Cultures saccagées : Les Soulèvements de la Terre ont encore frappé près de Nantes

Ces éco-terroristes se font leur justice idéologique eux-mêmes

Des fascistes verts

Ils mènent des actions de désobéissance civile et de sabotage d’infrastructures industrielles qu’ils considèrent comme polluantes. Ils appartiennent à la mouvance dont sont membres Extinction Rebellion ou Youth for Climate. Plusieurs associations, syndicats et collectifs écologistes, notamment la Confédération paysanne (José Bové), l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (ATTAC), Alternatiba, ou encore l’Union syndicale Solidaires, tirent les manettes.

Youth for climate

Ces écolos d’extrême gauche est né en 2021 dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes, zone de non-droit squattée par des anarcho-révolutionnaires hostiles à l’implantation de l’aéroport Jean-Marc Ayrault, comme aux réserves d’eau de Sivens avec la mort de Rémi Fraisse, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014 ou de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres en avril 2023. Ils réclament une « écologie sans transition », en dénonçant le « complexe agro-industriel ».

Six cents personnes, (préfecture) et 1.500 (organisateurs) ont manifesté autour de Nantes ce 11 juin 2023

Protestors pull up plants to replace them with buckwheat seed next to graffiti reading
Protestors pull up plants to replace them with buckwheat seed next to graffiti reading « Agribusiness must burn  » [il faut brûler l’agro-industrie] in a experimental greenhouses of Nantes’ farmers federation in Saint-Philbert de Grand Lieu during a demonstration called by « Les Soulevements de la Terre » between Saint-Philbert de Grand Lieu and Nantes, to denounce the exploitation of sand for industrial purposes, on June 11, 2023. Six hundred people, according to the prefecture, and 1,500 according to the organisers, took part in a demonstration travelling around Nantes on June 11, 2023, called by a group of environmental activists to denounce the exploitation of sand for industrial purposes, as observed by an AFP journalist. (Photo by Sebastien SALOM-GOMIS / AFP)

Des manifestants arrachant des plants pour les remplacer par des graines de sarrasin dans une serre expérimentale de la fédération des agriculteurs nantais à Saint-Philbert de Grand Lieu (Loire-Atlantique), le 11 juin 2023.

Un collectif regroupant notamment Les Soulèvements de la Terre et La tête dans le sable, une association qui lutte pour la protection de cette ressource, a lancé le saccage de terres en culture. Une attaque contre la propriété privée et contre le travail.

Main d’oeuvre auto-désignée
pour les vendanges ?

Environ un millier de personnes a participé ce dimanche 11 juin à un rassemblement itinérant au sud et au nord de Nantes pour dénoncer l’exploitation du sable à des fins industrielles.

Dans la matinée, des militants de tous âges, partis de Saint-Colomban, commune où sont exploitées des carrières (Loire-Atlantique) cheminant pour la plupart à vélo ou sur des tracteurs vers Nantes, ont mené une première action de « désobéissance civile » qui a consisté à arracher des plants de muguet (du 1er Mai !) et des tuyaux qui les irriguaient pour les remplacer par des semences de graines de sarrasin.

Cette action, loin de faire l’unanimité pour certains (voir les tweets ci-dessous), visait à dénoncer l’utilisation intensive de l’eau et du sable, ont expliqué les manifestants.

« Aujourd’hui je pleure. Les zadistes ont détruit nos serres expérimentales en sol vivant et cultures sans pesticides. En toute impunité… », partage ainsi un maraîcher sur Twitter, photos à l’appui.

Aujourd’hui je pleure. Les zadistes ont détruit nos serres expérimentales en sol vivant et cultures sans pesticides. En toute impunité… https://t.co/rIIVF9XG7g— regis chevallier (@RegisMaraicher)

Voir le tweet

Obscurantisme. https://t.co/pNgqgav0UT— Irène Tolleret 🇪🇺🇫🇷🇺🇦🚀! (@ITolleret)

Voir le tweet

Le cortège bigarré a rassemblé 1.500 personnes, des centaines de vélos et 30 tracteurs – qui ne polluent pas au méthane comme les bovins… -, selon les organisateurs.

Les manifestants, qui ont parcouru une trentaine de kilomètres, arboraient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « L.R.E.M. Libérez les Radis Et la Mâche »« Eco-résistons contre les libéraux-terroristes du climat », ou encore « Darmanin, si tu cherches des terroristes, va plutôt voir Lafarge en Syrie ». Rien de politique, donc…

3.000 manifestants, selon les organisateurs

Les deux cortèges ont ensuite convergé pour se rassembler dans l’après-midi devant le CHU de Nantes où était présent un troisième groupe « Hosto debout ! » qui manifestait contre la construction d’un nouveau CHU sur l’île de Nantes.

