiers du pays

Le GIEC joue-t-il les alarmistes, façon Agence Régionale de Santé face au coronavirus ? Alors qu’une quatrième vague de chaleur touche la France, 93 départements sont frappés par des mesures de restrictions d’eau. Qu’est-il est encore autorisé ou non de faire ? 

La canicule entraîne une forte sécheresse et fait chuter les débits des cours d’eau dans de nombreuses régions, multipliant les mesures de restriction d’eau en France. Sur les 96 départements du territoire métropolitain, 93 font actuellement l’objet de restrictions de l’usage de l’eau à différents niveaux. Trois sont placés en alerte, 22 en alerte renforcée et 68 au niveau de crise, selon les dernières données communiquées par le ministère de la Transition écologique.

Rappelons que ces restrictions s’appliquent selon le niveau de vigilance sécheresse appliqué à votre département. Chaque préfecture classe les communes selon quatre seuils : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise.

Pour suivre la situation de votre commune, nous vous invitons à consulter le site gouvernemental Propluvia, en indiquant le nom de votre lieu de domicile ou votre code postal.

A ce sujet, telle s’interroge : « Cela fait plusieurs articles que je lis sur le problème d’arrosage des golfs, mais bizarrement personne n’évoque les pelouses des stades de foot. Pourquoi ? » De son côté, tel autre se demande : « Quid des eaux de puits ? » Alors qu’est-ce qui est autorisé, qu’est-ce qui ne l’est pas ?

Est-ce qu’on peut arroser les terrains de football ?

L’arrosage des terrains de sport est interdit entre 11 h et 18 h pour les départements classés au niveau d’alerte et au niveau d’alerte renforcée. Pour les territoires classés au seuil de crise, soit le plus haut niveau, l’arrosage est totalement interdit.

Attention toutefois, un arrosage de manière réduite au maximum est autorisé pour les terrains d’entraînement ou de compétition à enjeu national ou international. Le ministère de la Transition écologique rappelle que cet arrosage « doit néanmoins se limiter au strict nécessaire et peut se voir interdit en cas de pénurie d’eau potable ».

Est-ce que je peux remplir ma piscine ?

Le remplissage des piscines est interdit aux seuils d’alerte et d’alerte renforcée. Exception faite pour les remises à niveau et les premiers remplissages si le chantier a débuté avant les premières restrictions.

En revanche, dans un département hissé au seuil de crise, il est interdit de remplir et de vidanger sa piscine.

Est-ce que je peux arroser mon jardin et mon potager ?

Au seuil d’alerte, l’arrosage des pelouses et des jardins potagers est interdit entre 11 h et 18 h. Si votre département est au seuil d’alerte renforcée ou au stade de crise, il vous est strictement interdit d’arroser votre pelouse et vos plantes.

Néanmoins, pour les potagers, la règle diffère. Au seuil de crise, il vous est possible d’arroser vos fruits et légumes de 21 h à 8 h.

Alors faut-il aussi interdire les douches sur les plages et les pédiluves des piscines ?…

Est-ce que je peux me servir de l’eau du puits ?

« L’usage de l’eau provenant d’un puits peut être soumis à des restrictions, les puits tirant eux-mêmes sur des ressources souterraines potentiellement impactées par la sécheresse. Pour connaître ces restrictions, consulter les mairies et les arrêtés applicables localement », répond le gaut fonctilnnaire d’astreinte au ministère de la Transition écologique pendant les vacances de la ministre.

Par exemple, pour l’Ille-et-Vilaine, « l’arrêté préfectoral du 2 août 2022 portant sur la limitation ou l’interdiction provisoire des prélèvements et des usages de l’eau dans le département, et plus précieusement l’article 2, indique que les dispositifs du présent arrêté s’appliquent à tous les prélèvements d’eau dans le milieu naturel (forages, puits, prélèvements en rivière, plans d’eau ou retenues connectés durant l’étiage ), effectués à l’aide d’installations fixes ou mobiles ».

Les puits sont connectés et assimilés aux milieux aquatiques donc la mobilisation de cette ressource est réglementée et de fait, interdite pour la plupart des usages non prioritaires.

Est-ce que je peux laver ma voiture ?

Le lavage des voitures par des professionnels, aux seuils d’alerte et d’alerte renforcée, est interdit sauf avec du matériel haute pression et avec un système équipé d’un système de recyclage d’eau. Au stade de crise, le lavage d’un véhicule par un professionnel est formellement interdit. Quels sont les départements impliqués??

Quels sont les départements en alerte sécheresse 2022 ?

Les départements au niveau « crise » (alerte rouge) : 77 départements sont concernés par cet état de crise pour au moins une partie de leur territoire. Citons les Bouches-du-Rhône, la Drôme, l’Indre, la Loire-Atlantique, la Mayenne ou la Sarthe, mais aussi une partie du territoire comme les Alpes-Maritimes, la Dordogne, l’Ille-et-Vilaine, l’Isère, le Loiret, le Lot, le Puy-de-Dôme, une partie du Var ou la Vendée.

Au-delà de la psychose créée par les ayatollahs verts (les écologistes radicaux répressifs), seuls trois départements sont au stade de vigilance : Paris, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis.

A y regarder de plus près, nous assistons à une campagne de sensibilisation disproportionnée virant en dramatisation indécente de type lanipulation massive de k’opinion. Rares sont en vérité les zones départementales réellement concernées par des restrictions, mais il est vrai que des cas exceptionnels existent d’authentique pénurie d’eau: dans les Alpes-de-Haute-Provence, les villages de Le Fugeret, Le Castellet et Annot sont approvisionnés en eau potable par des camions.

Pour preuve de la teneur du commentaire de Pakool, cette capture d’écran:

La gratuité de l’hébergement justifie-t-elle
cette malveillance sournoise ?
Le blog sera-t-il bientôt bloqué ??

Réchauffement climatique: 70 % des Français estiment que le gouvernement n’en fait pas assez

Sur la canicule, avec sa presse, il en fait trop

Dans les media, la canicule a relégué la guerre en Ukraine au second rang, derrière l’inflation que Macron traite à coup de primes et de chèques exceptionnels…

Dans une enquête YouGov pour « Le HuffPost », ils sont 78% à se dire inquiets par les sécheresses et canicules de cet été.

Il y a urgence à agir. Alors que le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, prévoit de dévoiler sa « feuille de route » à la rentrée et que la France brûle. Macron avait entamé son premier quinquennat par le fameux « Make Our Planet Great Again » adressé à Donald Trump, se fait bien discret, mais fait du jet-ski en Méditerrannée, faisant hurler les écologistes.

Si son entourage fait savoir qu’il reste en lien direct avec Élisabeth Borne, qui se rendra en Gironde ce jeudi, pour s’attaquer aux urgences de l’été – canicules, sécheresses et feux de forêt -, les Français, eux, sont plus que déçus par sa gestion du dossier depuis cinq ans.

Selon une enquête YouGov, réalisée pour le HuffPost du 8 au 9 août et publiée ce jeudi 11 août, les Français seraient très préoccupés par le réchauffement climatique, pkus que de raison. Le sujet fait vendre.

78% d’entre eux se disent « inquiets » par la situation caniculaire et les sécheresses vécues en France en juillet ; dont 38% qui confient être « vraiment inquiets ». Ils ne sont que 4% de la population représentative testée dans ce sondage à assurer ne pas avoir d’inquiétude sur la question, quand 11% ne savent pas.

Un chiffre qui, chez les plus de 65 ans, monte à 85% d’inquiétude face aux sécheresses – au pluriel: sécheresse intime incluse ? – et à la canicule, quand la jeunesse testée se situe en dessous de la moyenne, avec 65% d’inquiétude pour les 18-34 ans.

Les retraités plus inquiets que la jeunesse

Cette répartition de l’anxiété n’est pas vraisemblable: les anciens ont traversé des épisodes caniculaires et comprennent le phénomène des cycles, mais les jeunes sont obsédés par un dérèglement climatique qu’on leur serine depuis des années.

Les Français sont « sévères », juge le HuffPost, avec le gouvernement. Ils sont 70%, soit une très large majorité, à considérer que ce dernier « n’en fait pas assez » pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est la tranche des 34-54 ans – vaste tranche, ka plus militante – qui est la plus remontée avec 73% d’entre eux à le penser ; ainsi que chez les femmes qui sont 74% à partager cet avis, contre 67% des hommes.

Sur le plan géographique, le Sud-Est semble plus impacté : 78% des sondés qui y habitent estiment que le gouvernement n’est pas assez actif pour lutter contre le réchauffement climatique. Juste derrière se trouve la région parisienne (73%).

Toutes les sensibilités politiques partagent cet avis, y compris au sein de ceux qui se disent proche du parti du président, LREM qui deviendra Renaissance très prochainement. 54% des sympathisants d’Emmanuel Macron critiquent ainsi son manque d’ambitions pour le climat. Sans surprise, ce chiffre s’élève à 86% pour les sondés proches de la Nupes, mais aussi à 74% pour ceux qui sont sensibles aux idées du RN. Un sujet inquiétant… et transpartisan.