Les convois se sont rejoints à Nantes, pour converger à la manifestation contre la destruction du CHU et son transfert dans un nouveau plus petit, avec moins de lit et de matériel médical. Le site de l’actuel CHU sera remplacé par un Nième projet immobilier. https://t.co/R1iutOZqzK— Les Soulèvements de la Terre (@lessoulevements)

Voir le tweet

Les manifestants des trois groupes, qui étaient entre 1.200 selon la préfecture et 3.000 selon les organisateurs, ont alors défilé jusque devant les locaux de Nantes Métropole où ils ont recouvert la porte d’entrée du bâtiment avec un mélange de paille et de terre. Sans obligation de nettoyage.

« Une manière symbolique de marquer qu’il est temps de passer à la construction écologique et à la rénovation plutôt que de détruire et reconstruire sans cesse pour les seuls profits de l’industrie du béton », ont expliqué les organisateurs dans un communiqué.

La journée s’est déroulée dans le calme (!), avec des gendarmes le long du convoi, devant le CHU et Nantes Métropole.

« On va être confrontés à une sécheresse majeure l’été prochain, on l’est déjà, et donc on ne peut pas continuer à assécher nos sols, à artificialiser tout notre bocage », a estimé Julie Laernoes, député EELV de Loire-Atlantique, présente, comme d’autres élus, à la manifestation.

Le point de départ du cortège sud était à Saint-Colomban, où se trouvent des carrières de sable dont l’extraction « défigure le paysage, anéantit le bocage et affecte profondément les nappes phréatiques », selon un communiqué des Soulèvements de la Terre.

« Les carrières sont une cible de choix pour rassembler toutes celles et ceux qui luttent contre l’artificialisation des terres, en Loire-Atlantique et ailleurs », avaient dénoncé Les Soulèvements de la Terre, dont le gouvernement envisage la dissolution.

Sécheresse: les préfets appelés a prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant »

La mesure appartient aux préfets, selon le ministre Béchu

La peur, stratégie politique
de manipulation des masses

Alors que les écologistes et altermondialistes veulent faire interdire les (mega-)bassines comme dans les Deux-Sèvres en octobre dernier, et autres réserves d’eau, comme la retenue de Sivens, bloquée pendant cinq ans dans le Tarn, et marquée par la mort en 2014 de l’écologiste radical Rémi Fraisse, la sécheresse menace nos cultures, notre alimentation et notre mode de vie.

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, qui réunissait lundi soir les préfets coordinateurs de bassin pour évoquer la sécheresse hivernale inédite en France, les a appelé à prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant » pour anticiper d’éventuelles situations de crise pendant l’été.

Le ministre a invité ces préfets, qui animent la politique de l’Etat en matière de gestion de l’eau, à « ne pas avoir la main qui tremble pour prendre des arrêtés », en se disant « alarmé » par le déficit d’eau dans les sols.

L’été dernier, « nous avons eu jusqu’à 700 communes qui ont été concernées par des problèmes d’eau potable. Si on ne prend pas de mesures en amont, on prend le risque d’avoir un chiffre encore plus élevé l’été prochain et sur des territoires plus vastes » avec des agglomérations plus importantes concernées, a-t-il averti.

Une sécheresse inédite

Comprendre:
pourquoi il faut s’y opposer

La France subit une sécheresse inédite depuis plusieurs semaines qui fait suite à une année 2022 déjà particulièrement pauvre en pluies. Sur les 18 derniers mois, 15 ont été déficitaires. Entre le 21 janvier et le 21 février, la métropole n’a pas connu de véritable pluie. Le cumul des précipitations agrégé étant quotidiennement inférieur à 1 mm, soit pendant 32 jours, la plus longue période « depuis le début des mesures en 1959 », avait annoncé mercredi Météo-France.

« Je n’ai pas de difficulté à expliquer aux préfets qu’il faut être alarmé », a affirmé Béchu auprès de l’AFP. Dans trois régions, « Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et région sud », a indiqué le ministre, « le niveau d’humidité des sols correspond à celui observé normalement fin mai ».

L’ensemble des départements français est en dessous de la normale d’humidité des sols, a ajouté Béchu. Il a donc demandé aux préfets de réunir d’ici fin mars les comités départementaux de ressources en eau pour prendre des arrêtés de restriction là où c’est nécessaire. Il a également souhaité disposer d’un « observatoire en direct des communes qui sont privées pour tout ou partie d’eau potable ».

Le déficit d’enneigement

Christophe Béchu est aussi revenu sur le déficit d’enneigement qui devrait se traduire « par un déficit d’eau dans nos vallées au moment de la fonte des neiges ». A partir de la « deuxième quinzaine du mois d’avril, l’eau qui tombe ne recharge plus autant les nappes », a-t-il souligné.

A l’heure actuelle, quatre départements sont déjà en alerte renforcée : l’Ain, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales. Un chiffre qui va inévitablement grimper, a prévenu Christophe Béchu.

En même temps, Elisabeth Borne annonce « un plan global sur l’eau » en mars

La France fait face à une sécheresse inédite pour un début d’année, après une année 2022 déjà faible en pluie. Elisabeth Borne a donc annoncé la mise en place d’une « cellule d’anticipation », puis d’ « un plan global sur l’eau » en mars.