Feux de forêt inédits en France depuis quinze ans: plus de 45.000 hectares brûlés

Les incendies de 1989 avaient détruit 75.566 hectares à la fin de l’été

Depuis le début de l’année, au moins 45.761 hectares ont été détruits par les flammes en France, dépassant ainsi les 43.602 hectares brûlés en 2019, selon l’agence européenne Copernicus.

Depuis le 1er janvier 2022, au moins 45.761 hectares ont brûlé en France, selon les données du Système européen d’information sur les incendies de forêt (EFFIS) de la surveillance des phénomènes du climat Copernicus. Ces quinze dernières années, c’est plus que 2019, où de janvier à décembre, 43.602 hectares étaient partis en fumée.

Cette importante surface, qui représente plus de quatre fois la superficie de Paris, a notamment été détruite en Gironde, où plus des milliers d’hectares ont été brûlés dans les feux de Landiras et La Teste-de-Buch.

Sans compter l’Hérault et l’Ardèche du Sud d’abord autour de Laurac-en-Vivarais, puis de Vogüé, à proximité d’Aubenas.

Les incendies de 1989 sont-ils un record à battre d’ici décembre?

Selon Copernicus, au moins 239 feux sont à déplorer depuis le 1er janvier, un niveau très largement au-dessus des normales pour un mois de juillet, puisqu’entre 2006 et 2021, on comptait en moyenne 44 feux de forêt à la mi-juillet.

L’été n’est pas terminé, mais la sécheresse qui frappe encore le pays, n’est pas seule en cause. D’autres feux pourraient encore être provoqués pendant les prochaines semaines et le bilan de l’année 2022 pourrait être encore plus catastrophique.

En 2003 par exemple, 74.000 hectares étaient partis en fumée dans l’Hexagone, selon un rapport publié en 2004 par la Commission européenne. Selon ce document, la pire année depuis 1980 est l’année 1989, où 75.566 hectares ont brûlé dans le massif des Maures (Var) et déjà dans la forêt landaise.

Baisse du niveau d’eau du Rhin : les bateaux ne transportent que 20 à 30% de leurs capacités

La sécheresse et l’arrossage agricole en cause

Le Rhin coule actuellement deux fois plus lentement que d’habitude et son bas niveau d’eau ralentit l’activité des entreprises qui misent sur le transport fluvial.

L’impact de l’activité agricole et de la sécheresse qui frappe tout le pays, est de plus en plus visible sur nos cours d’eaux, des plus petits aux plus grands. Dans l’Est de la France, le Rhin n’est pas épargné : son niveau et son débit baissent de manière anormale pour cette saison. Il coule en fait deux fois moins d’eau que d’habitude. Et cela a des conséquences sur les entreprises qui livrent leurs marchandises via le fleuve, obligées de trouver d’autres solutions.

« Huit fois moins d’eau qu’il y a un an »

Ce n’est pas encore alarmant, mais le Rhin est actuellement bien en dessous de son niveau habituel. « On a un débit aujourd’hui de 500m3/seconde, ce qui est la moitié du débit moyen du fleuve : 1.000m3/seconde », explique Vincent Steimer, directeur des unités territoriales des Voies navigables de France (VNF) à Strasbourg. « Il y a un an exactement, on était en crue avec des débits de 4.000m3/seconde, donc huit fois plus d’eau qu’aujourd’hui » souligne-t-il.

Les entreprises se rabattent sur d’autres moyens de transport

Et cela a des conséquences pour les dizaines de bateaux qui remontent le fleuve chaque jour. « Un bateau sur le Rhin équivaut à 250 à 500 camions selon les chargements », indique Céline Ohresser, du service développement de VNF. « Aujourd’hui, le niveau du Rhin est trop bas : cela veut dire que les bateaux sont chargés à environ un tiers, malheureusement, » ajoute-t-elle.

C’est précisément le problème que rencontre Benjamin Hottier, gérant de la société de transport de marchandises MMR. Pour livrer ses clients, essentiellement dans le Nord de l’Europe, il se rabat donc sur les trains. « En temps normal, nos marchandises circulent à 40% sur le fleuve et 60% sur le rail. Mais compte tenu de la situation sur le Rhin, on est en train de passer à 70% voire 80% sur le rail« , explique-t-il.

La situation est encore tenable, assure-t-il, mais si le niveau du Rhin ne remonte pas dans les prochaines semaines, son chiffre d’affaires commencera à en pâtir. Et le consommateur…