Guillaume Dosda28/02/2023 à 09:20

Élisabeth Borne, lors du Salon de l'Agriculture, le 27 février 2023

Élisabeth Borne, lors du Salon de l’Agriculture, le 27 février 2023 © Michel Stoupak / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Lors de son déplacement au Salon de l’agriculture, ce lundi, Élisabeth Borne a annoncé l’activation, « dès le mois de mars », d’une « cellule d’anticipation pour se préparer au mieux aux prochains mois ». Elle a également dit que le Gouvernement « mettra en place un plan global sur l’eau au mois de mars », alors qu’Emmanuel Macron avait demandé « un plan de sobriété » ce samedi.

Publicité

Alors que la France est touchée par un manque de pluie « inédit » pour un mois de février, selon Météo-France, dans un entretien publié dans nos colonnes ce dimanche, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a indiqué que « ce mois de février s’annonce comme le plus sec depuis 1959 » avec « l’épisode de sécheresse en 2022 » et le manque de pluies avant février et durant le mois. Ainsi, selon Élisabeth Borne, les nappes phréatiques « ne sont pas au niveau habituel ».

Un mot d’ordre : anticiper

Toujours lors de cette visite, Élisabeth Borne a indiqué qu’elle annoncera « dans le courant du mois de mars un plan global sur l’eau autour de la sobriété et de l’accompagnement de chacun dans les changements de pratiques », à l’image du plan de sobriété énergétique. En août déjà, une « cellule interministérielle de crise » avait été activée par la Première ministre, pour avoir une remontée d’information régulière par les préfets des zones les plus touchées par la sécheresse.

La suite après cette publicité

Cinq départements sont actuellement placés en alerte sécheresse renforcée : le Var, l’Ain, l’Isère, les Bouches-du-Rhône et les Pyrénées-Orientales. Christophe Béchu, qui réunissait ce lundi soir les préfets coordinateurs de bassin pour évoquer la sécheresse, les a appelés à prendre des arrêtés de restriction d’eau « dès maintenant » pour anticiper d’éventuelles situations de crise pendant l’été. Et d’indiquer à l’AFP « ne pas avoir la main qui tremble pour prendre des arrêtés ».

L’été dernier, « nous avons eu jusqu’à 700 communes qui ont été concernées par des problèmes d’eau potable. Si on ne prend pas de mesures en amont, on prend le risque d’avoir un chiffre encore plus élevé l’été prochain et sur des territoires plus vastes », a également averti le ministre. Actuellement, l’ensemble des départements français est en dessous de la normale d’humidité des sols

Contenus sponsorisés

Taboola

Classement des meilleures mutuelles pour retraités en 2021 !Comparatif-Assurances.netEn savoir plus

Comme J’aime | Combien ça coûte de perdre du poids ?Comme J’aime

Voici les raisons de ne pas acheter de panneaux solaires en 2023Les News En France

Investir 10,000€ dans un parking rapporte jusqu’à 14 %Actualité des placements

Les propriétaires à qui il reste + de 21 000€ de crédits conso seront surprisBons plans propriétairesEn savoir plus

Le classement des meilleures mutuelles senior enfin accessibleFrance-Conso.infoEn savoir plusSur le même sujet

Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu
Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu
L'exécutif veut améliorer sa gestion de l'eau afin d'anticiper les conséquences de ces changements climatiques, amenés à être plus fréquents à l'avenir.
Jets de peinture au ministère de la Transition écologique ce vendredi.
Christophe Béchu et Dominique Faure.

POLITIQUECrise climatique : il faut « sortir du déni » et se préparer aux + 4°C selon Christophe Béchu

Ce vendredi, sur Europe 1, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a alerté sur les conséquences de la crise climatique.

POLITIQUEVers des voitures électrique à 100 euros par mois en 2023, selon Christophe Béchu

Ce mercredi, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu était sur Franceinfo. Il a dévoilé que le dispositif de location de voitures électriques à 100 euros par mois serait « paramétré en 2023 ».

POLITIQUEEcowatt, gaspillage, eaux usées… Ce qu’il y a dans le plan anti-sécheresse du gouvernement

Après la sécheresse historique des derniers mois, l’exécutif présente un plan national d’action pour améliorer la quantité et la qualité de l’eau, et mieux gérer les crises climatiques.

POLITIQUEJets de peinture sur le ministère de l’Écologie : pour Christophe Béchu, « c’est contreproductif »

« Pas besoin de ça pour être aiguillonné. Je pense que c’est contreproductif » a réagi Christophe Béchu après les jets de peinture sur la façade du ministère de la Transition écologique. 

ABONNÉ POLITIQUEBéchu et Faure : « Nous soutenons massivement les collectivités mais ne pouvons pas compenser l’inflation »

INTERVIEW. Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Christophe Béchu, et la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, Dominique Faure, répondent aux élus locaux écologistes qui réclamaient à l’État davantage de moyens.

Publicité

null